lundi, janvier 28, 2013

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Another brick in the wall: Une caricature de Benjamin Netanyahou qui fait mouche!


C'est Hammad Faris qui a orienté mon attention vers cette image sur Facebook.
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Cette caricature, publiée dans le Sunday Times de Londres, est l'oeuvre de Gerald Scarfe. qui est l'auteur de l'animation du clip pour la fameuse chanson "The Wall" du groupe de musique pop anglais Pink Floyd.
Benjamin Netanyahou, celui là-même à qui François Hollande donnait ostensiblement l'accolade à Toulouse est montré pour ce qu'il est: un voleur et un assassin.
Sûrement pas quelqu'un qui peut en appeler à la mémoire des victimes du nazisme. Et ce n'est certainement pas par hasard que le Sunday Times a fait paraître ce dessin le jour retenu par l'ONU pour commémorer le souvenir de "l'holocauste".
Les sionistes s'indignent, c'était prévisible, aussi bien en raison du contenu de la caricature que de sa date de parution. Même les députés Juifs britanniques ont protesté et ont saisi l'autorité chargée de veiller à la déontologie journalistique (Il faudrait quand même leur rappeler que leur premier ministre est David Cameron et pas Benjamin Netanyahou!).
Pourtant, comme on l'a vu sur ce blog, s'il y en  a qui devraient faire au minimum profil bas au sujet de la période nazie, ce sont bien les sionistes.
Si quelqu'un avait eu la bonne idée de les déférer au tribunal de Nuremberg, ils auraient sans doute été déclarés coupables et leurs chefs pendus ou emprisonnés pour de longues années.
Et on ne parlerait pas de conflit palestino-sioniste.
On apprend que Rupert Murdoch, le propriétaire (sioniste) du Sunday Times s'est excusé en écrivant sur Twitter que
le dessinateur Gerald Scarfe - un artiste d'expérience dont le travail représente souvent des scènes sanglantes - ne reflète pas la ligne éditoriale du journal. "Nous devons néanmoins d'immenses excuses pour ce dessin grotesque et injurieux."

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dimanche, avril 01, 2012

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Comment Rupert Murdoch a organisé depuis Haïfa (Palestine occupée par des voyous) le piratage des chaînes de télévision concurrentes

On a déjà parlé sur ce blog de Rupert Murdoch, ce magnat de la presse et des media qu'on présente comme d'origine australienne, mais qui se sent aussi parfaitement chez lui également aux Etats Unis et en Grande Bretagne, pays où il possède de gros intérêts (entre autres le réseau de télévisions Fox et le New York Post aux Etats Unis ou le journal The Times en Angleterre).

On omet souvent aussi de dire qu'il se sent encore plus chez lui dans l'entité sioniste, un Etat dont la propagande peut compter sur le zèle sioniste de M. Murdoch.

Mais bon, Rupert Murdoch commence à avoir chaud aux fesses parce que non seulement il n'est pas parvenu, malgré la bonne volonté de David Cameron, à étouffer le scandale des écoutes téléphoniques illégales et aussi de la corruption de membres de la police ou de l'armée, mais la justice américaine commence à s'intéresser de près à ses magouilles et semble prête à prendre le relais si la justice britannique venait à flancher.

En lui-même ce scandale aurait dû l'emmener derrière les barreaux, mais curieusement Murdoch est libre, se pavane et apporte même son soutien à l'indépendance de l'Ecosse.

Ce qui dérange David Cameron, mais ce dernier l'a tellement profond dans le derrière qu'il est comme qui dirait paralysé.

Mais le scandale britannique n'est pas encore réglé qu'on en voir poindre un autre à l'horizon, celui du piratage des codes d'accès aux télévisions payantes, du genre décodeurs de Canal +.
Et justement, la société française Canal + serait victime de ces piratages qu'aurait organisé Rupert Murdoch à partir d'un de ses laboratoires informatiques basé dans l'entité sioniste et sous la responsabilité d'un certain Reuven Hasak, un ancien du Shin Bet (sécurité intérieure de l'entité sioniste).


Curieusement, en dépit des torts subis par un important groupe médiatique français, vos journaux ne semblent pas se précipiter sur cette information qui suscite par contre un énorme intérêt en Australie où Murdoch aurait ruiné ou mis en difficulté des chaînes concurrentes dans le domaine de la télévision payante. 


On nous dit même que ces informations résultent de quatre années d'une enquête très fouillée et minutieuse.
Heureusement, le site Télésatellite.com rend compte longuement et en français de cette affaire très complexe dont nous réentendrons peut-être parler et nous propose ce schéma très utile qui nous permet de comprendre simplement les agissements du groupe de Rupert Murdoch:











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mardi, janvier 17, 2012

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L'antisémite de Manhattan: "Qu'ils aillent tous en enfer!"


Le New York Post est la propriété du magnat de la presse Rupert Murdoch. Autant dire que ce journal a des sources dignes de foi dans certaines affaires.
Une affaire de plus d’ailleurs où nous voyons que la maladie de l’antisémitisme n’est pas l’apanage des non Juifs qui détestent les Juifs.

par Doug Auer, New York Post (USA) 16 janvier 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un habitant de Manhattan a été arrêté aujourd’hui pour avoir fait des appels téléphoniques antisémites à sa mère et à d’autres femmes âgées – et il est aussi soupçonné d’avoir gribouillé des symboles haineux dans un quartier de Brooklyn à forte présence juive orthodoxe, a appris le Post.

David Haddad, 56 ans, de Chelsea, aurait hurlé, « Tous les Juifs doivent mourir et aller en enfer, » quand il a appelé sa mère âgée de 80 ans le 11 décembre à son domicile de Sheepshead Bay.

Il a aussi lance des tirades au vitriol quand il a appelé une dame âgée de 87 ans le 11 janvier et téléphoné à une femme de 75 ans le 12 janvier, indiquent nos sources.

Le lien qu’il a avec ces femmes n’est pas connu pour l’instant.

Haddad, qui est juif mais non pratiquant, est aussi soupçonné d’avoir gribouillé des symboles haineux sur cinq portes d’appartements dans un immeuble de Hells Kitchen le 10 janvier, ajoutent nos sources.

Il a été arrêté sur son lieu de travail comme gérant d’immeuble, a indiqué la police.

Haddad travaillait auparavant dans l’entreprise familial – d’import-export de chaussettes et de sous-vêtements - à Linden, New Jersey, mais l’avait quittée pour lancer sa propre affaire, selon nos sources.

Cette affaire a récemment fait faillite et Haddad a commence à tirer à boulets rouges sur les membres de sa famille et d’autres personnes, ajoutent nos sources.

Les déboires de son entreprise sont considérés comme un mobile possible, selon nos sources.

Dès son arrestation, Haddad a fait appel à un avocat et n’a fait ni déclarations ni aveux aux policiers, indiquent nos sources.

Haddad est aussi suspect dans la vague de dessins de swastikas découverts ce weekend dans le quartier de Midwood à Brooklyn, affirment nos sources.  

Haddad se trouvait alors chez sa mère – qui n’habite pas loin de l’endroit où ces symboles de haine ont été trouvés, ajoutent nos sources.

Les policiers ont reçu un appel à 22h45 samedi au sujet d’une maison de l’avenue L dont la porte du garage avait été recouverte d’un grand swastika peint, de deux autres plus petits et des mots « Mort aux Juifs. »




D’autres graffiti ont été trouvés sur la porte d’entrée d’une maison dans la même rue, indiquent nos sources.

La police a aussi découvert plusieurs swastikas peints sur les escaliers et la porte d’entrée d’un immeuble d’habitation de l’East 5th Street et sur les escaliers menant au sous-sol d’une école religieuse juive d’Ocean Parkway.

Chaque fois, les graffiti étaient bombés à la peinture noire.

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dimanche, novembre 27, 2011

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Petit aperçu de la destruction de la démocratie par un groupe de presse


Je vous le disais, la Grande Bretagne connait deux scandales majeurs qui apportent un démenti à l’existence d’une réelle démocratie dans ce pays : le scandale Adam Werritty, BICOM et le scandale Rupert Murdoch.
Dans le cas Murdoch, la presse se contente généralement de pointer les écoutes téléphoniques illicites dont étaient friands ses journaux. Si ces écoutes jettent effectivement une lumière crue sur la mentalité et les méthodes ignominieuses de Rupert Murdoch, elles ne sont cependant que la face émergée d’une vaste entreprise de domestication des élites politiques dot Murdoch est un co-animateur avec ceux qui sont concernés par l’affaire Adam Werritty – Liam Fox.
Pour avoir une (toute petite) idée de quoi il retourne, voyez un peu cet article du Scotsman, un journal qui n’appartient pas à l’empire Murdoch.
The Scotsman (UK) 26 novembre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un politicien Australien soutient que le fils aîné de Rupert Murdoch était à une réunion au cours de laquelle un cadre supérieur de News Corp lui aurait offert une couverture médiatique positive et « une relation privilégiée » en échange de votes contre les projets de loi du gouvernement.

L’ancien sénateur Bill O’Chee a affirmé en début de semaine que Malcolm Colless, alors directeur du développement pour News Ltd, la filiale australienne de News Corp, lui a proposé une couverture favorable dans les journaux de la compagnie en échange d’un vote contre le projet de loin de son parti (conservateur) sur la création de la télévision numérique en Australie en 1998.

La police australienne enquête sur les allégations de M. O’Chee selon lesquelles Lachlan Murdoch, alors cadre supérieur chez News Corp, était ptésent aux moments les plus importants de la discussion avec M. Colless.

Proposer un pot de vin à un sénateur ou faire du trafic d’influence pour un vote est un délit en Australie. Il est passible de sept ans de prison maximum.

“C’est une affaire très très grave qui touche au tréfonds du gouvernement et quelque chose qui j’en suis sûr inquiètera toute personne sensée,» a déclaré M. O’Chee, un ancien sénateur du National Party élu du Queensland.

“Je suis heureux que la police fédérale enquête là-dessus et j’esprère que leur enquête sera extrêmement minutieuse," a-t-il ajouté.

 «Ce serait très utile pour toutes les personnes intéressées si Lachlan Murdoch reconnaissait le fait qu’il était présent lors de ce déjeuner, ou à certains moments du déjeuner, quand on discutait de la télévision payante.»

M. O’Chee soutient que M. Colless lui avait dit que si le vote contre la législation lui valait des critiques, « nous prendrions soin de vous.» M. Colless avait dit aussi, « nous aurions une ralation privilégiée, ‘par laquelle j’aurais un soutien dans la presse de News Ltd, pas seulement par rapport à cette loi [sur la TV], mais pour ‘toutes sortes d’autres sujets’ aussi », a affirmé M. O’Chee.

Le porte parole de Lachlan Murdoch dit n’avoir aucun souvenir de ce déjeuner.

John Hartigan, président et responsable exécutif de News Ltd a démenti les allégations de conduite inappropriée.

The Australian, un journal du groupe News Ltd, a rapport jeudi que son rédacteur en chef Chris Mitchell, avait par hasard déjeuné le même jour avec Lachlan Murdoch dans le même restaurant à Brisbane mais pas à la même table que M. Colless et M. O’Chee.

M. Mitchell avait brièvement parlé avec M. Colless et à son convive alors qu’il quittait le restaurant, mais n’était pas au courant d’une quelconque tentative de faire pression sur le vote de M. O’Chee, ajoutait le journal.
M. O’Chee dit qu’une semaine après le déjeuner, il avait appelé M. Colless pour lui dire qu’il avait décidé de voter en faveur de la loi.

Il m’a ensuite été “pratiquement impossible” d’obtenir une couverture de presse par News Ltd, affirme M. O’Chee dans sa déclaration.
Il a perdu son siège au Sénat aux élections quatre mois après le déjeuner.

Ces allégations sont embarrassantes pour News Corp qui possède 70 % des journaux australiens, ce qui a suscité des critiques au sein du gouvernement où on considère que l’empire de Rupert Murdoch exerce un trop grand contrôle sur les media australiens.

Le gouvernement a ouvert une enquête pour étudier une plus forte régulation de la presse en Australie.

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dimanche, octobre 16, 2011

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Pingouins et bandits manchots aux manettes de la Grande Bretagne (le sionisme et les pouvoirs 'nationaux')


Liam Fox a donc démissionné de son poste de ministre de la défense plutôt que d’attendre d’’être limogé. L’idée est que le scandale n’éclabousse pas le premier ministre David Cameron qui n’a vaiment pas besoin de ça.
Ce ne sera sans doute pas facile, car cette affaire intervient alors que la nomenklatura britannique, de droite comme de « gauche » pensait pouvoir enfin parvenir à étouffer le scandale Murdoch qui ne se limite pas, comme on veut le faire croire, à une simple histoire d’écoutes illicites et de mauvais goût pour alimenter les potins d’une presse de caniveau.
Dans les deux cas, nous constatons la pénétration de classe politique britannique par le pouvoir de l’argent et des officines dont certaines sont actionnées de l’étranger.
Dans les deux cas, nous retrouvons le rôle des fanatiques sionistes, car Rupert Murdoch n’est pas seulement un magnat de la presse mais aussi un sioniste forcené, tandis qu’Adam Werritty, l’ami intime de Liam Fox, émargeait auprès de Poju Zabludowicz, un militant pour la paix qui a des intérêts dans l’industrie de l’armement mais aussi dans les colonies sionistes en Cisjordanie où il fait de la promotion immobilière.
Et Adam Werritty, nous apprend l’article, bien connu du Mossad ne s’est apparemment pas gêné pour intervenir dans des dossiers brûlants comme la Libye ou encore l’Iran, pays dans lequel il aurait été mis à contribution pour un complot visant à renverser le président Mahmoud Ahmadinejad.
D’où la question posée en filigrane dans l’article de The Independent que je vous propose : qui gère réellement les choix de politique étrangère du Royaume Uni ?
J’irais même jusqu’à demander : qui gouverne réellement le Royaume Uni ?
A gauche, le pingouin Liam Fox, à droite le bandit manchot Adam Werritty

Une enquête de The Independent: le côté obscur d’Adam Werritty : le pseudo conseiller ‘avait des liens avec le Mossad.’
par Jane Merrick et James Hanning, The Independent  (UK) 16 octobre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Adam Werritty, l’homme au centre du scandale «argent contre entrées» qui  éclabousse Liam Fox, a été impliqué dans un complot audacieux pour renverser le président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, a-t-on affirmé hier soir.
Le pseudo conseiller de M. Fox, dont l’amitié intime avec l’ancien ministre de la défense a conduit à la chute de M. Fox, s’st rendu en Iran à plusieurs reprises et a rencontré des organisations d’opposition à Londres et à Washington ces dernières années, a appris The Independent on Sunday (IoS).
M. Werritty, 33 ans, a été débriefé par le MI6 au sujet de ses voyages et est si bien apprécié par le Mossad, le service de renseignement israélien – qui pensait qu’il était le chef de cabinet de Liam Fox – qu’il a été en mesure d’avoir des réunions avec les échelons les plus élevés du gouvernement israélien, ont indiqué diverses sources à l’IoS.
M. Fox a démissionné vendredi après toute une série de révélations autour de ses affaires avec son conseiller, notamment sur ses 18 réunions à l’étranger où M. Werritty était présent, dont une à Dubaï, au Sri Lanka et en Israël ainsi que 22 réunions au ministère de la défense. Après avoir promis de contrer ces divulgations la semaine dernière, M. Fox a quitté le gouvernement ce vendredi quand des précisions ont été apportées sur le rôle en matière d’affaires et de renseignement des soutiens financiers de M. Werritty.
Le ministre a reconnu avoir laissé la séparation entre ses intérêts privés et ses activités gouvernementales devenir « floue ». Mais l’IoS a appris que les voyages de M. Werritty ne se limitaient pas à des séjours dans des hôtels de luxe à Dubaï et à Colombo : il se servait de sa carte de visite marquée du blason du parlement, qui mentionnait sa fonction de conseiller de M. Fox, pour faire avancer ses affaires commerciales dans le sud Soudan ravagé par la guerre, dans d’autres pays africains en développement et en Irak. Le conseiller a aussi eu tout récemment des discussions à Londres avec des représentants du nouveau gouvernement libyen. On ne sait pas si M. Fox y participait.
Ces nouvelles révélations vont sans doute être prises en compte par l’enquête de Sir Gus O’donnell sur M. Fox et M. Werritty qui a été lancée la semaine dernière avec l’éclatement du scandale. La révélation du fait que cet homme qui avait ses entrées à volonté auprès de M. Fox alors que ce dernier travaillait dans le cabinet de David Cameron tentait en même temps de renverser le président Iranien va alimenter l’alarme au ministère des affaires étrangères quant à sa conduite d’une politique étrangère parallèle et à son action en tant qu’agent «trouble» [rogue operator: agent, opérateur pourri, voyou].
Au plus fort de la tempête autour de M. Fox la semaine dernière, des « amis » de ce dernier ont essayé de minimiser sa proximité avec M. Werritty en le présentant comme un personnage dans le genre «Walter Mitty», à la fureur de M. Fox.
Portant, les entrées dont jouissait M. Werritty auprès d’importantes personnalités politiques dans le monde suggèrent tout autre chose. M. Werritty, affirme une source, collaborait étroitement avec des néoconservateurs appuyés par les Etats Unis qui pensaient être en mesure de «renverser Ahmadinejad.»
Même si un tel projet aurait été extrêmement ambitieux, voire impossible, les activités de M. Werritty sont un camouflet pour les efforts du gouvernement britannique en vue d’une solution diplomatique aux ambitions nucléaires de l’Iran.
M. Werritty s’était joint à M. Fox, alors que ce dernier était ministre de la défense du cabinet fantôme, pour une visite en Iran pendant l’été 2007. L’IoS croit savoir que le conseiller a également visité de pays à plusieurs reprises avant et après, mais on ne sait pas combien de temps il y a séjourné ni qui il a rencontré.
M. Fox est un atlantiste enthousiaste et a de la sympathie pour le mouvement néoconservateur aux Etats Unis qui prend des positions agressives sur les ambitions nucléaires iraniennes, quoique lors de sa visite de 2007 dans ce pays, il avait affirmé espérer une “solution diplomatique” au problème. Un de ses associés dit que M. Werritty qui est capable de s’exprimer en persan, a pu servir de «facilitateur» et « transmettre des messages » entre diverses personnalités d’opposition, quoique notre source souligne qu’il n’agissait pas comme «espion freelance.» Une source diplomatique laisse entendre que M. Werritty, à son retour à Londres, était débriefé par le MI6 sur ses séjours en Iran. On ne sait pas si M. Fox était au courant de l’ensemble des activités de M. Werritty, où s’il avait été tout simplement autorisé à les poursuivre et à donner des informations aux autorités britanniques à titre non officiel.
Notre journal a essayé à plusieurs reprises de contacter M. Werritty mais en vain.
Une source à Whitehall parle de M. Werritty sur un ton cinglant. Cette source déclare : « Demandez-vous ce qu’il faisait là bas. C’est un changement de régime mais seulement dans sa tête. Je ne peux pas m’imaginer quelque chose de plus stupide, tourner autour de l’Iran en agitant le drapeau britannique. Pense-t-il vraiment que la réponse aux ambitions nucléaires iraniennes – que nous voulons toujours résoudre – est d’avoir une bande de types qui encouragent de cette manière l’opposition dans ce pays ?  Nous avons une responsabilité envers ces gens, et toutes les actions de ce genre doivent avoir l’approbation du gouvernement, ce qu’il ne semble pas avoir eu. C’est ridicule. Vous invitez des gens à croire que vous avez les moyens du gouvernement pour les soutenir, et en fait l’opposition a toutes chances d’être écrasée brutalement.
 « Ce qui ne veut pas dire que s’il rentrait à Londres et proposait de parler au MI6 de ce qu’il avait vu pendant son séjour en Iran, ils n’auraient pas dit ‘oui, merci’. Mais qu’ils cherchent à recueillir autant d’informations que possible n’est pas tout à fait la même chose qu’être mandaté par eux. »
L’IoS a appris qu’un officier supérieur d’un pays en développement, que ce journal ne nommera pas pour protéger son identité; a le sentiment d’avoir été berné par M. Werritty. Hier soir, le député travailliste John Mann a appelé Scotland Yard à lancer une enquête pour fraude sur M. Werritty et pour son utilisation d’une carte de visite mensongère le présentant comme étant un conseiller de l’ex ministre de la défense.
En mai 2009, M. Werritty avait arrange une rencontre à Portcullis House entre M. Werritty et un lobbyiste Iranien proche du régime du président Ahmadinejad. En février de cette années, M. Werritty a arrangé un dîner entre M. Fox, Matthew Gould, ambassadeur Britannique en Israël et des personnalités politiques de haut niveau – qui comprenaient semble-t-il des agents des services secrets israéliens – pendant une conférence sur la sécurité israélienne, dîner au cours duquel avaient été évoquées des sanctions contre l’Iran. Malgré l’inexistence d’un rôle officiel de M. Werritty au ministère de la défense, une source israélienne affirme qu’il était “hors de doute” que M. Werritty était considéré comme personne d’autre que le chef de cabinet de M. Fox, capable d’arranger des rencontres au plus haut niveau, et qu’il était considéré comme un «  expert sur l’Iran. »
Le ministère des affaires étrangères a refusé de s’exprimer hier soir sur quelque aspect des activités de M. Werritty.

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samedi, octobre 15, 2011

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Le ministre Britannique, son petit ami et le lobby sioniste (le pouvoir, le cul et l'argent)

Le hasard a voulu que dans deux posts distincts, je vous ai entretenu récemment d'une amitié particulière de Liam Fox, ministre de la guerre Britannique, champion de la lutte pour le droit des gens en Libye, et de Bicom, une officine sioniste implantée en Grande Bretagne avec pour mission de dompter la presse. Ce qu'elle fait plutôt bien.

Voilà maintenant que nous apprenons qu'il existe un lien entre Liam Fox et Bicom et que ce lien n'est autre que le petit ami du désormais ex ministre, Adam Werritty.

C'est que le scandale a enflé en Grande Bretagne et Liam Fox a été obligé de démissionner pour éviter de finir limogé. Et on en sait maintenant plus sur son petit ami Adam Werritty.
On sait en effet maintenant que le train de vie d'Adam Werritty, 34 ans, était financé par une organisation à "but non lucratif" nommée Pargav. 

Comme vous le savez sans doute, les dons à des organismes à caractère non lucratif ouvrent généralement droit à des déductions fiscales. Ce qui est une bonne chose quand ces organismes viennent en aide aux sans logis ou subventionnent des projets de recherche universitaire par exemple.

Adam Werritty n'est pas exactement un sans logis, ni un jeune universitaire méritant, ce qui n'a pas empêché Pargav de lui allouer depuis octobre de l'an dernier la modique somme de 147 000 £ (environ 167 000 €) afin de permettre à ce proche de Liam Fox de voyager vers des destinations où, heureux hasard, il retrouvait son ami le ministre.
Bien sûr, Adam Werrity est en fait à la tête de Pargav dont il est le seul à bénéficier des subsides.
L'argent, selon les donateurs, était supposé contribuer à stimuler des initiatives pour la paix. Dans le même temps, il payait les hôtels cinq étoiles et les voyages en première classe de Werritty. Et à certaines de ses destinations, il rencontrait Fox en compagnie de chefs d'Etat et de généraux étrangers.
Si c'est pour favoriser la paix dans le monde, il n'y a vraiment rien à redire.
Sauf que quand on regarde qui sont les contributeurs financiers d'Adam Werritty, on peut quand même se poser quelques questions. Ces derniers sont au nombre de six et ont mis chacun 35 000 £ au pot.

Le magazine L'Express fait un topo assez complet sur cette affaire et nous parle du rôle d'une société d'investissements immobiliers
Tamares Real Estate, détenue par Poju Zabludowicz, également à la tête d'une société de lobbying agissant au Royaume-Uni, mais cette fois pour le compte d'intérêts israéliens. 
Tiens, tiens, curieux hasard

Nous avons déjà croisé Poju Zabludowicz sur ce blog
Ce milliardaire Finlandais établi au Royaume Uni n'est autre en effet que le patron de Bicom, une organisation (à but non lucratif elle aussi!) chargée de driver les journalistes Britanniques dans l'intérêt du projet sioniste.
Ce que ne nous dit pas le magazine L'Express, c'est que les investissements immobiliers de Tamares Real Estate se font aussi dans les colonies sionistes en Cisjordanie occupée. Des investissements qui sont donc parfaitement illégaux et dont on voit mal en quoi ils servent les intérêts de la paix que sont supposés promouvoir Pargav.et Adam Werritty

Ce qui n'a pas échappé au service de communication de .Zabludowicz qui tient, contre toute évidence, à faire de cet hommes d'affaires un homme épris de paix et, pourquoi pas, un peu naïf:
Zabludowicz, 57 ans, qui est né à helsinki et vit mainteant à Hampstead, est un des hommes les plus riches de Grande Bretagne. Il a quelques investissements dans l'industrie de l'armement - son père avait créé la compagnie israélienne d'armement Soltam dans les années 1950 après avoir été un proche collaborateur de Shimon Peres qui était alors directeur du ministère israélien de la défense.
Un porte parole de Zabludowicz a déclaré q'il possédait par "héritage"  une affaire dans l'armement aux Etats Unis, mais a ajouté que ce n'était pas une part significative de son empire. L'essentiel de son activité porte maintenant sur l'immobilier" a-t-il dit.
Un héritage du patrimoine paternel dont il n'a pas eu le coeur de se dessaisir. C'est beau les sentiments filiaux!

Ceici dit,  Liam Fox n'est absolument pas le seul politicien conservateur corrompu, directement ou indirectement par Poju Zabludowicz puisque
 David Cameron aurait accepté un don de 15 000 livres de la part de Poju Zabludowicz, un milliardaire Finlandais qui dirige BICOM (le Britain Israel Communication and Research Centre). Zabludowicz, révèle le film, a des intérêts financiers dans des colonies illégales en Cisjordanie. Il a également donné 50 000£ au bureau de campagne du parti Conservateur. Zabludowicz indique que ses contributions «sont connues publiquement.»
Comme vous le savez sans doute, David Cameron est l'actuel premier ministre Britannique, une version grand format de Nicolas Sarkozy qui prône les vertus du travail, du respect des lois et patati et patata. Toutes choses dont en haut lieu on tend à se dispenser comme le montre cette affaire et toutes celles qui souillent la politique en France comme en Grande Bretagne.

D'ailleurs L'Express nous rappelle au passage l'autre scandale, celui des liens "incestueux" entre plusieurs dirigeants britanniques et le magnat de la presse Rupert Murdoch, qui est, encore un hasard, un ardent sioniste.
Le Guardian avait aussi révélé que David Cameron passait un temps disproportionné à s'entretenir avec des responsables de News Corp, la société de Murdoch. Des entretiens qui, l'été dernier, se seraient même déroulés sur le yacht de Rupert Murdoch au large d'îles grecques, après un déplacement payé par le gendre du magnat, selon The Independent
Tous ces éléments ne sont évidemment qu'un petit aperçu de l'état de servitude qui est celui d'une bonne partie des élites politiques occidentales qui sont tenues par les trois leviers habituels: l'argent, le pouvoir et le cul (que les âmes prudes me pardonnent). 

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mardi, août 16, 2011

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David Cameron et "l'effondrement moral" au Royaume Uni


Les émeutes sont terminées au Royaume Uni. Le premier ministre Britannique David Cameron  n’a pas tardé à livrer son diagnostic et, comme il fallait s’y attendre, sa lecture des événements est une interprétation en termes de « criminalité » et « d’effondrement moral au ralenti ( !). »

Une « analyse » somme toute classiquement néolibérale qui s’énonce comme suit :
« les écoles, les prestations sociales, les familles, l’éducation des enfants, les communautés et les problèmes culturels, juridiques et bureaucratiques de notre société … pendant des années, notre système a encouragé les pires comportements dans la population, a encouragé la paresse (…) et découragé le travail ».
Ce n’est pas encore "Travail, Famille, Patrie ", mais nous avons là quelque chose d’approchant et les media chrétiens ne s’y sont pas trompés.

Et certes, les récentes émeutes n’ont pas les caractéristiques d’une action de protestation sociale et politique, ce qui ne veut pas dire qu’elles n’ont pas une profonde signification politique. Elles révèlent en réalité une adhésion d’un sous-prolétariat vivant surtout de petits boulots et d’aides sociales à la société de consommation ainsi qu’un désir d’accéder aux biens que cette société propose. Le problème étant que ces biens sont tarifés et difficilement accessibles à ces catégories de population.

Le pillage vient, à sa manière, rétablir un semblant d’égalité dans une société de plus en plus inégalitaire par la faute justement de politiques qui , depuis Margaret Thatcher au moins, ont conduit à la désindustrialisation du Royaume Uni, à la déqualification de nombreux emplois et à l’explosion de la précarité. Le tout dans un contexte où aucune alternative politique ne semble proposer de débouché politique crédible aux populations déclassées et rejetées à la marge car, comme en France, la gauche institutionnelle incarnée ici par le parti travailliste n’est qu’une version un peu édulcorée du libéralisme porté par David Cameron.

Les invocations morales ne sont pas le propre de M. Cameron et on se souvient que c’était une thématique forte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ce qui n’empêche pas Dominique Quinio dans le journal « La Croix » de considérer, pour apparemment le regretter que :
Les mots employés par David Cameron pour expliquer l’explosion de violences dans son pays ne seraient sans doute pas audibles en France. « Morale » et « ordre » y ont si mauvaise presse. 
Pourtant, le problème n’est pas vraiment là. Le problème est plutôt de savoir si des gens comme David Cameron sont vraiment qualifiées pour invoquer des principes moraux. Car, outre que les avions britanniques, bombardent quotidiennement des objectifs civils en Libye, M. Cameron et ses alter ego incarnent en réalité des politiques qui ont certainement plus valorisé la finance que le travail et glorifié le pillage pour peu qu’il soit le fait d’individus en costume cravate qui travaillent dans des bureaux de la City ou de tel quartier des affaires dans telle ou telle métropole dans le monde (au choix, Paris, New York, Singapour, Dubaï…).

Ce dessin de Daryl Cagle le dit mieux qu’un long discours.



Eh oui, des amateurs à côté des requins de la finance! 

Par ailleurs, M. Cameron devrait plutôt féliciter les émeutiers car ces quelques jours d’agitation ont fait passer au second plan un scandale politico-médiatico-financier de grande ampleur, à savoir l'affaire des écoutes pratiquées par la presse contrôlée par Rupert Murdoch, pour le coup des crimes en bonne et due forme, et surtout celui de la domestication de la classe politique britannique, dont David Cameron himself, par le magnat de la presse « d’origine australienne » comme il est de bon ton de l’écrire. Domestication qui a amené Rupert Murdoch ou ses proches collaborateurs à rencontrer discrètement ou publiquement à de nombreuses reprises des membres du gouvernement ou de l’opposition britanniques. Tous sont en effet mouillés même si David Cameron trempe sans doute dans la boue jusqu’aux oreilles. On croirait pas à le voir, lui qui a toujours l’air si propre sur lui.

Et c’est ce genre de personnes qui joue au moraliste ! Il y en a qui n’ont vraiment honte de rien.
Pourquoi se gênerait-il d'ailleurs? En effet, si M. Cameron exige que la justice soit intraitable envers les pillards émeutiers, il a par contre savamment organisé les procédures d'enquête qui lui permettront d'éviter de sombrer dans le scandale Murdoch (et même de continuer à faire le fier et à rouler le but comme on dit).

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vendredi, février 25, 2011

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Le plan secret d'Obama pour islamiser les Etats Unis


Je m'éloigne de l'actualité brûlante qui secoue le monde arabe et la Libye en particulier pour vous parler d'une des théories du complot qui sévissent aux Etats Unis. A y réfléchir, d'ailleurs, aborder ce sujet ne nous éloigne pas tant que ça des évolutions politiques que vivent certains pays arabes ; au contraire.
Il parait que le président Barack Hussein Obama est mandaté par la monarchie saoudienne pour faire immigrer aux Etats Unis des dizaines de millions de Musulmans, de sorte à transformer cette nation en un pays islamique.
C'est le magazine Mother Jones qui attire notre attention sur cette étrange théorie dont on s'attendrait qu'elle émane d'un groupe de rednecks désorientés par l'évolution du monde actuel ainsi que par le fait d'être gouverné par un métis.
Pas du tout, puisque cette théorie pour le moins hardie est le fruit des cogitations d'un certain Avi Lipkin, alias Victor Mordechai qui a entrepris de colporter ce message alarmant afin d'éviter le pire à l'Amérique. Et à l'entité sioniste, ça va de soi puisqu' ce M. Avi Lipkin est, nous dit-on, un citoyen des Etats Unis originaire de quelque part en Palestine occupée, c'est-à-dire dans l'Etat « juif ».
Ce Lipkin n'est en réalité qu'une des multiples voix qui s'égosillent pour attirer l'attention du citoyen US et de ceux qui le gouvernent sur l'imminence d'un risque d'islamisation des Etats Unis.
Beaucoup de ces voix émanent en fait du lobby sioniste, ce que James Petras appelle fort justement la Configuration Sioniste de Pouvoir. Les autres voix qui s'élèvent pour formuler le même type de message lui sont en réalité étroitement liées, un fait particulièrement apparent quand on s'intéresse aux sources de financement ou aux organes de presse qui les répercutent.
Il est par exemple question dans l'article d'un certain Michael Savage, un animateur radio très connu aux Etats Unis. Vous pourrez lire sur ce post que Savage n'est en réalité que le pseudonyme d'un sioniste fanatique qui réussit à se faire passer auprès de son auditoire comme une incarnation de l'Amérique profonde.
On nous parle également d'un certain Glen Beck qui anime un show radio et une émission télévisée sur Fox News. Beck a été sévèrement critiqué pour ses propos antisémites par l'Anti Defamation League (équivalent de la LICRA aux USA) à laquelle il a d'ailleurs présenté ses excuses. Mais si on s'intéresse à la teneur des propos antisémites tenus le 22 février 2011 par Glenn Beck, on a la surprise de constater qu'il a comparé le judaïsme « réformé » à » l'extrémisme islamique » On peut se demander ce qui a bien pu lui passer par la tête. Si encore il avait comparé le judaïsme ultra-orthodoxe sioniste à « l'islamisme extrémiste. », on aurait pu peut-être comprendre…
Il est vrai que Beck a cru ainsi faire plaisir à son patron Rupert Murdoch, un Juif orthodoxe, sioniste fanatique, pour qui le judaïsme réformé représente une forme de danger intérieur pour la pureté de la race et sa séparation d'avec les autres Nations. Mais là, il est allé un peu loin car si Rupert Murdoch l'a soutenu, en ne le désavouant et ne le licenciant pas malgré les appels d'organisations juives en ce sens, l'ADL a par contre besoin de tous les Juifs, orthodoxes ou non, pour maintenir ou conforter le poids du lobby sioniste aux Etats Unis.
Si Samuel Huntington a parlé du choc des civilisations, les sionistes de leur côté, ont parfaitement compris qu'il ne fallait pas que cette théorie soit invalidée et ont donc patiemment entrepris d'en faire une réalité. Ce travail commence à donner des résultats ainsi que nous avons pu le voir dans l'étonnante convergence récente des propos sur « l'échec du multiculturalisme » tenus par Angela Merkel en Allemagne, puis David Cameron au Royaume Uni et enfin par Nicolas Sarkozy en France. Dans les trois cas, la situation des Musulmans était en cause

Le plan secret d'Obama pour amener 100 millions de Musulmans aux Etats Unis
Voici la mère de toutes les théories du complot anti-Obama.
par David Corn, Mother Jones (USA) 25 février 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri

Ces dernières années, des politiciens conservateurs et paranoïdes ont concocté toutes sortes de théories du complot au sujet du président Barack Obama. Certains ont affirmé qu'il a un plan secret pour confisquer les armes à feu. D'autres ont dit qu'il a un plan secret pour mettre la main sur les comptes bancaires de l'IRA. D'autres encore ont prétendu qu'il procédait à la mise en place clandestine de camps de concentration gérés par l'agence fédérale des situations d'urgence (FEMA). Et il y a bien sûr, la super théorie : Obama est un socialiste infiltré dans le but délibéré de ruiner l'économie des Etats Unis afin de pouvoir exercer une prise de contrôle dictatoriale. Mais il y a la matrice de toutes les théories de droite du complot : Obama manœuvre pour amener aux Etats Unis des dizaines de millions de Musulmans – peut-être même une centaine de millions – du Moyen Orient pour transformer le pays en nation islamique vers la fin de son second mandat.

Heureusement, ce plan diabolique a été éventé par un Américain d'origine israélienne nommé Avi Lipkin qui dit avoir travaillé comme traducteur pour le compte du gouvernement israélien, et pour une officine appelée Special Guests, qui recrute des commentateurs et des tenants des thèses conservatrices pour des talk shows sur des radios et des télévisions populaires. Le site internet de Lipkin affirme que depuis 1990, il a fait des conférences sur des thèmes divers – dont Israël et la menace de l'Islam – dans plus d'un millier d'églises et de synagogues aux Etats Unis, au Canada, en Angleterre, en Grèce, en Israël et dans d'autres pays. Sa bio note qu'il dirige le parti de Bloc de la Bible Judéo-chrétienne en Israël (la page Facebook de ce parti comptait 103 membres hier).

Cette semaine, Lipkin et Special Guests ont envoyé un courriel aux programmateurs radio et télé, pour évoquer la plus grosse histoire de tous les temps.
Selon des émissions en langue arabe interceptées et interprétées par Lipkin et son équipe, « Le monde musulman dit que le président Obama veut l'amnistie des 12 millions d'immigrés illégaux hispaniques aux Etats Unis pour ouvrir la voie à la prochaine vague de dizaines de millions d'immigrants clandestins aux Etats Unis en provenance du Moyen Orient, ce qui aboutirait l'installation aux Etats Unis d'entre 50 et100 millions de Musulmans avant la fin du second mandat d'Obama, qui sera reconduit au pouvoir grâce au vote de ces nouveaux citoyens US pour leur sauveur Obama. »

Lipkin, connu aussi sous le nom de Victor Mordechai, affirme disposer d'une "source en la personne d'un haut fonctionnaire des Nations Unies (quoi qu'il entende par là) selon qui les Etats Unis "seront un pays musulman vers la fin du deuxième mandate d'Obama." Ce grand projet est organisé de telle façon qu'il comporte trois parties. Phase 1, Obama fomente des troubles dans « chaque pays du Moyen Orient», aboutissant au renversement des régimes et à leur remplacement par des musulmans sunnites «fanatiques» qui se lancent dans « le renversement de leurs rivaux du régime chiite en Iran en se passant des troupes américaines. » Phase 2 : un exode massif de Musulmans se dirige vers l'Europe, le Canada et les Etats Unis, transformant toutes ces nations occidentales en pays musulmans. Phase 3 : les nations désormais contrôlées par les extrémistes islamiques « marchent sur Israël pour la détruire » et Obama « tient sa promesse… de détruire Israël. »
Il y a, bien entendu, une vidéo YouTube qui explique le scoop de Lipkin. Elle est intitulée, « Barack Obama est-il réellement un 'implant' musulman saoudien à la maison Blanche ? » la réponse est évidente. La vidéo soutient que « des années avant l'élection de 2008, l'épouse de Lipkin, qui travaillait pour le compte du gouvernement israélien au suivi des émissions radiophoniques arabes, avait repéré des émissions saoudiennes disant, « Nous aurons un Musulman à la Maison Blanche en 2008. » (Vous vous souvenez de la courbette d'Obama devant le roi Saoudien en2009 ?). La vidéo constate qu'Obama a refusé de « révéler » son acte de naissance intégral « ou quoi que ce soit d'autre  sur son passé. » (Convergence avec les nativistes/Birthers!). La vidéo donne à comprendre qu'Obama et son équipe ont réussi la « plus grande… escroquerie de l'histoire » et placé un Musulman anti-américain sponsorisé par les Saoudiens à la Maison Blanche, grâce à une opinion publique et à des media amorphes, obsédés l'un comme l'autre par la couleur de peau et une mentalité de type American Idol. La vidéo continue pour dire qu'en 2009, l'épouse de Lipkin avait entendu une émission télévisée égyptienne avec le ministre des affaires étrangères de l'époque qui déclarait qu'Obama lui avait juré être musulman. Obama – selon la version de Lipkin à propos du compte rendu par sa femme de la version donnée par le ministre – a également dit à ce responsable Egyptien qu'après en avoir fini avec le débat sur le système de santé, « Vous, Musulmans, verrez ce que je vais faire pour l'Islam par rapport à Israël. »
La vidéo ne traite pas explicitement du projet secret d'Obama pour faire venir jusqu'à 100 millions de Musulmans aux Etats unis. Mais n'est-ce pas le genre de choses que ferait un agent Saoudien ?

Avi Lipkin renvoie Glenn Beck dans les cordes en matière de théorie du complot. Mais quoiqu'il soit assez marginal, il n'est pas isolé. Sa vidéo a été regardée 2,9 millions de fois. Et Special Guests est une officine qui active au sein de l'establishment conservateur. Selon son site web, l'organisation a collaboré avec le National Right to Life Committee, le Catholic and Human Rights Institute, la Second Amendment Foundation et d'autres groupements conservateurs. Le site se vante, « Nous plaçons régulièrement des invités dans des émissions radio comme celles de Rush Limbaugh, Glenn Beck, Sean Hannity Radio, [et] Michael Savage. » L'organisation dit ne promouvoir que des causes « agréables à notre Créateur. » Elle demande à ses clients potentiels, « Quel est votre message particulier ? Est-il utile à l'humanité ? Respecte-t-il Dieu ? » Il est apparemment agréable à Dieu d'accuser le président de conspirer secrètement – et de réaliser – une prise de contrôle des Etats Unis par les Musulmans.

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samedi, juillet 11, 2009

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Les suites de la mésaventure quasi dieudonnesque de Chrissie Brodigan

Les amis des animaux auront sans douté été choqués par l’histoire de cette propriétaire de chien arrêtée et brutalisée dans le métro de New York par un policier qui se trouve être le premier (et le seul) flic hassidique de la police de New York.
Suite à l’accusation par le New York Post, « témoin et source » à l’appui d’avoir tenu des propos antisémites à l’encontre de ce policier, le Gothamist, un media en ligne d’information sur NEW York était revenu sur cette affaire, mettant en doute l’éthique journalistique du New York Post.
Il convient de savoir que le New York Post est la propriété du patron de presse (sioniste) Rupert Murdoch qui contrôle également les journaux The Times et The Sun en Angleterre, une bonne partie de la presse quotidienne en Australie, Fox News aux USA : soit le plus grand empire de presse jamais connu.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là puisqu’on peut lire dans cet autre article du Gothamist que Chrissie Brodigan, la propriétaire du chien, vient d’être licenciée par son patron qui n’a pas apprécié de voir une de ses cadres faire la une d’un important titre de New York pour des insultes antisémites proférées à l’encontre d’un policier qui plus est.
Car Chrissie Brodigan exerçait en qualité de vice présidente à Plum TV, une importante chaîne de télévision câblée présente aussi dans le multimédia. Il est clair que cette entreprise, pas très satisfaite de ce genre de publicité, a préféré prendre une mesure radicale avant de se faire taxer elle-même d’antisémitisme et de perdre des annonceurs.

Dans son extrême naïveté, Chrissie Brodigan s’en prend à l’institution policière qui aurait incité le Post à fabriquer des propos antisémites afin de couvrir les agissements d’un des siens. Elle devrait pourtant savoir que le New York Post n’a pas besoin de la police pour inventer des informations calomnieuses et qu’elle est en réalité confrontée à un phénomène de solidarité tribale qui ne lui laissera aucune chance de retrouver son emploi ni même de laver son honneur bafoué.
Il y a vraiment quelque chose de dieudonnesque dans ce qui lui est arrivé.

La propriétaire du chien arrêtée par un policier licenciée suite aux allégations d’antisémitisme
Par John Del Signore, Gothamist (USA) 9 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’altercation d’une résidente de Greenpoint avec un policier parce qu’elle portait son chien malade dans les couloirs du métro lui a fait perdre son emploi. Récapitulons : Chrissie Brodigan vice présidente chargée des médiats en ligne pour Plum TV explique qu’après son altercation avec l’agent Joel Witriol alors qu’elle essayait de porter son chien hors du métro, il l’avait arrêtée, pincé ses seins, donné des coups de poing dans le dos tout en lui disant «Si vous voulez vous comporter comme une femme, je vais vous traiter comme on traite une femme.» D’autres témoins ont corroboré la version de Brodigan mais un témoin et une source non identifiée ont indiqué au New York Post que Brodigan avait hurlé au policier hassidique «Enc.lé de juif, vous n’êtes même pas humain. Les juifs pensent que tout leur appartient.»

Brodigan avait d’abord dit que si elle avait crié sur Witriol, elle «ne se rappelait pas» avoir dit quoi que ce soit d’antisémite. (Le lendemain elle nous avait envoyé un courriel démentant fermement avoir dit quoi que ce soit d’antisémite à propos de l’identité juive de Witriol. D’autres témoins vont dans le même sens). Mais il semble que son démenti initial à la Reagan est ce qui lui a couté son emploi ; elle nous dit aujourd’hui :

J’ai été licenciée pour «propos équivoques» parus dans la presse. Mon patron [Chris Glowacki] menace de ne pas me proposer des conditions de licenciement agréables, dont l’assurance santé qui est essentielle parce que j’ai une fibrose kystique et il le sait. Il est mécontent que tout ça soit sorti dans la presse. Je pense qu’il a basé son jugement sur ce qui est perçu comme de l’intolérance [bigotry].

Ni Plum TV ni l’attaché de presse de l’entreprise n’ont répondu à nos demandes pour s’exprimer sur le sujet et nous n’avons rien reçu de la part de Reuven Blau, le journaliste du New York Post. Selon Reuven Fenton, son collègue au Post, Blau est celui qui a « trouvé » le mystérieux témoin Viane Delgado dans le court laps de temps entre le moment ou nous avons sorti toute l’histoire et celui ou l’édition imprimée du Post était sous presse. Aucun autre organe de presse n’a cité Viane Delgado et nous essayons encore d’obtenir une copie du rapport de police pour voir si Delgado y est mentionnée
Certes, Blau n’a aucune obligation de donner des précisions sur son témoin ou sa «source» ni même de répondre à nos appels téléphoniques, mais une source nous dit que le Post est plein de merde (notre source nous dit aussi que les chiens mordent les hommes). Ci-dessous la longue lettre ouverte de Chrissie à la presse au sujet de son licenciement.

Une lettre ouverte : Comment j’ai été diffamée par le New York Post et la police de New York

« Lundi 30 juin, j’ai été arrêtée abusivement et brutalisée physiquement par la police de New York. Il se trouve que l’officier qui m’a arrêtée et malmenée est le premier agent de police hassidique dans une force qui compte plus de 30 000 agents.
Dans les jours qui ont suivi l’incident, qui a reçu beaucoup de publicité, parce que des passants ont photographié l’arrestation et appelé la «police» à cause de la conduite inadéquate de l’agent qui procédait à l’arrestation et parce que j’avais eu le courage de défendre mes droits et de résister à cet abus avec le soutien de ces témoins oculaires, la situation s’est transformée en véritable cauchemar pour moi.
J’ai été accusée à tort d’être raciste [bigot] par le New York Post dans une pratique journalistique des plus irresponsables que j’ai jamais connues et maintenant j’ai été virée d’un emploi formidable que j’aimais sur la base des ces accusations vicieuses et ce qu’on présente comme mon incapacité à leur répondre avec «suffisamment de vigueur.»
Voilà ce qui est arrivé :
Deux jours après mon arrestation, le New York Post a publié un article pernicieux dans lequel des propos antisémites m’étaient attribués par un prétendu témoin.
Soit le Post a inventé l’existence de ce témoin qui, malgré les efforts du Gothamist comme de moi-même, n’a jamais pu être localisé, soit il a inventé son témoignage.
Des témoins ont assisté à la scène et ces témoins ne m’ont entendu tenir aucun propos antisémites et, sur ce point précis, ne se souviennent pas de la présence su témoin allégué par le Post. Je ne crois pas que ce témoin ait été présent sur les lieux ni qu’aucun témoin m’ait entendue tenir des propos antisémites.
La vérité est que calomnier la victime est une technique policière classique pour couvrir les abus et protéger le policier qui m’a arrêtée.
Je ne suis pas une intolérante [bigot], et les accusations d’intolérance sont si absurdes que je ne pensais même pas qu’il était utile d’y répondre.

Ma mise à pied et maintenant mon licenciement exigent que je clarifie les choses pour le public.
Pendant mon arrestation, je n’ai pas :
Proféré les mots «Jewish » ou «Jew»
Je n’ai pas dit, «Vous les Juifs, cous pensez que le monde vous appartient»
Je n’ai pas utilisé la phrase « Enculés de juifs... »
Je n’ai rien dit que n’importe quelle personne, raisonnable ou pas, aurait pu interpréter comme faisant référence de quelque manière que ce soit à l’évidente appartenance religieuse du flic qui me malmenait.
Les propos antisémites reproduits dans le New York Post ne sont jamais sortis de ma bouche le jour où j’ai été abusivement arrêtée et brutalisée physiquement. Et, pour être encore plus directe, ces mots et ces expressions n'ont JAMAIS franchi mes lèvres à aucun moment de ma vie. JAMAIS.

Je pense qu’en fin de compte la preuve sera faite que la police est impliquée dans le travail de calomnie du Post qui est une façon de couvrir la faute de la police.
Dans ces circonstances il importe que vous sachiez qui je suis :
Mon cursus universitaire à la George Mason University comprenait un premier cycle d’anglais avec une mineure en études afro-américaines sanctionné et une soutenance de mémoire sur le mouvement pour les droits civiques. Pendant mes études de 2ème et 3ème cycle, j’ai orienté mon cursus vers l’histoire des immigrants, des homosexuels, des lesbiennes, des noirs, des hispaniques, des handicapés et d’autres populations opprimées. Ma thèse de master puis de doctorat portaient sur la discrimination de genre et les droits des femmes dans le monde du travail. D’ailleurs, j’observe que mes principaux tuteurs pour mon doctorat étaient tous juifs.
J’ai consacré ma vie d’adulte à étudier et à soutenir les droits civiques des minorités.
Me calomnier en me traitant d’antisémite est à la fois lâche et une humiliation, une autre forme de brutalité à mon égard. J’attendais plus d’une communauté à laquelle j’ai consacré mes plus grands efforts.»

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