jeudi, juillet 30, 2009

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Trafic d'organes, ce que vos journaux ne vous ont pas dit

Vos journaux en ont parlé, même s'ils nont pas accordé à cette information l'importance qu'elle mérite. Car si, en effet, l'implication de rabbins dans des affaires de corruption de politiciens et de blanchimement d'argent ressortit, en dépit du caractère étrange de l'implication d'hommes du culte dans cette affaire, à des formes de délinquance classiques, il n'en va pas de même dans le cas du trafic d'organes dirigé par un certain Levy-Izhak Rosenbaum.
Dans ce dernier cas, nous touchons en réalité à une forme de crime auquel l'opinion un peu partout dans le monde est très sensible.
Pourquoi cette affaire n'a pas eu le retentissement qu'elle mérité a certainement à voir avec la crainte d'attiser des sentiments antisémites (au sens d'anti- juif). Après tout, le parlementaire sioniste Nissim Ze'ev n'écrit-il pas dans le Jerusalem Post du 27 juillet que l'opération du FBI était un cas d'antisémitisme?
Or, à mon avis, ces arrestations ne nous apprennent rien sur les Juifs ou le judaïsme d'une manière générale mais en disent long sur la nature de l'entité sioniste: une voyoucratie qui, naturellement est le havre idéal de toutes sortes de délinquants, en col blanc, en blouse blanche, en costume cravate etc.
Vous trouverez dans l'article ci-dessous une recension assez complète des indices qui convergent vers une responsabilité de l'entité sioniste dans un vaste réseau de trafic d'organes.
Toutes les informations présentées renvoient à des sources dignes de foi et montrent aussi que les voleurs d'organes, quand ils en ont la possibilité, n'hésitent pas à le faire sur les corps de leurs coreligionnaires en kaki.
Nous ne nous trouvons donc certainement pas là devant un texte antisémite. A lire jusqu'à la nausée (fin de l'article en particulier).
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Des bouchers : la vérité cachée sur le réseau israélien de trafic d’organes
Cannonfire (USA) 25 juillet 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri
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D’où viennent les reins ?
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Je parle des reins offerts par un « organiste » nommé Izzy Rosenbaum. Le FBI l'a coincé au terme d’une enquête pour corruption centrée sur des pots de vin versés à des politiciens du New Jersey (rien d’étonnant de ce côté là) et le blanchiment d’argent par des rabbins connus :
L’enquête a également touché Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, qui est accusé d’avoir organisé la vente d’un rein humain pour une transplantation. Selon le procès-verbal, Rosenbaum dit avoir fait l’intermédiaire pour la vente de reins pendant une dizaine d’années.
«Son boulot était de convaincre des personnes vulnérables de céder un rein pour 10 000$ qu’il revendait de son côté pour 160 000$, » déclare Marra.
Marra est un procureur fédéral impliquée dans ce dossier. Les informations parues dans la presse citées ci-dessus donnent à penser aux lecteurs que les «donneurs» étaient à la fois volontaires et indemnisés, et que cette transaction était purement privée. Mais des preuves substantielles indiquent que l’affaire est beaucoup plus inquiétante.Les reins étaient « donnés » de force par des victimes non consentantes
Le gouvernement israélien dirigeait la sinistre combine de Rosenbaum.
De grands hôpitaux américains ont participé en toute connaissance de cause à cette magouille
Avant d’en venir aux éléments probants, posons-nous deux questions simples : A qui exactement a-t-on pris ces reins ? Et quel genre de médecin extrairait le rein d’un patient sain ?
Je suis ce qu’on appelle un arrangeur [matchmaker], » avait déclare Rosenbaum à l’agent infiltré selon le procès-verbal de la plainte.
Si la transaction avait été réelle, affirment les autorités fédérales, elle aurait été le chapitre le plus récent des dix années de carrière de Rosenbaum en tant qu’intermédiaire dans une activité illicite. Dans tous les cas, il prélevait un échantillon de sang du receveur potentiel et le transmettait à un de ses associés dans une compagnie d’assurance qui pouvait l’analyser en laboratoire sans éveiller les soupçons. L’échantillon était ensuite expédié en Israël où des hommes de l’art étaient payés pour trouver un donneur compatible.
« Il ciblait des personnes vulnérables, » indique Mark McCarron, substitut du procureur fédéral de district. Rosenbaum arrangeait alors le voyage du donneur pour New York, dont l’obtention du visa, expliquent les autorités. Une fois le donneur rendu au USA, Rosenbaum fabriquait une relation entre le donneur et le receveur – une histoire que tous deux répéteraient aux professionnels de santé. Les deux pouvaient prétendre être associés en affaires par exemple, ou des amis proches dans une congrégation religieuse.
« Les hôpitaux semblaient être dans l’ignorance de la réalité, » déclare MCCarron.
Comme nous le verrons, nous devrions prendre cette affirmation avec d’énormes pincettes.
La lecture serrée de
l’intégralité de l’acte d’accusation contre Rosenbaum est troublante. Rosenbaum a craché le morceau à un informateur se faisant passé pour un acheteur potentiel d’organe. Pendant leurs discussions, un agent du FBI se faisait passer pour le secrétaire du client.
Examinons quelques extraits de l’acte d’inculpation. « CW » réfère à l’informateur dont le vrai nom est Solomon Dwek. « UC » réfère à l’agent « secrétaire. »
L’UC a demandé au défendeur Rosenbaum comment le défendeur Rosenbaum pourrait obtenir pour l’oncle d’UC, et le défendeur Rosenbaum a expliqué que le défendeur Rosenbaum pouvait envoyer un échantillon du sang de l’oncle d’UC en Israël pour trouver un donneur compatible potentiel. Le défendeur Rosenbaum a ajouté que « si vous voulez que les choses aillent plus vite, j’amène le donneur ici… L’hôpital est l’autorité capable de dire s’il est compatible ou pas. Pas moi, pas vous, pas lui ni personne.»
Le défendeur Rosenbaum a alors expliqué qu’il serait nécessaire de fabriquer une sorte de relation entre le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a déclaré que « nous mettons en place quelque chose – la relation. L’hôpital demande quelle est la relation entre « le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a poursuivi, «Alors nous présentons une relation, amis ou voisin, ou relations d’affaires, n’importe quelle relation.»
Le défendeur Rosenbaum a expliqué qu’il n’était pas médecin et qu’une fois qu’il a amené un donneur volontaire dans le pays, « ce n’est plus de mon ressort. » Il a ajouté que « Je m’en occupe [du donneur] après, après l’opération chirurgicale aussi.» Pressé sur ce dernier point, le défendeur Rosenbaum a expliqué que « Je le place quelque part, » pour prendre soin du donneur. Le défendeur Rosenbaum a ensuite déclaré : « Vous devez vous en occuper comme d’un bébé parce qu’il peut avoir un problème de langue ou peut-être pas.» Le défendeur Rosenbaum a expliqué la démarche pour trouver un donneur en Israël et déclaré que « il y a des gens là bas qui renchérissent la transaction… Une des raisons de son prix très élevé est qu’on doit arroser des gens tout le temps [terme yiddish shmear : réunir des gens dont on a besoin]. »
11. Le défendeur Rosenbaum a indiqué que parmi ceux qu’il fallait payer se trouvaient le donneur et les médecins en Israël qui doivent examiner le donneur avant d’ajouter les dépenses induites par le travail d’obtention du visa et les dépenses du donneur pendant son séjour aux Etats Unis.
Les seules preuves que le donneur est volontaire sont fournies par Rosenbaum, qui avait les motifs suivants pour mentir : Il devait soulager la conscience du receveur potentiel.
2. Il devait justifier les fortes sommes d’argent impliquées.
3. Il devait protéger les médecins et les hôpitaux impliqués dans l’opération. Rosenbaum savait qu’il s’était lancé dans un commerce risqué et que même s’il se faisait prendre, il lui fallait quand même protéger les hôpitaux et les médecins liés à ce misérable commerce.

Avons-nous des éléments de preuves que les donneurs étaient contraints ? Oui. En fait nous avons le témoignage d’un «témoin» de l’intérieur.
Nancy Sheperd-Hughes de l’université de Californie, Berkeley, a été et reste toujours très claire sur le rôle de Rosenbaum dans le réseau.
« Il est le principal intermédiaire étatsunien pour un réseau international de trafic d’organes, » dit-elle.
Parmi ses sources, un homme qui avait commencé à travailler avec Rosenbaum en s’imaginant qu’il allait aider des personnes dans une situation désespérée. Cet homme a alors commencé à voir les donneurs, ou pour être plus précis, les vendeurs, qui étaient ramenés de pays appauvris comme la Moldavie.
« Il dit que c’était affreux. Ces gens étaient amenés aux USA et ne savaient même pas ce qui était supposé se passer et ils volaient rentrer chez eux, et ils pleuraient, » raconte Scheper-Hughes.
Cet homme qualifiait Rosenbaum de «voyou» capable de sortir un pistolet, qu’il semblait avoir le droit de porter, pour dire aux vendeurs, « Vous êtes ici. Un accord est un accord. Maintenant, vous allez nous donner un rein ou vous ne rentrerez jamais chez vous’.
(Incidemment, la Moldavie est un petit pays limitrophe de l’Ukraine).

Scheper-Hughes, qui écrit un livre sur ce sujet, s’est présentée au FBI en 2002. Ses preuves avaient été écartées. Le Département d’Etat a publié en 2004 un rapport qui stigmatisait le trafic d’organes comme «légende urbaine.» Alors que les autorités d’autres pays ont agi en suivant ses pistes et procédé à des arrestations.
Scheper-Hughes a eu plus de chance en Afrique du Sud et au Brésil où l’institution judiciaire a corroboré ses découvertes et agi avec fermeté.
Mais le réseau a continué à fonctionner ailleurs. Scheper-Hughes a visité des villages moldaves dont «20 % des hommes adultes avaient été recrutés pour être des vendeurs de reins sur le même principe.»
Arrêtons-nous pour réfléchir à nouveau aux déclarations de Rosenbaum à l’informateur du FBI. Comment une personne sensée qui travaille dans un hôpital pourrait-elle gober l’histoire selon laquelle les receveurs – des Juifs Américains – assistaient à des offices religieux avec des Brésiliens et des Africains ?

Vous pouvez voir une conférence de l’héroïque Nancy Sheperd-Hughes
ici. La vidéo donne aussi son résumé qui est très impressionnant. Son témoignage devant une sous-commission de la Chambre des Représentants se trouve ici.

Brian Lehrer de NPR a interviewé Scheper-Hughes hier matin. Extrait :
J’avais commencé à remonter un réseau complet – un réseau criminel qui a tout l’air, a le parfum d’une sorte de mafia. Le quartier général de cette structure pyramidale se trouve en Israël, avec des intermédiaires en Turquie, à New York, à Philadelphie, à Durban, à Johannesburg, à Recife au Brésil, en Moldavie un peu partout. Et j’ai utilisé mes compétences dans l’enquête ethnographique pour sillonner le terrain et tenter d’assembler les pièces du puzzle.
Ce qui, à la fin, m’a conduite à identifier Isaac Rosenbaum comme étant l’intermédiaire principal d’Ilan Peri en Israël qui est le à la base, le cerveau de l’opération et qui est un type insaisissable. Les Israéliens ont essayé de le coincer de l’arrêter. Ils ont essayé de l’avoir pour fraude fiscale et il a fui en Allemagne. Je pense qu’il est revenu en Israël.

Un esprit cynique dirait que M. Peri a ce que le Mossad appelle «un cheval» qui court pour lui (en Israël, un « cheval » est un terme d’argot pour un gros bonnet qui offre une aide en sous-main). Même s’il est très peu connu du public, M. Peri et ses activités sont mentionnés
dans cet article de 2004.

Cet article fascinant de l’Agence France Presse apporte des informations de premier ordre. Un officier de l’armée israélienne en retraite nommé Geldaya Tauber Gady a été arrêté au Brésil pour sa participation à ce réseau international de trafic d’organes. (je suppose que les informations de Scheper-Hughes – qui ont été prises au sérieux au Brésil – ont mené à l’arrestation de Gady).
Il a expliqué au tribunal que le gouvernement israélien finançait l’opération. Et encore : Gady a déclaré au tribunal qu’un officiel du gouvernement israélien, identifié seulement comme Ilan, l’avait mis en contact avec un intermédiaire au Brésil…
Le témoignage de Gady devant le tribunal jette une lumière entièrement nouvelle sur le dossier Rosenbaum.

La couverture par la presse américaine a amené l’opinion à croire que le trafic de reins par Rosenbaum était simplement une affaire d’enrichissement personnel. Mais un ancien officier Israélien a déclaré sous serment que le gouvernement israélien dirige ce réseau .et que la tête du réseau – «Ilan» est à l’évidence Ilan Peri – agit en tant qu’agent de ce gouvernement.

(Maintenant je me demande : le gouvernement israélien était-il impliqué dans le blanchiment d’argent qui de faisait par les synagogues du New Jersey ?).
Franchement, je soupçonne Scheper-Hughes d’être au courant de l’intégralité du témoignage de Gady et de ses implications pour le dossier Rosenbaum. Elle a probablement choisi de se taire à ce sujet pour éviter de se décrédibiliser devant la presse américaine.
Dans la suite de l’interview avec Lehrer, Scheper-Hughes donne plus de détails sur ses découvertes en Moldavie. Dans des villages de ce pays, de nombreux hommes jeunes rapportent qu’on leur a dit qu’ils pourraient trouver du travail comme peintres en bâtiment dans d’autres pays (dont les Etats Unis). Une fois dans cet autre pays, on les forçait à donner un de leurs reins.
Selon l’informateur de Scheper-Hughes à l’intérieur de l’organisation de Rosenbaum, des Russes perdus et désorientés étaient transférés à New York par des intermédiaires Israéliens qui les contraignaient par la force des armes à «donner» leurs reins.

Scheper-Hughes : Ils m’ont donné les noms de ces hôpitaux, et c’étaient nos meilleurs hôpitaux !
Brian Lehrer: Et savaient-ils, professeur, qu’ils pratiquaient de la chirurgie rénale sur des gens qui ne participaient pas de leur plein gré et qui étaient exploités et menacés ?
Scheper-Hughes : Mon point de vue est, comment certains d’entre eux pouvaient-ils ne pas le savoir ? Les gens qui arrivaient, certains d’entre eux ne parlaient pas les mêmes langues, ils étaient très pauvres, ils étaient désorientés…Nous avons des règles. Nous avons des commissions de régulation des transplantations. Nous avons des règles éthiques. Et on ne laisse pas comme ça les gens sortir des clous
.
Elle en vient à citer l’hôpital Mont Sinaï, contre lequel elle a des preuves filmées. Elle a porté cette bande vidéo à l’attention de 60 minutes qui ne l’a pas diffusée. Plus loin dans l’interview, elle parle des opérations pratiquées au centre médical Albert Einstein. L’hôpital Mont Sinaï affirme que ses donneurs de reins «sont soumis à une évaluation approfondie pour leurs propres sécurité et bien-être.»
Des années durant, de nombreuses personnes ont accusé Israël de trafiquer les organes de Palestiniens. Les Palestiniens eux-mêmes ne doutent pas du caractère courant de cette pratique.
Malheureusement, beaucoup des sites web qui claironnent des accusations de vols d’organes par les Israéliens ont souvent une approche indéniablement antisémite. Certaines des allégations que j’ai eu à connaître s’avèrent en réalité fausses (j’écarterai par exemple tout ce qui émane d’une source aussi notoirement connue que La Voz de Atlan). Mais avant de classer toutes les accusations de ce genre de fantaisistes, considérez : aussi récemment qu’en 2004, le Département d’Etat a officiellement dénoncé comme un « mythe » l’affirmation qu’il existe un trafic d’organes aux Etats Unis. Comme nous le savons maintenant, ce « mythe » a une base réelle.

Les accusations destinées à faire taire d’antisémitisme ne devraient pas nous dissuader de mener une enquête honnête et sans préjugés sur le dossier israélien. J’observerai que ceux qui évoquent le trafic d’organes en Chine et en Inde ne sont pas accusés d’hostilité raciste envers les Chinois ou les Indiens.
Ce livre en ligne est d’une haute tenue et cite des sources fiables, dont Scheper-Hughes. Les références bibliographiques attribuent le récit qui suit à David Yallop, un auteur respecté.

Gaza, 8 février 1988

Khader Elias Tarazi, un Palestinien Chrétien de 19 ans, allait faire des courses à Gaza. Alors qu’il rentrait, deux sacs sur sa bicyclette, il traversa une route près d’une manifestation où des lanceurs de cailloux fuyaient les soldats de l’armée israélienne. Les soldats s’emparèrent de Khader et le frappèrent au corps et à la tête avec des matraques. Les commerçants criaient que Khader n’était pas dans la manifestation mais les soldats brisèrent une jambe et un bras de Khader. Ils continuèrent à le frapper puis le balancèrent contre le capot de leur jeep pour menotter Khader maintenant inconscient à la barre anti crash avant de leur véhicule. Ils roulèrent en freinant souvent brusquement, ce qui provoqua d’autres blessures dont une fracture de la colonne vertébrale, des traumatismes crâniens et son visage cognait sans arrêt contre le capot.
Le médecin de la prison militaire de Gaza refusa de soigner Khader à cause de la gravité des blessures et de lacunes dans les formalités administratives. Il fut emmené à la prison Ansar 2 et jeté dans une tente hébergeant 30 à 40 prisonniers. Les autres détenus Palestiniens hurlèrent qu’il devait être conduit à l’hôpital et les gardes leur répondirent en les obligeant à se déshabiller et à rester dehors dans le froid hivernal. Khaled décéda dans la tente et fut ensuite emmené à l’hôpital Soroka à Beer Sheba où son décès fut constaté.

La mère de Khader était à l’extérieur de la prison quand des responsables Israéliens ont nié avoir un prisonnier de ce nom à l’intérieur. Plus tard, ils reconnaîtront qu’il était à l’intérieur mais diront qu’il devait être très malade quand il est parti faire des courses car il était mort maintenant.
Les officiels Israéliens refusèrent de restituer le corps qui fut transféré à l’hôpital Abu Kabeer, officiellement pour une autopsie. Mme Tarazi a déclaré à David Yallop que pendant ce temps de nombreux organes ont été prélevés illégalement de son corps.
Aucune enquête n’a été menée sur le décès et la famille Tarazi s’est entendue dire que si elle continuait à demander une enquête elle aurait des problèmes. Cinq mois plus tard, des soldats et la police secrète rendirent visite au domicile des Tarazi, frappèrent le frère et le père de Khader et jetèrent le premier en prison.

Yallop est aussi la source pour ce qui suit :

Cisjordanie, 30 octobre 1988

Des Palestiniens Catholiques Romains qui quittaient la messe furent confrontés à l’armée israélienne et commencèrent à lancer des pierres. Iyad Bishara Abu Saada, 19 ans, fut tué par une balle en caoutchouc qui lui avait sectionné l’artère abdominale. La même chasse sinistre au cadavre s’ensuivit. Les proches de la victime échappèrent aux Israéliens et Iyad fut enterré quelques heures plus tard. De manière quelque peu prévisible, les Israéliens tirèrent des grenades lacrymogènes dans le domicile familial quatre jours plus tard. Mme Saada a déclaré à David Yallop que la pratique du prélèvement d’organes était courante et a cité des hôpitaux arabes et israéliens où, selon elle, les organes étaient retirés. Elle disait que des médecins, accompagnés de soldats, offraient de grosses sommes d’argents aux familles des tués.
Mary Barrett, une photographe de presse de Boston (je ne sais rien d’autre sur elle) a écrit ce
texte en 1990.

Le Dr Abu Ghazalah attribue l’étendue des craintes au sujet des vols d’organes qui s’est emparée de Gaza et de la Cisjordanie depuis le début de l’Intifada en décembre 1987 à plusieurs facteurs. « Il y a des indications que pour une raison ou pour une autre, des organes, particulièrement des yeux et des reins, ont été prélevés sur des cadavres pensant la première année ou le premier an et demi. Il y a eu tout simplement beaucoup trop de récits de la part de gens crédibles pour qu’il ne se soit pas passé quelque chose. Si quelqu’un a été tué d’une balle dans la tête et rentre à la maison dans un sac en plastique sans ses organes internes, qu’en déduiront les gens ?
Le médecin en arrive à dire qu’il y a eu « quelques incidents qui pointent dans cette direction » comme en 1990. Incidemment, le texte mentionne le Dr Yehuda Hiss, tout récemment accusé
de prélever sans autorisation des organes de soldats Israéliens morts.

Selon un article publié par Haaretz (une source qu’on ne peut pas accuser d’antisémitisme), les autorités roumaines ont accusé une agence israélienne d’adoption de participer à une conspiration de trafic d’organes à l’échelle internationale.
L’ambassade de Roumanie en Israël a demandé et obtenu du ministère israélien du travail et des affaires sociales, une liste de tous les enfants nés en Roumanie et envoyés en Israël pour y être adoptés ces dernières années. Les responsables Roumains cherchent à vérifier que tous ces enfants sont arrivés en Israël avec l’intégralité de leurs organes.

Terminons par l’histoire d’un don volontaire d’organe par un Palestinien.

En 2005, dans la ville de Jenine, l’armée israélienne a tué par balles un enfant Palestinien nommé Ahmed Khatib. Son père, affligé, avait autorisé à ce que divers organes de son fils puissent servir à sauver la vie d’autres enfants, Juifs ou Arabes. Une offre généreuse et humaine. Néanmoins, le père d’une fille juive dont la vie a été sauvée ainsi a déclaré qu’il ne permettrait jamais à sa fille de se lier d’amitié avec un Arabe – par crainte d’une mauvaise influence.

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posted by Djazaïri at 3:15 PM 4 comments

mardi, juillet 28, 2009

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Monument à Bamako en mémoire du martyr Palestinien Muhammad al-Dura

Via Angry Arab & The Arabist, cette photo d'un monument à la mémoire de Muhammad al-Dura à Bamako, la capitale du Mali.
On s'en souvient, Muhammad al-Dura, cet enfant Palestinien de 12 ans avait été assassiné dans les bras de son père par les terroristes sionistes le 30 septembre 2000.

La mise à mort de l'enfant avait été filmée par une équipe de France 2 dirigée par le journaliste Charles Enderlin.
Toute une entreprise négationniste a suivi la diffusion de ce reportage et certains sont même allés jusqu'à prétendre que Muhammad al-Dura a été vu vivant en train de vendre des tomates.




Ce monument de Bamako témoigne qu'à des milliers de kilomètres des lieux du drame, et des années après, le souvenir de ce meurtre est conservé dans la conscience musulmane. Et que le jour où les sionistes auront des relations normales avec l'ensemble du monde musulman ne saurait arriver hors la restauration du peuple Palestinien dans ses droits.

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posted by Djazaïri at 5:34 PM 2 comments

lundi, juillet 27, 2009

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Les pauvres jouent, les colons sionistes gagnent

Aux Etats Unis comme un peu partout dans le monde, beaucoup de gens aiment à s’adonner aux diverses formes de jeux de hasard dans l’espoir, c’est compréhensible, de décrocher un jour la timbale.
Si les riches font de gros paris sur les champs de courses ou vont flamber au casino, les moins aisés et les pauvres se rabattent plus volontiers sur des jeux où on mise surtout de petites sommes comme le loto ou les divers jeux à gratter proposés en France par la Française des Jeux.
Aux Etats Unis, il n’existe pas de monopole étatique sur les jeux qui sont donc proposés par des sociétés privées mais pas seulement. Ainsi, découvre-t-on dans l’article que je vous propose aujourd’hui, un Etat comme la Californie accorde à des associations des licences pour gérer des établissements de jeux pour peu que les gains en soient reversés à des bonnes œuvres.
Dans l’affaire qui nous intéresse, il s’agit d’un hall ou salle de bingo en activité dans une ville pauvre de Californie où vivent surtout ce qu’on appelle des Latinos, c’est-à-dire ceux qui parlent espagnol, mais ne sont pas Espagnols mais… Mexicains, Nicaraguayens, Dominicains etc. Je ne savais pas trop ce qu’est le bingo, mais c’est apparemment une sorte de loto où, dans le cas qui nous occupe ici, le gros lot s’élève à 500 dollars.
De petits gains pour de petites mises mais, comme dit l’adage, les petits ruisseaux font les grandes rivières et la salle de bingo rapporte des millions de dollars à son propriétaire.
Et comme on peut le lire, chaque dollar est dépensé utilement afin d’aider au logement de personnes qui en ont bien besoin. Peut-on en effet supporter qu’un colon fraîchement débarqué de Toronto au Canada, ou de Miami en Floride puisse passer plus que quelques semaines dans un appartement de Tel Aviv ou d’Eilat ?
Bien sûr que non ! C’est pourquoi l’argent des mal logés de la banlieue de Los Angeles peut et doit servir à offrir un logement décent à ces colons en manque d’espace fut-ce au prix de l’expulsion d’indigènes qui ne savent pas qu’ils ne sont pas chez eux.
Etrange paradoxe qui voit des pauvres, exploités par des riches, participer, le plus souvent inconsciemment, aux malheurs d’autres personnes ; sans qu’ils en retirent par ailleurs un bénéfice substantiel.
C’est Partouche [Baatouche], patron de casinos français qui disait, je crois : « Si vous voulez gagner au casino, il faut en acheter un.
»
Si pour l'heure, les colons sionistes gagnent, ils ne tarderont pas à s'apercevoir qu'ils jouent en réalité à la roulette russe.

Parier contre la paix : comment les dollars du bingo financent les colonies israéliennes
Par Chris McGreal, The Guardian (UK) 19 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Pour les parieurs gagnants qui sont en veine au hall de bingo caritatif d’Hawaiian Gardens au cœur d’une des villes les plus pauvres de Californie, le gros lot est de 500$. Les perdants s’en vont sans guère plus que l’assurance que leurs dollars iront à une bonne cause.
Mais les véritables gagnants et perdants vivent à des milliers de kilomètres de là, là où les bénéfices de ce tirage de nombres rituel du soir financent ce que des critiques qualifient de forme de nettoyage ethnique par des organisations extrémistes.

Chaque dollar dépensé au bingo par les habitants en majorité Latinos d’Hawaiian Gardens aux alentours de Los Angeles, contribue à financer des colonies juives sur le sol palestinien dans certaines des zones les plus sensibles de Jérusalem Est occupée, notamment le quartier musulman de la vieille ville, et dans des villes de Cisjordanie comme Hébron où l’armée israélienne a expulsé par milliers des Arabes de leurs propriétés.

Ces 20 dernières années, le hall de bingo a injecté des dizaines de millions de dollars dans ce que ses détracteurs – dont des rabbins qui officient dans le secteur d’Hawaiian Gardens – qualifient de stratégie motivée idéologiquement pour accaparer des terres pour Israël ainsi que pour subventionner des organisations américaines influentes et des thinktanks qui soutiennent les gouvernements israéliens les plus bellicistes.

Mais l’opération bingo, propriété d’un médecin juif millionnaire, Irving Moskowitz a pris un caractère plus significatif ces dernières semaines quand le président Barack Obama a fixé une limite à Israël en exigeant l’arrêt de la construction de colonies que la Maison Blanche considère comme un obstacle majeur à la paix. « Moskowitz prend des millions dans la ville la plus pauvre de Californie et les envoie dans les colonies, » explique Haim Dov Beliak, un rabbin qui officie à Hawaiian Gardens et qui fait partie des personnalités religieuses de Californie qui ont fait campagne pour bloquer le transfert des fonds vers les colonies.

« L’argent que Moskowitz met dans les colonies a changé la donne. Moskowitz a contribué à construire un noyau dur du mouvement de colonisation qui comporte peut-être entre 50 000 et 70 000 membres.
« Il ne paye pas tout mais il avance l’argent pour les avant-gardes qui créent les points de colonisation Ce qui lie les mains d’Israël. Ce qui lie les mains de l’administration Obama. Si l’administration veut être sérieuse avec l’arrête de la colonisation, elle doit commencer par Hawaiian Gardens.»

Moskowitz est un médecin retraité de 80 ans et un millionnaire orthodoxe qui a bâti sa fortune en achetant et en vendant des hôpitaux. En 1988, il a aussi acheté le hall de bingo en perte de vitesse d’Hawaiian Gardens qui, selon la règlementation californienne, ne peut servir qu’à des opérations à but non lucratif et donc, Moskowitz l’a placé sous l’aile d’une fondation caritative qu’il a créée à son propre nom.

La fondation, qui n’a pas répondu à nos demandes d’entretien, présente l’opération bingo comme d’un grand apport pour la communauté locale à travers des dons à de nombreuses organisations comme la banque alimentaire d’Hawaiian Gardens ainsi qu’à des bourses d’études. Elle a aussi donné de l’argent pour des actions de secours lors de catastrophes naturelles en Amérique Centrale, au Kosovo et aux Etats Unis.
Mais les déclarations d’impôts montrent que l’essentiel des dons va à ce que la fondation présente comme une «aide caritative» à un ensemble d’organisations en Israël.

«La disparition de nombreux parents du Dr Moskowitz pendant l’holocauste a renforcé sa conviction qu’Israël doit être maintenue en tant que refuge sûr pour le peuple juif dans le monde entier. En Israël, la fondation appuie toute une série d’organisations qui activent dans les domaines religieux, éducatif, culturel et de services d’urgence, » indique la fondation sur son site web.

Ce qu’elle ne dit pas c’est que la destination centrale des dons consiste en un certain nombre d’organisations juives déterminées à revendiquer le territoire palestinien pour Israël et à s’assurer que Jérusalem Est occupée restera entre les mains de l’Etat juif.
Beliak calcule que la fondation a donné aux colons juifs bien plus de 110 millions d’euros, à commencer par la construction il y a 20 ans de 113 logements sur des terres confisquées à des Palestiniens par le gouvernement israélien.

Beliak a participé au lancement de la Coalition for Justice in Hawaiian Gardens & Jerusalem pour arrêter le flux financier du hall de bingo vers les colonies juives. Ses recherches dans les documents fiscaux montrent que les dons de la fondation Moskowitz comprennent des bourses pour Beit Hadassah, une colonie juive militante au cœur de la ville cisjordanienne d’Hébron.
Des milliers d’Arabes ont été expulsés de leurs maisons et commerces autour de Beit Hadaasah soi-disant pour leur propre sécurité après l’assassinat non loin de là de 29 Palestiniens en 1994 par Baruch Goldstein, un colon d’origine américaine. Goldstein avait été lui-même tué et sa tombe est considérée comme un lieu saint par certains colons. Moskowitz a trouvé des excuses à l’acte de Goldstein en reprochant aux Palestiniens de l’avoir poussé à aller trop loin.

La fondation a également donné plus de 3,5 millions d’euros à Ateret Cohanim, une organisation de droite qui loge des Juifs dans le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. Dans d’autres secteurs de Jérusalem Est, Moskowitz a financé des colonies juives situées de manière à coincer ou à isoler des quartiers palestiniens dans le cadre d’une stratégie plus large du gouvernement israélien visant à assurer un contrôle total de la ville par les Israéliens.
«Moskowitz a été pionnier dans la tentative de rompre la continuité des centre de peuplement arabe dans Jérusalem, » explique Beliak. « Les conséquences sont radicalement différentes d’avec l’action d’acheter ici ou là une petite parcelle de terrain. Il s’agit d’orientations politiques et de faits sur le terrain et toutes les administrations [US] l’ont autorisé à le faire.»
Une des organisations les plus litigieuses parmi celles soutenues par Moskowitz est la Fondation City of David au cœur du quartier arabe de Jérusalem, où environ 1500 Palestiniens risquent l’expulsion au nom soi-disant de la préservation archéologique d’un site où ; selon l’organisation, le roi David aurait créé une ville y a 3000 ans.

Quatre ans plus tôt, Doron Spielman, directeur de la fondation City of David, avait dit au Guardian que « le but de notre organisation est d’accroître autant que possible la présence juive dans ce quartier… Nous ne pouvons pas escompter que des Juifs puissent y être en sécurité si c’est un quartier arabe.»

A cette fin, des Palestiniens ont été expulsés de leurs domiciles, parfois par la force des armes, tandis que d’autres se battent devant les tribunaux pour se cramponner à leurs biens.
Moskowitz ne fait pas mystère de son hostilité envers les Palestiniens. Il était opposé aux accords d’Oslo, les comparant à l’apaisement [des Nazis par Chamberlain]. En 1996, il avait déclaré au Los Angeles Times que les discussions de paix représentaient un «glissement vers des concessions, la reddition et le suicide d’Israël.»

Il avait été aussi un adversaire résolu du retrait des colons juifs de la bande de Gaza il y a quatre ans et avait fourni des fonds aux colons pour lutter contre ce retrait.
Actuellement, Moskowitz est en train de construire un hall de bingo bien plus grand à Hawaiian Gardens, ce qui augmentera le flux d’argent.

Beliak est particulièrement irrité par le fait que cette collecte de fonds se déroule sans interférences des autorités américaines. A contrario, dit-il, les associations caritatives musulmanes qui collectent des fonds pour aider les Palestiniens ont fait l’objet d’enquêtes ciblées, fermées et certains de leurs administrateurs emprisonnés parce qu’ils apportaient une aide humanitaire à Gaza aidant indirectement le Hamas.

« Après [le 11 septembre] 2001, il y a eu tout un discours sur la supposée manière dont les Musulmans [aux USA] utilisaient ces œuvres caritatives pour soutenir la violence.
« Rien de rie n’a jamais étayé substantiellement ces suppositions. Mais là, ils avaient une situation où quelqu’un utilisait de l’argent pour soutenir des colons, de l’argent en faveur de l’extrémisme, de la violence et ils l’ont complètement ignoré, » explique Beliak.

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dimanche, juillet 26, 2009

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Pressions sionistes pour ramener le silence sur Gaza

Le rapport de l’ONG Breaking the Silence a fait du bruit et nos journaux n’ont pu faire autrement que d’évoquer ces témoignages de soldats sionistes sur les « règles d’engagement » de leur « armée » à Gaza en décembre et janvier derniers.
Certes le commandement des terroristes sionistes a démenti et expliqué que Tsahal (sobriquet du gang armé sioniste) n’avait rien à se reprocher.
Ca c’est pour la galerie et, depuis, les choses sérieuses ont commencé pour les parrains de la mafia sioniste. On apprend ainsi que l’émissaire du gang sioniste à La Haye a fait pression sur la diplomatie néerlandaise pour que son ambassade cesse de subventionner, à hauteur de 19 995 € l’ONG susmentionnée à l’insu, comble de l’horreur, du chef de la diplomatie néerlandaise qui est par ailleurs un partisan résolu de la voyoucratie sioniste.


Pressions israéliennes sur les Pays Bas pour leur appui à une ONG financée aussi par l’Espagne
EFE – El Mundo (Esp) 26 juillet 2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

La diplomatie israélienne a exercé des pressions sur les Pays Bas pour qu’ils cessent de financer une ONG israélienne critique de l’action de l’armée de ce pays et qui reçoit également un soutien financier de l’Espagne, rapporte le quotidien Haaretz.

Harry Knei-Tal, ambassadeur d’Israël à La Haye, a rencontré la semaine dernière le directeur général de la diplomatie néerlandaise pour protester contre les aides à l’ONG « Rompre le Silence, » créée en 2004 pour lancer un débat sur le rôle de l’armée dans les territoires palestiniens occupés.

Selon ce journal, le ministre Néerlandais des affaires étrangères, Maxime Verhagen – un des principaux soutiens de l’Etat juif dans l’Union Européenne – ignorait l’existence de ce financement fourni par l’ambassade à Tel Aviv et qui s’élève à 19 995€, cinq de moins que la somme qui oblige à obtenir l’approbation de La Haye.
Verhagen a été contrarié et les Pays Bas remettent désormais en question le financement de cette ONG qui est particulièrement dans le collimateur des autorités israéliennes depuis qu’elle a diffusé, la semaine dernière, un rapport contenant les récits de 26 soldats qui ont partcipé à l’offensive israélienne sur Gaza en décembre et janvier derniers, au cours de laquelle 1400 Palestiniens ont péri, en majorité des civils.

Les témoignages parlent de brutalité et de non respect de la distinction entre combattants et civils, de l’absence de règles d’engagement du combat et de la règle du «tire si tu en as envie,» ainsi que du recours à des boucliers humains et au phosphore blanc dans des zones peuplées.

Financement

L’Espagne, le Royaume Uni, l’Union Européenne et le « New Israeli Fund » - une organisation sise à Washington qui promeut la justice sociale, l’égalité et le changement démocratique en Israël – financent aussi «Rompre le Silence.»

Haaretz précise qu’Israël « n’a pas encore contacté » les deux premiers mentionnés. Le porte parole du ministère israélien de l’intérieur, Igal Palmor, a refusé de commenter les informations de Haaretz, même s’il a précisé que «de manière générale » Israël trouve « extrêmement étrange » que « un gouvernement ami s’immisce dans la vie politique active d’un pays démocratique » en «finançant des mouvements politiques » et « d’opposition.»
Le directeur exécutif de l’ONG, Yehuda Shaul, dit ignorer les pressions en question et qu’aucune ambassade ne les a contactés pour leur annoncer des changements dans le financement.
Après avoir ironisé sur le «scandale» qu’impliquerait « le financement par des pays européens d’une organisation des droits de l’Homme, » Shaul relie les pressions à une « tentative de détourner l’attention du vrai débat : le comportement des troupes israéliennes pendant l’attaque sur Gaza.»

Il présise en outre que les subventions apportées par Madrid et Londres « ne vont même pas à l’analyse de ce qui s’est passé à Gaza mais à un travail éducatif dans des écoles, des centre de préparation à l’armée et à l’organisation de visites guidées» à Hébron et ses environs et au sud de la Cisjordanie.

Un quotidien israélien, le Jerusalem Post, avait publié la semaine dernière les sources de financement de «Rompre le Silence» en 2008.

L’ONG n’a pas l’obligation de rendre publique l’identité de ses donateurs, mais devant la requête du journal elle a répondu en considérant qu’elle n’avait «rien à cacher.»

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Quand un journaliste Britannique raconte ses vacances en Iran

Quand un journaliste n’est pas en service commandé, ça peut donner des choses intéressantes qui ont beaucoup à voir avec la liberté d’expression.
David Torrance se trouvait en vacances en Iran pendant la période électorale qui a vu des heurts violents entre partisans de M. Ahmadinedjad et partisans de son rival malheureux. Il n’est pas, c’est le moins que l’on puisse dire, un sympathisant du régime de M. Ahmadinedjad et il semble même avoir quelque indulgence pour le régime sioniste.
Il n’empêche qu’il nous décrit une situation bien différente de celle qui a fleuri dans nos médiats et renvoie une image d’une société aux antipodes de la caricature de l’axe du mal chère à George W. Bush et à ses amis néoconservateurs. Ce sont ces mêmes gens « charmants, bien éduqués » que d’aucuns, encouragés par Benyamin Netanyahu, voudraient bien voir écrasés sous les bombes de l’entité sioniste avec ou sans la participation des USA et autres puissances occidentales.
Certes, ces bombes seraient destinées au régime iranien… Ca, il faudra le dire aux enfants qui périront sous elles.

L’Iran n’est pas une destination touristique, pour des raisons évidentes. Peut-être devrait-elle en être une
Par David Torrance, Sunday Herald (UK) 26 juillet 2009

Iran : le journaliste Ecossais David Torrance passait des vacances en Iran au moment le plus fort de l’agitation politique dans ce pays. Dans ce récit personnel de voyage, il réfléchit sur sa rencontre avec une nation étrangement en contradiction avec sa réputation «d’Axe du Mal.»
Je suis arrivé à Téhéran cent ans exactement après l’occupation de la ville par les Nationalistes révolutionnaires pendant ce qu’on a appelé la Révolution Constitutionnelle. Les troupes Cosaques occupaient encore la place centrale de la ville, mais plus pour très longtemps. Le Shah de Perse fut déposé et finit ses jours en exil.

Un détour historique commode. Je le sais, mais il prouve que la violence dans les rues de Téhéran n’est en rien une nouveauté dans l’histoire contemporaine de l’Iran. Cette année marquait aussi le 30ème anniversaire d’une autre révolution, islamique celle là plutôt que constitutionnelle, dont les répercussions imprègnent encore les rues laides et polluées de la ville.
En conséquence, l’Iran est une destination de vacances improbable, qui a pourtant beaucoup à offrir. Téhéran est, pour le moins, riche en associations politiques tandis qu’Ispahan et Yezd sont des joyaux architecturaux du monde islamique protégés par l’UNESCO. Au sud, se trouve Chiraz d’où partent des touristes locaux (et quelques étrangers) pour visiter Persépolis, le monument étonnamment bien conservé du pouvoir impérial de Darius.

Mais en dépit des événements récents, à aucun moment je n’ai eu le sentiment de voyager dans une partie de ce que le président Bush avait mémorablement condamné comme «l’Axe du Mal,» ni dans ce que l’ancien président Iranien Rafsandjani présentait apparemment comme un pays «en crise» durant les dernières prières du vendredi à l’université de Téhéran. Seuls deux éléments venaient le rappeler : une affiche électorale déchirée de Moussavi dans le bazar d’Ispahan et la trace d’une ancienne recherche sur Google dans l’ordinateur d’un hôtel : «Où-est mon vote ?»

Pourtant, ce qui m’a frappé au niveau politique, c’est que la plupart des Iraniens sont aussi apathiques que les Ecossais quand on en vient aux inévitables conflits entre opposition et gouvernement. Les chauffeurs de taxi inclinaient plus à parler de leurs familles, les guides touristiques de leurs études toutes récentes ; et les passagers des trains de leur travail quotidien plutôt que du besoin de réformes libérales ou d’une plus grande démocratie.

Les Iraniens instruits sont, cependant, très conscients que leur pays a un problème d’image en Occident. La question « Comment voyez-vous l’Iran ? » revenait souvent et je la comprenais comme « Que pensez-vous de notre fou de président ? » Beaucoup ne sont manifestement pas des sympathisants du président Ahmadinedjad (« Il est mauvais pour les étudiants, » m’avait dit dans un train, un étudiant en droit, « il est mauvais pour l’Iran ») mais quand je demandais poliment s’il avait remporté honnêtement la dernière élection, la réponse sidérante était toujours un oui» sans équivoque.

Les élections en Iran ont rarement été entièrement libres ou honnêtes, je n’ai pourtant pas réussi à comprendre que les commentateurs Occidentaux aient accepté trop facilement les accusations de fraude électorale massive.

On peut considérer à Londres ou à Washington qu’Ahmadinedjad, mais ça ne signifie pas qu’il n’a pas de soutien [populaire] dans son pays. Ceci dit, il y a certainement eu quelques irrégularités ici ou là le jour du scrutin. « Il est parfaitement possible qu’il ait gagné, » m’explique un observateur averti de l’Iran. «Il a juste essayé de mettre la cerise sur le gâteau.»
Il reste pourtant difficile de convaincre que le régime d’Ahmadinedjad est moins répressif que celui de l’ancien Shah. Le musée Ehud Beret de Téhéran que j’ai visité, dresse le parallèle de manière tranchée. Logé dans l’ancien QG de la SAVAK, la fameuse police secrète du Shah, où étaient incarcérés et torturés les dissidents politiques, il ne fait pas particulièrement dans la subtilité. Des mannequins grandeur nature sont menottés aux barreaux tandis que d’autres scènes reconstituent – avec des détails à arracher des larmes – toutes les étapes horribles du processus d’interrogatoire.

Les Iraniens participant à la visite étaient captivés, et apparemment inconscients de l’évidente ironie. Plusieurs m’ont proposé de traduire le commentaire fait par un ancien prisonnier afin de s’assurer que je reçoive le message. « C’était un mauvais endroit, » m’informait un type ; « Qu’en pensez-vous ? » « Oui, vraiment mauvais, » opinais-je. « Que pensez-vous de notre révolution ? » ajoutait-il sur un ton inquisitorial. « Elle semblait avoir un soutien populaire, » fut mon inadéquate, mais nécessairement équivoque, réponse.

Autrement, cette rencontre avait été franchement sympathique. « Bienvenue en Iran, » c’était l’accueil habituel avant un flot de questions sur l’Ecosse, le Royaume Uni, ce que je gagnais et, bien sûr, ce que je pensais de l’Iran. Tout le monde, semble-t-il, apprenait –ou veut apprendre – l’anglais, même si visiter un pays anglophone relève pour la plupart de l’utopie.

J’ai vendu à un sympathique soldat Iranien un biller de banque écossais, tandis qu’à Chiraz un chauffeur de taxi m’a offert une cassette de sitar que nous avons écoutée pendant le trajet vers l’aéroport. «C’est bien de voir des Britanniques par ici,» m’a dit un marchand de tapis à Ispahan, « on n’en a pas vu beaucoup ces dernières semaine ; beaucoup de groupes de touristes ont annulé leurs séjours.» Il semblait sincèrement déçu.
Je n’ai ressenti qu’une seule manifestation d’hostilité. Alors que j’errais dans la gare routière de Chiraz le jour qui avait suivi une nouvelle éruption de violence dans la capitale, un chauffeur de taxi costaud, m’avait interpellé hargneusement, « Alors, vous allez à Téhéran ?» J’y allais, mais par pour y passer une journée de plus. Et quand je l’ai fait, en route pour Londres, la ville était inhabituellement tranquille. Lundi était férié, et la plupart des habitants de Téhéran se préparaient pour une journée de célébrations religieuses.

Sans surprise, il y a une part de propagande dans la gestion gouvernementale de l’information. Plusieurs quotidiens anglophones transmettent fidèlement la ligne gouvernementale (à la différence, semble-t-il, de plusieurs journaux en persan qui sont souvent à un article de la fermeture) ; tandis que la controversée chaîne satellitaire iranienne d’informations Press TV, tourne en boucle sur les écrans des hôtels.
A première vue, elle semble avoir un ton raisonnable et bénéficier de moyens enviables ; ce n’est qu’après l’énième émission détaillant les cruautés de l’Etat sioniste (Israël), sans oublier les interférences « étrangères » dans les affaires iraniennes que son agenda apparait évident. George Galloway y a même sa propre émission, une diatribe polémique ponctuée d’emails de Liverpool et d’appels téléphoniques d’expatriés Iraniens à Londres.

Mais d’autres aspects de la vie iranienne ne sont pas aussi oppressifs que ce qu’ils ont l’air au premier abord – le statut des femmes par exemple. Même si dans des villes conservatrices comme Yezd, on porte le voile intégral noir – une tenue détestable dans la chaleur estivale – dans la ville cosmopolite de Chiraz on ne porte en général que le foulard sur la tête et tellement repoussé en arrière que ce vêtement n’est plus guère que symbolique. Les femmes en Iran représentent environ 60 % des étudiants du pays et j’en ai vu beaucoup flâner aux alentours de l’université de Téhéran.

Les zones de tension à l’étranger, c’est assez naturel, se transforment souvent en des caricatures qui ont peu de relations avec la réalité. L’Iran en est un exemple. Pour des raisons évidentes, ce n’est pas une destination touristique mais peut-être devrait-elle en être une. C’est que ses habitants qui sont, pour parler d’une manière générale, charmants, bien éduqués et attirés par l’Occident prouvent aussi le danger qu’il y a à juger un pays par sa direction politique.

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samedi, juillet 25, 2009

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Au nom de la loi, Wanted: Oussama Ben Laden

Comme on le sait, Oussama Ben Laden est recherché pour un certain nombre d’attentats dont ceux du 11 septembre 2001 à New York et à Washington (Pentagone).

Comme on le sait ou du moins comme on croit le savoir car le FBI lui-même ne le sait pas.
Sur le site officiel du FBI, on peut trouver
l’avis de recherche concernant Oussama Ben Laden. Il n’y manque que la fameuse mention « WANTED » qu’arborait l’affichette que Josh Randall, alias Steve McQueen, arrachait invariablement sur le bureau du shérif pensant le générique de la fameuse série « Au nom de la loi.»

Au signalement du suspect, s’ajoutent les principaux méfaits qui lui sont reprochés : les attentats du 7 août 1998 contre les ambassades des Etats Unis au Kenya et en Tanzanie, attentats qui avaient causé la mort de plus de 200 personnes.
L’avis de recherche indique qu’Oussama Ben Laden est également soupçonné d’autres actions terroristes à travers le monde sans plus de précisions.
Nulle mention n’est faite des attentats du 11 septembre que vous ou moi reprochons à Ben Laden et à son organisation et qui ont justifié l’entrée en guerre des Etats Unis, du Royaume Uni, de la France etc. contre le régime des Talibans en Afghanistan.


Comme dit Jean-Marie Bigard, il y a de quoi être … troublé

Info rappelée par Information Clearing House

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jeudi, juillet 23, 2009

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Simon Wiesenthal ou le grand mensonge

Simon Wiesenthal, le grand chasseur de nazis n'était en réalité qu'un menteur. Ca, nous le savions déjà, mais la nouveauté c'est qu'aujourd'hui c'est un grand journal qui écorne sa légende.

L'auteur de l'article que je vous propose va très loin même si on sent qu'il en a encore sous la semelle comme on dit en jargon footballistique. Il ne peut en effet éviter de parler des aspects positifs de l'oeuvre de Wiesenthal comme si cette précaution était nécessaire pour que son entreprise d'éreintement du personnage puisse passer. Il n'empêche que sous l'humour anglais, on sent parfois percer un mépris indicible.

L'article est constitué d'extraits d'un livre que l'auteur vient de publier. Vivement une édition en français!

Le tissu de mensonges du grand chasseur de nazis

Simon Wiesenthal, célèbre pour sa quête de justice, a capturé moins de criminels de guerre qu’il ne l’a affirmé et a inventé une bonne partie de son
histoire pendant l’holocauste.

par Guy Walters, The Times (UK) 19 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Depuis le début des années 1960, le nom de Simon Wiesenthal est devenu
synonyme de chasse au Nazis. Son
statut est celui de saint laïque. Proposé à quatre reprises pour le prix Nobel de la paix, fait chevalier honoraire en Grande Bretagne, titulaire de la médaille présidentielle pour la liberté aux USA, de la Légion d’Honneur française et d’au moins 53 autres distinctions, il a été souvent crédité de quelque 1 100 ‘scalps’ de Nazis. On se souvient de lui surtout pour ses efforts pour pister Adolf Eichmann, un criminal de guerre des plus notoires.

Pourtant, sa réputation repose sur du sable. C’était un menteur – et un mauvais dans son genre. De la fin de la deuxième guerre mondiale à la fin de sa vie en 2005, il a menti de manière répétée sur sa traque supposée d’Eichmann ainsi que sur ses autres exploits en tant que chasseur de Nazis. Il concoctait aussi des histoires grotesques sur ses années de guerre et faisait des affirmations mensongères sur ses études universitaires. Il y a tant d’incohérences entre ses trois principaux mémoires autobiographiques et entre ces mémoires et des documents contemporains, qu’il est impossible de construire un récit fiable en se basant sur eux. Le peu de respect de Wiesenthal pour la vérité autorise à mettre en doute tout ce qu’il a jamais écrit ou fait.

Certains penseront que je suis trop sévère avec lui et que je cours le risque à titre professionnel de m’allier avec une vile bande de néo-nazis, de révisionnistes, de négateurs de l’holocauste et d’antisémites. Je me situe résolument à l’extérieur de ces positions sinistres et mon intention est de les écarter de la critique de Wiesenthal. Le personnage est important et complexe.
Si sa duplicité devait avoir un motif, elle était sans doute enracinée dans de bonnes intentions. Car ses mensonges ne sont pas les seules découvertes choquantes que j’ai pu faire en étudiant la fuite des criminels de guerre Nazis. J’ai constaté un manque de volonté politique de les pourchasser.
Beaucoup auraient pu être traduits en justice si les gouvernements avaient
voulu allouer même de faibles moyens à ce but.

C’est en partie grâce à Wiesenthal qu’on se souvient de l’holocauste et qu’il est bien documenté, et c’est peut-être son legs le plus important. Il a amené quelques Nazis devant la justice, mais certainement pas le nombre qu’il affichait et Eichmann n’en faisait pas du tout partie. La place manque cependant ici pour mon examen minutieux de ses prétentions en qualité de chasseur de Nazis. Je me limiterai à quelques épisodes célèbre savant et pendant la guerre qui sont au coeur du mythe Wiesenthal.

Il est né en 1908 à Buczacz en Galicie, possession à l’époque de l’empire austro-hongrois et désormais en Ukraine. Après la première guerre mondiale, Buczacz a changé maintes fois de mains, passant des Polonais aux Ukrainiens puis aux forces soviétiques. En 1920, Wiesenthal alors âgé de 11 ans avait été agressé à coups de sabre par un Ukrainien à cheval qui lui avait entaillé la cuisse jusqu’à l’os. Wiesenthal considérait la cicatrice comme une preuve parmi de nombreuses autres qu’il était protégé d’une mort violente par un “pouvoir invisible” qui voulait le garder en vie pour un dessein particulier.

Son milieu était idéal pour n’importe quel aspirant fabuliste. Comme beaucoup d’autres en Galicie, Wiesenthal avait passé son enfance baigné par le genre littéraire polonais du conte raconté en long et en large pendant les repas. Dans un endroit comme le Buczacz des années 1920, la vérité était un concept assez élastique. A 19 ans, il s’inscrit comme étudiant en architecture à l’université technique tchèque de Prague où il découvrit sa vocation de conteur et où il donna des one man show.

Ses études se passaient moins bien. Même si la plupart de ses biographies – dont celle qui figure sur le site web du centre Simon Wiesenthal – indiquent qu’il a obtenu un diplôme, il n’a en fait pas terminé ses études. Certainesbiographies affirment qu’il a obtenu un diplôme d’ingénieur architecte à l’école polytechnique de Lvov en Pologne, mais on ne trouve nulle trace de ses études là bas dans les archives publiques de Lvov et son nom est absent du registre polonaise d’avant-guerre des architectes et des ingénieurs en bâtiment.
Toute sa vie, il a prétendu frauduleusement avoir un diplôme; ses en-têtes de courriers le signalaient fièrement.

De même, il y a de grosses contradictions dans ses récits dramatiques de la seconde guerre mondiale. Il était à Lvov quand il tomba aux mains des Nazis en 1941. Il affirme que lui et un ami juif nommé Gross furent arêtes à 16h le dimanche 6 juillet, une des rares dates qui reste inchangées dans sa biographie toujours changeante. Chaque fois qu’il est si précis, cependant, il est généralement dans le mensonge.

Jetés en prison, ils furent mis dans une range de quelque 40 autres juifs dans une cour. La police auxiliaire ukrainienne commença à tire rune balle dans la nuque de chaque homme, progressant ainsi en direction de Wiesenthal. Il fut sauvé par le carillon d’une église appelant à la prière du soir. De manière incroyable, les Ukrainiens interrompirent leurs exécutions pour aller à la messe. Les survivants furent emmenés dans des cellules où Wiesenthal affirme s’être endormi. Il fut réveillé par un ami Ukrainien de la police auxiliaire qui le sauva, avec Gross, en leur disant de se faire passer pour des espions Russes. Ils furent interrogés avec brutalité – Wiesenthal perdit deux dents – mais furent libérés après avoir dû nettoyer le bureau du commandant.

Le récit de cette évasion sensationnelle – une des plus célèbres de Wiesenthal et qui a contribué à installer la notion de sa mission divine – est selon toutes probabilités complètement fabriquée. Il est certain que les Ukrainiens ont mené des pogroms brutaux à Lvov début juillet 1941 mais ils furent suivis d’une pause pour ne reprendre que le 25 juillet. Selon le témoignage que Wiesenthal a livré aux Américains qui enquêtèrent sur les crimes de guerre, il n’avait en fait été arrêté que le 13 juillet, parvenant à fuir grâce à un ‘pot de vin.’ En datant par la suite son arrestation le 6 juillet, son récit cadrait avec le calendrier des pogroms.

Vers la fin de l’année 1941, Wiesenthal se trouvait à Janowska, un camp de concentration près de Lvov. Charger de peindre des insignes Nazis sur les locomotives soviétiques, il se lia d’amitié avec Adolf Kohlrautz, l’inspecteur-chef de l’atelier, qui était secrètement oppose au nazisme. Le 20 avril 1943, Wiesenthal fut apparemment sélectionné à nouveau pour une exécution de masse. La SS de Janowska l’avait choisi parmi des juifs pour être fusillé pendant une célébration lugubre du 54ème anniversaire d’Hitler. Ils marchaient en silence vers une grande tranchée sablonneuse, de deux mètres de profondeur pour une longueur de 450 mètres. On pouvait y voir quelques cadavres. Contraints de se déshabiller, ils durent prendre en file indienne un corridor de barbelés appelé le tuyau pour être abattus un par un au bord de la tranchée.

Un coup de sifflet interrompit les tirs, suivi par un cri appelant “Wiesenthal!” Un homme de la SS nommé Koller approcha en courant et dit à Wiesenthal de le suivre. “Je titubais comme un homme ivre,” se souvenait Wiesenthal. “Koller me donna une paire de claques et me ramena à la réalité. Je marchais en sens inverse dans le tuyau, tout nu. Derrière moi, le bruit des tirs reprenait mais ils cessèrent bien avant que j’atteigne le camp.” De retour au camp; il retrouva un Kohlrautz rayonnant qui avait persuadé le commandant du camp qu’il était essentiel de garder Wiesenthal vivant pour peindre une affiche où figureraient un svastika et les mots “Nous remercions notre Führer.”

Selon Wiesenthal, le 2 octobre 1943 Kohlrautz l’avertit que le camp et ses prisonniers devaient bientôt être liquidés. L’Allemand lui donna, ainsi qu’à un ami, une autorisation pour se rendre dans une papeterie en ville, accompagnés d’un garde Ukrainien. Ils parvinrent à s’échapper par l’arrière-boutique tandis que le garde attendait devant.

Une fois encore, il semblait avoir trompé la mort de façon miraculeuse. Mais nous n’avons que sa parole. Selon Wiesenthal, Kohlrautz a été tué dans la bataille de Berlin en avril 1945. Il avait pourtant dit à un de ses biographes que Kohlrautz avait été tué sur le front russe en 1944. Et dans une déclaration sous serment faite en août 1945 sur les persécutions subies pendant la guerre, il omet complètement cette histoire. Dans ce document comme dans son témoignage devant les Américains en 1945, il mentionne Kohlrautz sans dire que cet Allemand lui avait sauvé la vie.

A partir de là, il est impossible d’établir une suite d’événements fiable dans le cours de la vie de Wiesenthal pendant la guerre. Avec au moins quatre versions très différentes de ses activités entre octobre 1943 et mi-1944 – y compris son rôle allégué en tant qu’officier résistant – d’importantes questions méritent d’être soulevées. Dans les années 1970 et 1980, certains,comme Bruno Kreisky, l’ancien chancelier Autrichien, ont accusé à plusieurs reprises Wiesenthal d’avoir collaboré avec la Gestapo. Les affirmations de Kreisky étaient étayées par des preuves non confirmées des gouvernements soviétique et polonais. Wiesenthal l’avait poursuivi en justice et gagné son procès.

Quelle que soit la vérité, en novembre 1944, Wiesenthal se trouvait à Gross-Rosen, un camp près de Wroclaw. Il a déclaré à Hella Pick, sa biographe, qu’il avait été forcé de travailler nu-pieds dans la carrière du camp et qu’il s’était rapidement aperçu que l’équipe de 100 prisonniers assignés à la brigade de travail fondait d’une personne par jour. Au bout de quelques jours, il acquit la certitude que son tour était proche. « Mon exécuteur était derrière moi,» se
souvenait-il, prêt à me briser le crâne avec une pierre. Je m’étais retourné et l’homme, surpris, avait lâché sa pierre qui m’écrasa un doigt de pied. Je criais de douleur.»

La rapidité de la réaction de Wiesenthal ainsi que ses cris lui ont apparemment sauvé la vie car il y avait une sorte d’inspection ce jour là – il pensait que ce devait être la Croix Rouge – il fut donc expédié vers le centre de soins d’urgence. Son orteil fut amputé sans anesthésie tandis que deux hommes le maintenaient. Le lendemain, Wiesenthal disait avoir été à l’agonie.
“Le docteur revint et vit que j’avais une cloque pleine de pus sur la plante des pieds. Il l’incisa alors et la gangrène gicla à travers la pièce.”

Encore une fois, un des “miracles” de Wiesenthal est sujet à caution. Tout d’abord, cette histoire n'apparaît dans aucune autre biographie ou déclaration.
Ensuite, si la Croix Rouge procédait vraiment à une inspection ce jour là, alors les SS auraient interrompu temporairement les exécutions. Et de fait, la Croix Rouge n’était pas autorisée à se rendre dans les camps à ce moment là.
Enfin, les conséquences médicales semblent hautement improbables.

Peu après, selon le récit de Wiesenthal, il parvint à marcher pendant 200 kilomètres à l’ouest de Chemnitz après l’évacuation de Gross-Rosen. Marcher avec un pied gangrené et un orteil récemment amputé aurait du être infernal. En guise de chaussure, il avait la manche d’un vieux manteau enroulée autour de son pied avec un peu de fil de fer. Un manche à balai faisait office de canne. Sur 6000 prisonniers évacués à pied, seulement 4800 arrivèrent à Chemnitz. Avec son pied infecté, Wiesenthal eut la chance de figurer parmi eux.

De Chemnitz, les prisonniers aboutirent au camp de Mathausen près de Linz en Autriche. Wiesenthal arriva là bas dans la nuit glaciale du 15 février 1945.
Dans “Des assassins parmi nous,” il raconte comment lui et un autre prisonnier, Prince Radziwill, s’étaient soutenus mutuellement pour monter les derniers kilomètres jusqu’au camp. L’effort était trop difficile et ils s’effondrèrent dans la neige. Un homme de la SS tira un coup de feu qui atterrit entre eux.
Comme les deux hommes ne se relevaient pas, ils furent laissés pour morts par une température inférieure à zéro. Quand les camions arrivèrent pour ramasser ceux qui avaient péri pendant la marche, Wiesenthal et Radziwill,
inconscients
, furent jetés sur une pile de cadavres. Au crematorium [four crématoire], les prisonniers préposés au déchargement des corps réalisèrent qu’ils étaient vivants. Ils furent placés sous une douche froide [température > 0] pour les
dégeler et Wiesenthal fut emmené au Bloc VI, “le bloc de la mort” pour les malades condamnés.

En 1961, interviewé pour les archives de Yad Vashem par le journaliste Israélien Haim Maas sur ses années de guerre, Wiesenthal indiquait que l’infection de son pied était à ce moment devenue bleu-vert et s’était étendue au genou. Il est resté étendu dans le bloc de la mort pendant trois mois jusqu’à la fin de la guerre. Trop faible pour sortir du lit, il prétend avoir survécu – incroyablement – avec 200 calories par jour, simplement avec le morceau de pain ou de saucisson qu'un ami Polonais lui faisait passer en douce.

Mathausen fut libéré le 5 mai 1945. Malgré son poids d’à peine 50 kilos,Wiesenthal s’était rué dehors pour accueillir les tanks américains. “Je ne sais pas comment j’ai réussi à me lever et à marcher. S’il était capable de marcher, c’est que sa jambe gravement infectée avait du être soignée les trois mois précédents, soit par amputation, soit par antibiotiques. Nous savons qu’il n’a pas été amputé et que le traitement par antibiotiques n’était pas courant pour les malades Juifs dans les camps de concentration. Une fois encore, c’est comme si un miracle s’était produit.

La rapidité du rétablissement de Wiesenthal est si étonnante qu’on peut penser qu’il n’était pas aussi malade qu’il l’a prétendu. Vingt jours seulement après sa libération, il écrivait au commandant Américain du camp pour demander s’il pouvait être impliqué dans l’assistance aux autorités US chargées d’enquêter sur les crimes de guerre. Affirmant avoir séjourné dans 13 camps de concentration – il n'a en réalité été dans pas plus de six camps – Wiesenthal livra une liste de 91 noms de ceux qu’il sentait responsables de ces “souffrances incalculables.”

Selon la plupart des récits, Wiesenthal avait demandé s’il pouvait se joindre aux enquêteurs Américains sur les crimes de guerre, mais ils refusèrent, lui disant qu’il n’allait pas assez bien Après avoir pris un peu de poids, il revint à la charge et fut assigné à un capitaine avec qui Wiesenthal affirme avoir capturé son premier “scalp,” un garde SS geignard nommé Schmidt.
Il y en eut beaucoup d’autres dans les semaines qui suivirent,” écrira plus tard Wiesenthal. “Il était inutile d’aller loin. On butait pratiquement sur eux
en marchant.”

Un curriculum vitae rédigé après la guerre ne mentionne pas son travail pour les Américains mais cite son activité en tant que vice-président du Comité Central Juif à Linz, en zone d’occupation américaine. Sa tâche était de dresser des listes de survivants que d’autres survivants pourraient consulter pour la recherche de leurs proches.

Pendant au moins un an après la fin de la guerre, une autre tâche de Wiesenthal était d’exercer de fortes pressions pour ses coreligionnaires juifs; il devint président de l’Organisation Internationale des Camps de Concentration, qui siégeait à Paris. Il avait également noué des contacts avec le Brichah qui envoyait clandestinement des Juifs d’Europe vers la Palestine.

Ce n’est pas avant février 1947 qu’il créera l’organisation qui l’a rendu célèbre, le Centre de Documentation et d’Histoire Juives à Linz. Son but était de collationner des informations sur la solution finale en vue d’obtenir des poursuites contre des criminels de guerre. Wiesenthal affirmait l’avoir créé à cause de propos antisémites tenus par un officier Américain, ce qui l’amena à réaliser que les alliés ne pourchasseraient pas les nazis autant qu’il était nécessaire de le faire.

C’est triste, mais il avait raison. Lui et son équipe de 30 bénévoles ont circulé dans les camps de personnes déplacées rassemblant des preuves sur les atrocités auprès d’anciens prisonniers de camps de concentration. En tout, l’équipe de Wiesenthal a compilé 3 289 questionnaires, un exploit bien plus extraordinaire que tout ce que les alliés ont pu réussir.

Wiesenthal est mort en 2005 à l’âge de 96 ans et a été enterré en Israël. Les hommages et les panégyriques furent nombreux et excessifs, et à l’époque il aurait pu être mesquin de le diminuer devant les nombreux aspects positifs du rôle qu’il a joué. C’était fondamentalement un homme de spectacle et quand il a trouvé son rôle de leader mondial des chasseurs de nazis, il l’a bien joué. Comme c’est le cas avec de nombreux spectacles populaires, il était impossible pour les critiques de dire au public que le Grand Show Wiesenthal était à peine plus qu’une illusion. En fin de compte c’était une illusion montée pour une grande cause.

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"Tuez Khaled", ou la pratique de la censure en démocratie libérale

En 1997, les services secrets sionistes (Mossad) avaient tenté d’assassiner en l’empoisonnant Khaled Meshaal le leader du Hamas qui était l’hôte du roi de Jordanie.
Cette affaire fait curieusement l’objet d’une large amnésie dans la presse française (faites une recherche dans google si vous ne me croyez pas). Amnésie qui sera peut être résorbée si «Kill Khalid», un livre du journaliste Australien Paul McGeough vient à être proposé en langue française. McGeough traite en effet à fond de ce dossier qu’il replace d ans le contexte de l’émergence du Hamas en tant que force incontournable dans l’espace politique palestinien et international.
Justement, The First Post en Grande Bretagne s’interroge sur le sort fait à ce livre par la presse britannique car si l’ouvrage a trouvé un éditeur, il peine à trouver des journaux pour en rendre compte dans ce qu’on appelle les revues critiques et a également du mal à se frayer un chemin vers les étagères des libraires.
Or, non seulement McGeough est un journaliste réputé mais, si on en croit The First Post, le livre est de qualité. Avis d’ailleurs partagé par une critique élogieuse aux Etats Unis.

Alors que se passe-t-il au Royaume Uni ? The First Post est magnanime car autant que les groupes de pressions sionistes, il incrimine la crise économique qui empêcherait les journaux d’assumer le travail de justifications que ne manqueraient pas de leur infliger les mêmes groupes de pression. Et ceci concernerait tous les sujets portant à polémique...
Or, nous savons bien ce qu’il en est puisque les mêmes journaux qui évitent de parler de ce sujet controversé n’hésitent pas à affronter des groupes de pression ou certains secteurs de la population comme on l’a vu au moment de la publication des caricatures de Mahomet.

En somme, nous avons là encore une illustration de la manière dont la censure opère dans les démocraties libérales.


Khaled Meshaal, malade après avoir été empoisonné

par des agents du Mossad, est transféré à l'hôpital


Malgré des critiques élogieuses aux Etats Unis, le livre de Paul McGeough sur une tentative d’assassinat ratée du Mossad a été ignoré par les médiats britanniques.
Par Philip Knightley, The First Post (UK) 21 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri


En avril dernier, Quartet Books a publié « Tuez Khaled : l’échec de l’assassinat de Khaled Meshaal et l’ascension du Hamas » [Kill Khalid: The Failed Assassination of Khalid Mishal and the Rise of Hamas]. Il a été écrit par le correspondant de guerre Paul McGeough, un spécialiste du Moyen Orient.
La sortie du livre aux USA a été accompagnée de critiques enthousiastes. J’avais entendu parler de McGeough et même si je ne le connaissais pas, quand on m’a demandé d’écrire une citation pour la jaquette du livre, j’ai lu le manuscrit et ai été heureux de le faire.

J’ai découvert un livre exceptionnel et des plus passionnants – une histoire politique sérieuse que l’auteur a rendue sous la forme d’un thriller à rebondissements. Au coeur de l’ouvrage, se trouve le récit de la manière dont, en 1997, les services secrets israéliens du Mossad ont tenté d’assassiner Khaled Meshaal, le chef du Hamas, en plein jour dans les rues d’Ammam en Jordanie. Sous couvert d’ouvrir une canette de coca-cola, les assassins avaient pulvérisé un poison violent dans son oreille.

Mais les agents du Mossad n’avaient pas pu s’enfuir. Les gardes du corps de Khaled [Meshaal] réussirent à en capturer deux et les autres durent se réfugier dans l’ambassade israélienne. Alors que Meshaal sombrait dans le coma, des troupes jordaniennes cernèrent l’ambassade israélienne et, après les protestations d’un roi Hussein de Jordanie furieux, Bill Clinton fit pression sur le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’il tente de régler le problème.

Netanyahu avait d’abord affirmé qu’il était trop tard pour annuler les effets du poison. Mais quand Hussein ajouta la menace qu’en cas de décès de Meshaal, les agents du Mossad détenus par la Jordanie seraient tous pendus, l’antidote fut rapidement fourni. Meshaal survécut, de justesse, et le cadre de son ascension politique phénoménale était mis en place.
Contenant des entretiens avec tous les acteurs importants, dont une rencontre sans précédent avec Meshaal lui-même, le livre de McGeough retrace l’histoire du Hamas à travers une décennie d’attentats suicide, de luttes politiques internes et d’accroissement du soutien populaire, culminant avec le bataille pour Gaza en 2007 et l’impasse politique actuelle.

C’est un livre sérieux avec un message important sur une des zones du monde les plus sensibles. Après deux excellentes revues dritiques – dans la London Review of Books et dans le Times Literary Supplement – il a été pratiquement ignoré.

Le responsable de Quartet Books, Naim Attallah, s’en est inquiété au point de contacter les rédactions littéraires de toutes les publications importantes. La plupart lui ont dit ne pas envisager de rendre compte du livre. De plus, ses agents commerciaux l’ont informé que certaines librairies étaient réticentes à l’avoir même en stock.

Attallah a alors émis un communiqué de presse accusant les milieux du livre d’une « tactique non dite » pour limiter la circulation du livre auprès du public en raison d’une décision de « rejeter le Hamas dans la trappe des ‘organisations terroristes’ sans prendre sérieusement en considération ses aspects valables en tant que voix partie prenante au débat.»

Il a ajouté : «Quiconque espère la paix au Moyen Orient doit certainement admettre que le Hamas est complètement partie prenante de toute avancée vers un accord de paix. Aucun progrès ne peut être accompli sans son implication.»
Il est difficile d’identifier les motivations d’organisations pour leur inaction dans n’importe quelle controverse. Mais il me semble que dans ce cas, l’establishment littéraire britannique doit répondre. Je pense qu’il a développé un état d’esprit défavorable à la controverse. Le Hamas a été désigné comme une ‘organisation terroriste.’ A partir de là, rendre compte d’un livre sur une ‘organisation terroriste’ amènerait un critique littéraire à prêter le flanc à la critique.

En outre, cela pourrait provoquer les protestations d’une des nombreuses organisations qui soutiennent Israël. Il faudrait y répondre.
Des memos devraient être échangés et des lettres écrites.

Dans une époque de coupes dans le personnel et le budget, plus d’un chef de rubrique littéraire doit être tenté de décider que rendre compte d’un livre prêant à controverse tel que 'Kill Khalid'.

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posted by Djazaïri at 3:52 PM 0 comments

lundi, juillet 20, 2009

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Non, Jérusalem n'est pas la capitale de l'entité sioniste

Contrairement à ce que de nombreux sionistes veulent bien croire, l’existence de l’entité sioniste pas n’est pas garantie par le droit international.
Ce n’est en effet pas pour rien que les sionistes insistent pour que les Palestiniens reconnaissent leur entité comme un Etat juif ; seul en effet un tel acte fixé juridiquement par un accord bilatéral palestino-sioniste serait de nature à garantir en droit, et non seulement de facto, l’existence de l’entité dans des frontières qui restent certes à définir.
Si cet aspect de la problématique du conflit proche-oriental échappe à de nombreux citoyens, la situation est plus claire quand on en vient au statut de Jérusalem. En effet, très peu d'Etats, et certainement pas les USA ou la Grande Bretagne, reconnaissent Jérusalem comme capitale de l’entité sioniste.
Ceci se traduit par la quasi absence d’ambassades étrangères à Jérusalem mais aussi, c’est ce que vient de découvrir un ressortissant Canadien, par le refus de délivrance de passeports portant conjointement la mention « Jérusalem, Entité sioniste» pour le lieu de naissance.
Refus qui témoigne que certains secteurs des administrations de grands Etats refusent d’entériner en droit ce que les sionistes considèrent comme des faits accomplis qui devraient être entérinés juridiquement. On voit d’ailleurs dans cet article que les USA appliquent la même politique que le Canada, alors qu’ils ont toujours été plus en pointe dans le soutien au sionisme.
On notera l’argumentation spécieuse du plaignant qui invoque une entrave à la liberté religieuse et une pratique discriminatoire ; et c’est sur ces points que la Cour Suprême du Canada a répondu.
Encore un exemple du culot sioniste.


Refus de le Haute Cour canadienne dans l’affaire du passeport mentionnant Jérusalem
Jewish Telegraphic Agency, 20 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Toronto (JTA) – La Cour Suprême du Canada a refusé d’examiner en audience l’affaire d’un Juif Canadien qui demandait à ce que son passeport mentionne pour son lieu de naissance « Jérusalem, Israël.»
Eliyahu Veffer de Toronto a fait appel auprès de la haute cour après que d’autres instances judiciaires ont conclu que la politique d’Ottawa de noter un lieu de naissance simplement comme «Jérusalem,» sans mention du pays ne violait pas sa liberté de religion et n’était pas discriminatoire à son égard.
La haute cour n’a pas motivé son refus du dossier Veffer. Mais dans un document présenté à la cour, Michael Bell, ancien ambassadeur canadien en Israël, indique que le pays « s’oppose à l’occupation de Jérusalem Est par Israël et ne reconnaît pas la souveraineté israélienne sur une quelconque partie de la ville de Jérusalem telle que définie dans le plan de partition de l’ONU.
Le gouvernement ajoute que dès lors que sa politique s’applique également aux Palestiniens, elle n’est pas discriminatoire envers les Juifs Canadiens nés dans cette ville.
David Matas, l’avocat de Veffer, a soutenu que la politique canadienne actuelle n’existe que depuis 1976.
« De 1948 à 1976, le Canada a autorisé la mention «Jérusalem, Israël» dans les passeports canadiens pour Jérusalem Est et Ouest, sans aucun impact apparent sur la perception de la neutralité canadienne,» a-t-il dit.
Matas a ajouté que les personnes nées dans d’autres villes disputées sont autorisés à choisir le nom du pays à inclure dans leur formulaire de demande de passeport. La seule exception, dit-il, est Jérusalem.
Ce refus intervient quelques jours après qu’une cour d’appel de Washington aux USA ait refusé d’étudier une affaire présentée par les parents d’un garçon né à Jérusalem qui s’est également vu interdire la mention « Israël » sur son passeport américain.

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dimanche, juillet 19, 2009

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Une avancée médicale du Mossad

Une société biomédicale sioniste aurait inventé un dispositif de type patch capable de prévoir l’imminence d’une crise cardiaque.
Une telle innovation dans le domaine du soin ne peut évidemment que se monnayer à sa juste valeur, ce qui justifie la valorisation de la société SafeSky qui a conçu ce dispositif et explique pourquoi MSI, une multinationale anglo-taïwanaise a manifesté son intention de la racheter.
A la clef, de nombreuses vies sauvées et une rémunération méritée pour les dirigeants de SafeSky. Parmi ces derniers, nous trouvons un certain Hagai Hadas, ancien dirigeant du Mossad et négociateur désigné par Benyamin Netanyahu pour obtenir la libération de Gilad Shalit, le terroriste sioniste détenu par le Hamas.
Le problème est que l’invention est bidon et que les brevets prétendument déposés n’existent que dans les déclarations des dirigeants de l’entreprise. Et que MSI n’a jamais fait d’offre d’achat pour SafeSky.
Et qu’en compagnie de l’ancien cadre du Mossad, nous trouvons à la tête de SafeSky, un dénommé Arik Klein, escroc patenté de son état.
Voilà qui en dit long sur les mœurs sionistes où seul l’appât du gain vient rivaliser avec le goût du sang.
Selon le
Jewish Chronicle, Hadas aurait été grugé ; il ne serait qu’une victime de la fraude montée par Arik Klein. Vous lirez plus bas cependant que le 8 juillet Hadas défendait la réalité du contrat concernant la société qu’il co-dirigeait avant d’en démissionner devant l’évidence de l’escroquerie.
Le Jewish Chronicle se pose une bonne question : comment ces cadres ont-ils pu être bernés si aisément ?
La réponse tient probablement à la cupidité des uns et des autres car, comme le dit un homme d’affaires sioniste qui avait été approché pour investir dans SafeSky :

“Ca semble incroyable de voir tant d’opérateurs expérimentés bernés aussi facilement, mais quand quelqu’un se trouve devant la perspective de faire autant d’argent en si peu de temps, il est difficile de résister“.
Et on peut se dire que la réputation du Mossad est surfaite ou du moins liée à une époque révolue.

Intrigue autour de la vente du brevet d’un patch israélien contre les crises cardiaques
Jerusalem Post, 8 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Des informations sur une transaction de 370 millions de dollars dans le domaine biomédical qui ont mis le marché israélien en effervescence semblent loin de l’affaire que les médiats se sont empressés de présenter comme conclue.

Lundi, des informations télévisées et des articles de presse ont annoncé ce qu’ils ont qualifié de plus grosse cession de l’histoire israélienne : la vente par Safe Sky Software, la start up de Bnei Brak, d’un tiers des parts pour un brevet pour un patch de prévention des attaques cardiaques, à la société britannique MSI.

Le lendemain, le contrat supposé avait perdu toute réalité quand on a su qu’un des partenaires de l’entreprise, Arik Klein, qui a séjourné en prison pour fraude, avait fabriqué une fausse correspondance par courriel dans laquelle il prétendait représenter MSI, l’acquéreur.
La tromperie a pris une autre dimension quand on a découvert que Haggai Hadas, l’ancien cadre du Mossad récemment nommé par Netanyahu pour mener les négociations concernant Gilad Shalit, le militaire israélien captif, est un des directeurs de SafeSky et que son PDG est Gabi Picker, un ami d’enfance du premier ministre Binyamin Netanyahu.

Les services du premier ministre ont publié mardi une déclaration affirmant que «les affaires privées d’Hadas, dont ses activités commerciales, étaient sa propre responsabilité, n’étaient connues que de lui et n’entretenaient aucune relation avec son rôle public.»
Hadas, Picker et Amos Buchnik, le fondateur de SafeSky ont insisté ce mardi pour affirmer que la transaction avait été réellement conclue.

“Il y a un accord,» a declaré Buchnik à la radio de l’armée. « Nous n’avons à en répondre devant qui que ce soit.»
Un porte parole de l’entreprise britannique a indiqué n’avoir aucune connaissance de l’accord. «Le problème est géré par notre service juridique, » a-t-il déclaré à Globes.

Selon la compagnie israélienne, cette dernière a développé et breveté le Life Keeper – un petit patch qui contrôle le rythme cardiaque et est capable de détecter ses importantes variations et de prévenir de l’imminence d’une attaque cardiaque une demie heure à l’avance.
« Le patch est [très efficace]. Nous avons confiance en ce produit,» a déclaré Buchnik. « Quatre brevets ont été déposés pour ce patch et, si nécessaire, nous vous les montrerons.»

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