Le ministre Britannique, son petit ami et le lobby sioniste (le pouvoir, le cul et l'argent)
Le hasard a voulu que dans deux posts distincts, je vous ai entretenu récemment d'une amitié particulière de Liam Fox, ministre de la guerre Britannique, champion de la lutte pour le droit des gens en Libye, et de Bicom, une officine sioniste implantée en Grande Bretagne avec pour mission de dompter la presse. Ce qu'elle fait plutôt bien.
Voilà maintenant que nous apprenons qu'il existe un lien entre Liam Fox et Bicom et que ce lien n'est autre que le petit ami du désormais ex ministre, Adam Werritty.
C'est que le scandale a enflé en Grande Bretagne et Liam Fox a été obligé de démissionner pour éviter de finir limogé. Et on en sait maintenant plus sur son petit ami Adam Werritty.
On sait en effet maintenant que le train de vie d'Adam Werritty, 34 ans, était financé par une organisation à "but non lucratif" nommée Pargav.
Comme vous le savez sans doute, les dons à des organismes à caractère non lucratif ouvrent généralement droit à des déductions fiscales. Ce qui est une bonne chose quand ces organismes viennent en aide aux sans logis ou subventionnent des projets de recherche universitaire par exemple.
Adam Werritty n'est pas exactement un sans logis, ni un jeune universitaire méritant, ce qui n'a pas empêché Pargav de lui allouer depuis octobre de l'an dernier la modique somme de 147 000 £ (environ 167 000 €) afin de permettre à ce proche de Liam Fox de voyager vers des destinations où, heureux hasard, il retrouvait son ami le ministre.
Bien sûr, Adam Werrity est en fait à la tête de Pargav dont il est le seul à bénéficier des subsides.
L'argent, selon les donateurs, était supposé contribuer à stimuler des initiatives pour la paix. Dans le même temps, il payait les hôtels cinq étoiles et les voyages en première classe de Werritty. Et à certaines de ses destinations, il rencontrait Fox en compagnie de chefs d'Etat et de généraux étrangers.
Si c'est pour favoriser la paix dans le monde, il n'y a vraiment rien à redire.
Sauf que quand on regarde qui sont les contributeurs financiers d'Adam Werritty, on peut quand même se poser quelques questions. Ces derniers sont au nombre de six et ont mis chacun 35 000 £ au pot.
Le magazine L'Express fait un topo assez complet sur cette affaire et nous parle du rôle d'une société d'investissements immobiliers
Tamares Real Estate, détenue par Poju Zabludowicz, également à la tête d'une société de lobbying agissant au Royaume-Uni, mais cette fois pour le compte d'intérêts israéliens.
Tiens, tiens, curieux hasard
Nous avons déjà croisé Poju Zabludowicz sur ce blog.
Ce milliardaire Finlandais établi au Royaume Uni n'est autre en effet que le patron de Bicom, une organisation (à but non lucratif elle aussi!) chargée de driver les journalistes Britanniques dans l'intérêt du projet sioniste.
Ce que ne nous dit pas le magazine L'Express, c'est que les investissements immobiliers de Tamares Real Estate se font aussi dans les colonies sionistes en Cisjordanie occupée. Des investissements qui sont donc parfaitement illégaux et dont on voit mal en quoi ils servent les intérêts de la paix que sont supposés promouvoir Pargav.et Adam Werritty
Ce qui n'a pas échappé au service de communication de .Zabludowicz qui tient, contre toute évidence, à faire de cet hommes d'affaires un homme épris de paix et, pourquoi pas, un peu naïf:
Zabludowicz, 57 ans, qui est né à helsinki et vit mainteant à Hampstead, est un des hommes les plus riches de Grande Bretagne. Il a quelques investissements dans l'industrie de l'armement - son père avait créé la compagnie israélienne d'armement Soltam dans les années 1950 après avoir été un proche collaborateur de Shimon Peres qui était alors directeur du ministère israélien de la défense.Un porte parole de Zabludowicz a déclaré q'il possédait par "héritage" une affaire dans l'armement aux Etats Unis, mais a ajouté que ce n'était pas une part significative de son empire. L'essentiel de son activité porte maintenant sur l'immobilier" a-t-il dit.
Un héritage du patrimoine paternel dont il n'a pas eu le coeur de se dessaisir. C'est beau les sentiments filiaux!
Ceici dit, Liam Fox n'est absolument pas le seul politicien conservateur corrompu, directement ou indirectement par Poju Zabludowicz puisque
David Cameron aurait accepté un don de 15 000 livres de la part de Poju Zabludowicz, un milliardaire Finlandais qui dirige BICOM (le Britain Israel Communication and Research Centre). Zabludowicz, révèle le film, a des intérêts financiers dans des colonies illégales en Cisjordanie. Il a également donné 50 000£ au bureau de campagne du parti Conservateur. Zabludowicz indique que ses contributions «sont connues publiquement.»
Comme vous le savez sans doute, David Cameron est l'actuel premier ministre Britannique, une version grand format de Nicolas Sarkozy qui prône les vertus du travail, du respect des lois et patati et patata. Toutes choses dont en haut lieu on tend à se dispenser comme le montre cette affaire et toutes celles qui souillent la politique en France comme en Grande Bretagne.
D'ailleurs L'Express nous rappelle au passage l'autre scandale, celui des liens "incestueux" entre plusieurs dirigeants britanniques et le magnat de la presse Rupert Murdoch, qui est, encore un hasard, un ardent sioniste.
Le Guardian avait aussi révélé que David Cameron passait un temps disproportionné à s'entretenir avec des responsables de News Corp, la société de Murdoch. Des entretiens qui, l'été dernier, se seraient même déroulés sur le yacht de Rupert Murdoch au large d'îles grecques, après un déplacement payé par le gendre du magnat, selon The Independent.
Tous ces éléments ne sont évidemment qu'un petit aperçu de l'état de servitude qui est celui d'une bonne partie des élites politiques occidentales qui sont tenues par les trois leviers habituels: l'argent, le pouvoir et le cul (que les âmes prudes me pardonnent).
Libellés : Adam Werritty, BICOM, David Cameron, Grande Bretagne, Liam Fox, lobby sioniste, Pargav, Poju Zabludowicz, Rupert Murdoch, Tamares Real Estate
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