mercredi, décembre 26, 2012

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Le crime sioniste que le gouvernement canadien entend faire oublier


Lors de sa dernière agression massive contre le Liban en 2006, l’armée terroriste sioniste avait attaqué un poste avancé de l’ONU, provoquant la mort de quatre observateurs de la mission internationale de maintien de la paix.

Parmi ces victimes, se trouvait un officier canadien, le major Paeta Hess-von Kruedener.
Le major Paeta Hess-von Kruedener
Le major Paeta Hess-von Kruedener
Comme il se doit dans ces cas là, l’ONU avait fait un rapport tandis que l’armée canadienne avait aussi de son côté produit un rapport d’enquête.

On vient cependant de s’apercevoir que le rapport canadien, qui avait été rendu public en 2008 sur le site internet du ministère de la défense en a été retiré discrètement moins d’un an après au grand dam de la veuve du soldat canadien et de la rédaction du Legion Magazine, une revue publiée à l’intention des membres de la Royal Canadian Legion.

Parce que si le gouvernement canadien considère l’affaire close, il n’en va pas de même de certains secteurs de l’opinion ainsi que le suggère même la parution de l’article que je vous propose.

C’est que le soldat canadien avait trouvé la mort dans une attaque délibérée effectuée par l’artillerie et l’aviation sionistes en dépit des protestations des plus hautes instances de l’ONU et de l’officier supérieur chargé du commandement des forces de l’ONU au Liban.
Comme on peut le lire dans l’article, les attaques ont non seulement été délibérées mais méthodiques afin de s’assurer que les militaires de l’ONU qui s’étaient réfugiés dans un bunker n’en réchapperaient pas.

On peut se demander pourquoi les terroristes sionistes ont agi ainsi. On peut se dire, comme Stephen Harper, le premier ministre canadien, que l’officier canadien n’aurait pas dû être là, parce qu’être là signifie d’une manière où d’une autre protéger le Liban en étant en mesure de témoigner de l’action destructrice et meurtrière du terrorisme sioniste.

Il y a bien entendu beaucoup de ça : le besoin d’éliminer des témoins potentiellement gênants car représentant l’ONU.

Il y a aussi le message habituel des gangsters sionistes qui font comprendre à chacun que rien ne saurait les arrêter.

Et, plus subtilement, il y  a là une manière se s’attacher de manière encore plus solide le soutien de certains dirigeants occidentaux et en même temps d’en vérifier le caractère indéfectible

Quelle meilleure preuve en effet de cet attachement que de voir un premier ministre chercher à imputer la responsabilité de sa propre mort à son propre officier tué par les bombes de son allié le plus cher ?

Et quel meilleur moyen de solidifier une amitié que par le sang d’un concitoyen versé volontairement par un ami très cher? Psychologiquement en effet, dès lors qu’on a passé l’éponge sur ce genre de chose on devient l’esclave de l’assassin qu’on s’évertue à présenter comme un «ami.»

Les Etats Unis sont passés par le même cheminement avec l’épisode de l’USS Liberty, ce navire militaire américain bombardé par l’aviation sioniste en 1967.

 Lors de la même agression contre le Liban en 2006, plusieurs autres citoyens canadiens, dont quatre enfants en bas âge, avaient trouvé la mort sous les bombardements sionistes sans susciter non plus d’émotion particulière de la part des autorités d’Ottawa, le premier ministre déclarant même à l’époque que les raids des terroristes sionistes «lui semblaient justifiés et mesurés» . 

Le ministère de la défense supprime un rapport sur la mort d’un soldat canadien tué par l’armée israélienne

 Par David Pugliese, Ottawa Citizen (Canada) 25 décembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

 Le ministère de la défense a discrètement retiré d’internet un rapport sur la mort d’un officier de l’armée canadienne tué par les forces israéliennes, une démarche qui est liée, selon la veuve du soldat, à la réticence du gouvernement conservateur du Canada à critiquer n’importe quelle mauvaise action d’Israël.

Le major Paeta Hess-von Kruedener et trois autres observateurs des Nations Unies avaient été tués en 2006 quand l’armée israélienne avait visé leur petit avant poste par des tirs répétés d’artillerie ainsi qu’en l’attaquant avec un avion de combat

Début 2008, le ministère de la défense avait posté sur son site web un rapport de 67 pages de la commission des forces armées canadiennes chargée d’enquêter sur cette mort. La commission avait conclu que la mort de Hess-von Kruedner aurait pu être évitée et était imputable à l’armée israélienne.

Mais moins d’un an plus tard, le rapport avait été discrètement retire du site web du ministère de la défense et n’est depuis plus accessible au public via les canaux officiels.

Cynthia, la veuve de Hess-von Kruedener a déclaré au Citizen que la décision de retirer ce document du domaine public a été prise par le ministère de la défense et par le gouvernement dans l’intention de protéger la réputation d’Israël.

Ils ne veulent pas que les gens lisent des choses sur ce sujet, » dit-elle. «C’est gênant pour les israéliens et, comme nous le savons, le premier ministre (Stephen) Harper a donné son soutien inconditionnel aux israéliens.»

 Les circonstances qui entourent la mort de Hess-von Kruedener et les démarches du ministère de la défense et de l’armée canadienne pour restreindre l’accès au rapport de la commission d’enquête sont relevées dans un article dans la dernière livraison du Legion Magazine, une publication éditée à Ottawa et adressée aux membres de la Royal Canadian Legion.

Le ministère avait d’abord refusé de transmettre au magazine le rapport d’enquête qui était auparavant public, en affirmant que l’obtention d’une copie du rapport nécessitait de faire une démarche avec la loi sur l’accès à l’information.
 Le Legion Magazine a obtenu un exemplaire du rapport par d’autres moyens. Il a désormais posté le rapport sur son propre site web.

 Dans un courriel envoyé au Citizen, le ministère de la défense a confirmé avoir retiré de son site web le rapport de la commission d’enquête début 2009 pour des raisons de sécurité «après avoir découvert qu’une partie de son contenu était considéré comme de l’information classifiée.»

 Cette explication ne résiste cependant pas à l’analyse puisque quand le Legion Magazine a comparé une version de 2008 et une version de 2012 obtenue en passant par la loi sur l’accès à l’information, il a constaté que la version actuelle renferme plus d’informations que la version du début.

L’article du Legion Magazine soulève aussi des questions sur la disparition su site du ministère de la défense d’un rapport de l’ONU sur la mort [des observateurs]. Ce document avait été utilisé par l’armée canadienne pour sa commission d’enquête et le rapport de l’ONU est cité dans le rapport canadien. Mais le service chargé de l’accès à l’information au ministère de la défense soutient avoir fait une recherche approfondie dans ses archives et n’avoir trouvé aucun rapport de ce genre.

 Le ministère de la défense n’a pas été en mesure de répondre à des affirmations en provenance de sources militaires selon lesquelles des exemplaires papier du rapport d’enquête de la commission ont aussi été retirés des bibliothèques de l’armée.

 La mort de Hess-von Kruedener, un observateur de l’ONU assigné à la frontière israélo-libanaise a été en grande partie oubliée.

 L’attaque israélienne sur le poste avancé de l’ONU avait commence en tout début d’après-midi le 25 juillet 2006, incitant le secrétaire général adjoint de l’ONU à convoquer presque immédiatement l’ambassadeur israélien à l’ONU pour se plaindre [de cet acte].

 Quelques heures plus tard, un autre tir de barrage d’artillerie avait touché le poste avancé. Il fut suivi de 16 autres tirs d’artillerie qui touchèrent la base, détruisant l’essentiel des bâtiments en surface et soufflant la porte du bunker souterrain où Hess-von Kruedener et ses collègues de la force de paix avaient trouvé refuge.

 A un moment, un général chargé des opérations de l’ONU au Liban avait appelé l’officier israélien de liaison et lui avait dit: «Vous êtes en train de tuer mes hommes.» Auparavant, les israéliens arrêtaient ce genre d’attaques quand on leur adressait des protestations.

 Plus tard ce jour là, le pilote d’un avion de combat israélien largua une bombe guidée de précision à travers la porte du bunker de l’ONU. L’explosion de cette bombe de forte puissance tua les quatre hommes.

 Le général Reck Hillier, alors chef d’état major, qualifiera ultérieurement la mort du major de «tragique accident.»

Cynthia Hess-von Kruedener a déclaré au Citizen que l’armée canadienne ne l’avait pas informée de la mort de son mari. Elle avait appris qu’il avait été tué aux actualités à la télévision.
 L’article du Legion Magazine observe que les israéliens avaient visé la base délibérément. La base avait été ajoutée à la l liste d’objectifs» de l’armée israélienne, qui a reconnu avoir commis une erreur.

 Cynthia Hess-von Kruedener conteste également certains des propos tenus par Harper au sujet de son mari. A l’époque de sa mort, Harper avait demandé ce que Hess-von Kruedener faisait au poste avancé de l’ONU.

 Elle avait dit que la réponse est simple: il faisait le travail que lui avaient ordonné l’armée et le gouvernement du Canada. «Au lieu de demander pourquoi cela était arrivé, il (Harper) a cherché la responsabilité d’un innocent soldat de la paix de l’ONU,» dit-elle.

 Le 19 septembre 2006, Ehud Olmert, alors premier ministre israélien, avait écrit à harper pour lui exprimer ses profonds regrets. Harper avait répondu le 20 novembre 2006, remerciant Olmert pour son « expression de condoléances, pour la rapide enquête du gouvernement israélien sur l’incident et pour les informations transmises aux officiels canadiens.»

Le Legion Magazine note toutefois que les israéliens avaient refuse de répondre à des questions du Canada sur l’attaque.

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mardi, octobre 30, 2012

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Démocraties en déliquescence: l'exemple du Canada


La France a connu récemment ce qui aurait pu être un scandale de première ampleur avec l’affaire  Florence Lamblin, cette conseillère municipale parisienne du mouvement Europe Ecologie-Les Verts qui avait cru bon de rapatrier discrètement de l’argent qu’elle possédait en Suisse en utilisant les services d’intermédiaires qui se sont avérés être au coeur d’un réseau de trafiquants de drogue et de blanchiment d’argent.

D’une certaine manière, elle était la moins criminelle de toutes les personnes impliquées puisque son objectif était simplement de soustraire cet argent au fisc.

Ce n’est certes pas glorieux, surtout quand on a des responsabilités politiques, mais c’est quand même moins grave que de fourguer de la drogue et de blanchir de l’argent en quantité.
Vous remarquerez que cette affaire s’est dégonflée médiatiquement dès lors que sont apparues les identités de ceux qui tiraient les ficelles de l’organisation criminelle bien huilée avec laquelle la conseillère municipale avait traité: Nessim, Meyer et Mardoché El Maleh et le palais royal [démocratique] de Rabat.

Voyez-vous, dans cet article du Télégramme daté du 15 octobre, on parle de Suisse, de France, de Mme Lamblin, de la clique El Maleh mais on ne lit nulle part Maroc, Casablanca, Marrakech.

Il serait intéressant de savoir ce que faisait la clique El Maleh d’une partie de ses gains qu’elle ne se contentait pas de blanchir ici-bas mais qu’elle blanchissait probablement spirituellement en abondant ce qu’on appelle pudiquement des oeuvres philanthropiques. Et là, on risquerait de trouver beaucoup de gens mouillés mais je ne crois pas que la police, et encore moins la presse, iront beaucoup fouiller de ce côté.

On verra si cet argent sale souillera bientôt publiquement ceux qui en ont bénéficié. C’est en tout cas l’amère expérience que sont peut-être en train de vivre des politicards très en vue au Canada, surtout des gens liés au pouvoir conservateur actuel.

Parce que figurez-vous que ces gens frayaient avec un personnage qui fraudait le fisc américain en trichant sur ce que lui rapportait son commerce de pharmacie en ligne (un genre de commerce qui vend souvent comme on le sait des produits inefficaces ou frelatés et dangereux). Ce type possédait même une entreprise basée à Tel Aviv qui était spécialisée dans le traitement des payements en ligne, par carte bancaire, sur les sites de jeux d’argent ou pour adultes, euphémisme pour pornographiques.

C’est ce genre de personnes qui était supposé présider à la cérémonie de remise d’un diplôme honorifique que devait remettre l’université de Haïfa à Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration.
Je vous ai déjà parlé de ce Jason Kenney, un de ces individus mis en esclavage par les sionistes, ce qui ne les empêche pas d’être pleins de morgue, de suffisance ou d’agressivité  à l’égard de ceux que leurs maîtres pointent du doigt. Exactement comme les chiens, oui.

Des gens qui prétendent agir au nom de valeurs conservatrices ( travail, famille, patrie en quelque sorte) mais sont redevables à des individus qui activent dans le milieu des jeux d’argent et de la pornographie.
Vous avez là exactement le profil d’un Mitt Romney, héraut du puritanisme et du conservatisme mais qui accepte sans broncher l’argent d’un Sheldon Adelson, un magnat des casinos, soupçonné de fraude fiscale et d’être impliqué dans une affaire de prostitution.

Si la démocratie, c’est ça, on peut alors dire qu’elle est très très malade. Dans les dictatures, la pourriture du politiques se passe au moins du consentement de ses administrés.

La police de Toronto interpelle un homme d’affaires lié à Jason Kenney et à John Baird

par Stephen Maher, Canadian Press 26 octobre 2012 traduit de l'anglais par Djazaïri
Nathan Jacobson a été arrêté jeudi à Toronto
Nathan Jacobson a été interpellé jeudi au centre de Toronto  en relation avec une inculpation pour blanchiment d’argent aux Etats Unis.

L’homme d’affaires Nathan Jacobson est passé de la fréquentation des plus puissants politiciens du Canada à une cellule de prison.

Le fugitif, qui risque une peine de prison aux Etats Unis pour blanchiment d’argent se trouve dans  dans le Metro West Detention Centre de Toronto, a déclaré vendredi un responsable du centre de détention.
Il a été cueilli par des membres de la brigade de recherche des fugitifs de la police de Toronto au centre ville de Toronto ce jeudi et a été présenté au tribunal de la ville, sur University Avenue ce vendredi.

Jacobson avait plaidé coupable dans une affaire de blanchiment d’argent en lien avec une pharmacie en ligne à San Diego en 2008. Mais le plaidoyer avait été accepté en raison de sa collaboration à l’enquête et il avait pu voyager de par le monde, passant du temps avec des ministres influents du gouvernement canadien.

Peu de gens étaient au courant de ses démêlés avec la justice américaine avant sa non comparution à une audience de verdict en juillet à San Diego, ce qui amena la juge Irma Gonzalez de l’US District Court pour le sud de la Californie à émettre un mandat d’arrêt à son encontre.
Selon Howard J. Wolch, l’avocat canadien de Jacobson, son client se trouvait à l’époque en Asie pour affaires, et il n’était pas au courant d’une quelconque procédure judiciaire le concernant.

Jacobson est rentré à Toronto où il a été placé en détention vendredi.
Jason Kenney au parlement d'Ottawa
Jacobson, qui a grandi à Winnipeg, a la double citoyenneté canadienne et israélienne, et il possédait jusque à l’an dernier une société de règlement par cartes de crédit à Tel Aviv, la société Paygea qui assurait le traitement de paiements pour des sites de jeux en ligne et des sites pour adultes. Des articles de la presse israélienne affirment que quand la compagnie a cessé ses activités, elle a a laissé des créanciers dans le pétrin.

Jacobson est un membre influent de la communauté juive canadienne et il a soutenu avec ardeur le gouvernement conservateur. Il a siégé auparavant dans le conseil d’administration de la chambre de commerce israélo-canadienne et au Canada-Israel Committee.
En mai 2009, il avait été le maître de cérémonies d’une fête pour célébrer le 61ème anniversaire d’Israël dans l’Édifice administratif de l'ouest sur la colline du Parlement [à Ottawa], introduisant la conférence de l’invité d’honneur, Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration.

Il s’est rendu en Israël avec le ministre des affaires étrangères John Baird et on dit qu’il a des relations amicales avec les deux ministres.
Ces derniers ont tous deux affirmé ne pas être au courant de ses ennuis judiciaires avant qu’ils soient rapportés par Postmedia News cet été.

Le mois prochain, Kenney avait prévu d’être en compagnie de Jacobson au Royal York Hotel de Toronto où le ministre doit recevoir un doctorat honoris causa de l’université de Haïfa. Jacobson, qui devait présider la cérémonie s’en est retiré après que ses ennuis judiciaires ont été rendus publics.

Jacobson poursuit en justice Mark Adler, le député conservateur de la circonscription de York Centre.

Dans sa déclaration en justice, déposée en octobre 2011, Jacobson soutient qu’en 2009 et 2010, il avait prêté $265 000 à Adler et à son Economic Club of America, une émanation de l’Economic Club of Canada, une société qu’Adler avait créée pour servir de forum à des conférenciers influents à Toronto.

La déclaration en défense d’Adler, déposée en janvier, affirme que Jacobson lui avait apporté $114 962 en 2009 et 2010 dans un “geste amical,” et qu’il n’en attendait pas le remboursement.  En mars, jacobson a été photographié avec le premier ministre [du Canada] Stephen Harper et me premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou. La photo avait été prise lors d’une réception à la Railway Room [une salle du parlement canadien] dans la soirée du 2 mars 2012 qui avait vu 150 à 200 personnes se rassembler pour saluer les deux premiers ministres.

Entre 2004 et 2011, Jacobson a donné environ $10 000 au parti Conservateur, y compris des dons au siège du parti et aux organisations de circonscriptions de l’ancien député Wajid Khan, du ministre de l’environnement Peter Kent et de la ministre du travail Lisa Raitt.
He also donated $1,100 to to the federal NDP on election day in 2011.
Il avait aussi donné $1 100 au New Democratic Party fédéral pendant la journée de électorale de 2011

Jacobson doit être entendu par le tribunal cette semaine

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mercredi, février 16, 2011

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Scandale au Canada: une ministre prise en flagrant délit de mensonge au service du lobby sioniste

Je vous en avais parlé en décembre 2009: Kairos, une importante ONG chrétienne du Canada qui intervient dans le cadre de l'aide au développement s'était vue refuser le renouvellement de son programme de coopération avec l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et donc l'octroi des subventions liées à cette coopération.
L'explication de ce refus par les autorités canadiennes était que le programme d'activités de Kairos "ne correspond pas à nos priorités" [it doesn't fit our priorities] en matière d'aide internationale au développement.
Ce que le gouvernement canadien reprochait en réalité à cette ONG, c'étaient les projets qu'elle menait à bien en Palestine occupée. Le premier ministre Stephen Harper a en effet fait du soutien à l'entité sioniste et de la lutte contre l'antisémitisme (pour lui, et en accord avec la doctrine sioniste, c'est la même chose!) la pierre angulaire de son action diplomatique. Déjà à l'époque, Jason Kenney, ministre canadien de l'immigration s'exprimant depuis l'entité sioniste ne faisait pas mystère des raisons derrière le non renouvellement de la convention avec Kairos.
En soi, son comportement était un indice du degré de domestication des élites politiques canadiennes auquel est parvenu le lobby sioniste.

Mais on apprend aujourd'hui que les choses sont encore pires. 

En effet, au terme de sa phase d'instruction l'Agence Canadienne de Développement International avait en fait conclu, contrairement aux affirmations de la ministre, que l'action de Kairos était conforme aux objectifs assignés par l'agence ainsi qu'on peut le lire dans un article de Pierre Jury sur Cyberpresse:
Le 27 novembre [2009], aboutissait sur son [Bev Oda] bureau une approbation finale pour un financement pluriannuel de 7098758 $ à Kairos. Cette somme représentait une augmentation de 4% de son financement passé. Les documents étaient accompagnés de lettres de 20 diplomates et spécialistes de l'aide internationale appuyant le travail de Kairos à l'étranger. La lettre précisait que le travail de Kairos était en accord avec les objectifs de l'Agence canadienne de développement international. La demande était signée de la main de la présidente Margaret Biggs.
Mais, lit-on dans le même article de Cyberpresse:
Le document a été signé par la ministre Oda à l'époque. Mais quelqu'un avait ajouté trois petites lettres à la missive officielle: «NOT», précisément indiqué dans une phrase... ce qui en changeait tout le sens. Au lieu d'un appui, Kairos faisait face à un déni de subvention.
 Ci-dessous, une reproduction de ce document:


Cette recommandation signée en dernier lieu par la ministre porte on le voit le mot "not" surajouté à la main. Ainsi, la phrase qui dit originellement "Les soussignés indiquent qu'ils approuvent une subvention de 7 millions de dollars canadiens sur quatre ans pour le programme susmentionné" devient "Les soussignés indiquent qu'ils n'approuvent pas une subvention de 7 millions de dollars canadiens sur quatre ans pour le programme susmentionné.

Maintenant se pose le problème de savoir qui a apposé cette mention manuscrite?

Le même article de Cyberpresse nous apprend que la ministre qui avait affirmé à plusieurs reprises ignorer qui était à l'origine de cet ajout, vient d'admettre  qu'il avait été fait à sa demande:
Le mystère a toujours plané à ce sujet. Jusqu'à lundi. Mme Oda avait jusqu'alors soutenu, lors d'une commission parlementaire en décembre dernier qu'elle ignorait qui avait ajouté le mot dans la lettre. Diverses explications ont été avancées: c'était une fonctionnaire, ou encore, que l'oeuvre de Kairos ne cadrait pas dans le mandat de l'ACDI. Ce qui était faux, évidemment.
Lundi, elle a reconnu que le mot avait été ajouté à sa demande.

Une ministre prise en flagrant délit de mensonge au service de l'entité sioniste.! Seuls les naïfs en seront étonnés.

personnellement, je pense que même dans son aveu, Bev Oda ment encore. C'est certainement elle-même qui a procédé à cet ajout à la demande de l'agent sioniste qui exerce la tutelle sur elle dans son propre ministère. Cet agent est peut-être un cadre, peut-être même un simple employé subalterne.
Ce qui se passe au Canada nous donne une petite idée de ce qui se passe ailleurs parce que le Canada, ce n'est quand même pas la première république bananière venue.

Cette ministre va peut-être démissionner, c'est du moins l'attente des observateurs au Canda. Car il ne faut pas attendre son limogeage compte tenu du fait, comme le signale Pierre Jury, rien d'important "ne se passe dans le dos de M. Harper".

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posted by Djazaïri at 5:30 PM 0 comments

mercredi, novembre 10, 2010

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Après les protocoles des sages de Sion...

... le protocole d'Ottawa.

Ce protocole est spécifiquement dédié à la lutte contre l'antisémitisme qui reste une plaie tenace au Canada comme dans le reste du monde. Et il a été adopté pour conclure la deuxième conférence annuelle de la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme (CILA).
Curieusement, alors que cette conférence concernait strictement l'antisémitisme, le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney a cru bon de déclarer ce qui suit:
Par exemple, dans le cadre du protocole, on incite les dirigeants de groupes confessionnels à lutter contre la haine et la discrimination, y compris l'antisémitisme, ainsi que les gouvernements à réaffirmer leur appui envers la convention sur le génocide et à l'adopter; on encourage l'établissement d'un groupe de travail international chargé de reconnaître et de surveiller la présence de la haine sur Internet; on réclame l'élaboration d'un mécanisme global en vue de documenter tous les crimes haineux, y compris les crimes antisémites. 
Jason Kenney parle de haine en général, dont l'antisémitisme et son propos est donc en contradiction flagrante avec le thème de la conférence ainsi qu'avec le suite de son propos:
le protocole s'inscrit dans les récentes initiatives du Canada : nous sommes devenus membre du Groupe de travail pour la coopération internationale en matière de sensibilisation, de commémoration et de recherche au sujet de l'Holocauste et nous avons lancé de nouveaux programmes en vue de promouvoir l'intégration des Canadiens de toutes origines et la cohésion sociale.
L'affaire concerne bien l'antisémitisme et l'holocauste en particulier dont le gouvernement canadien se promet d'oeuvrer à la sensibilisation, au canada comme ailleurs. C'est ce qu'on appelle avoir l'esprit prosélyte.
Vous ne direz que le ministre parle quand même  "de nouveaux programmes en vue de promouvoir l'intégration des Canadiens de toutes origines et la cohésion sociale." Il n'est donc pas question que d'antisémitisme!
Et pourtant si, car il est en fait question d'éduquer les masses "de toutes origines" à l'holocauste et à l'incomparabilité de l'antisémitisme, c'est-à-dire de les transformer en adeptes de cette nouvelle religion commune de l'Occident.

Pour ceux qui n'ont pas compris, le premier ministre Stephen Harper expose les choses on ne peut plus clairement:
Voilà, Mesdames et Messieurs, l’objet de notre intervention d’aujourd'hui : notre détermination commune à confronter cette terrible haine. Le travail que nous avons entrepris, dans nos propres pays et en collaboration les uns avec les autres, est un signe d'espoir.
« Notre action commune est un signe d'espoir, tout comme l’existence et la persistance de la patrie juive. Et c'est ici que l'histoire sert non pas à nous alerter mais à nous inspirer.
Comme je l’ai dit à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation de l'État d'Israël, Israël apparaît comme une lumière, dans un monde émergeant d’une obscurité profonde. Contre toute attente, cette lumière n'a pas été éteinte. Elle brille confortée par les principes universels de toutes les nations civilisées - la liberté, la démocratie et la justice.
 En collaborant plus étroitement dans la famille des nations civilisées, nous affirmons et renforçons ces principes. Et nous déclarons notre foi dans l'avenir de l'humanité, dans la puissance du bien sur le mal.

Donc, rien de neuf : un faux plaidoyer humaniste vient remplacer un écrit antisémite apocryphe.

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posted by Djazaïri at 7:36 PM

jeudi, novembre 19, 2009

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Canada: organisation d'un concours du parti le plus pro-sioniste

Une affaire fait grand bruit au Canada. Le parti Conservateur au pouvoir vient en effet de distibuer à des électeurs des prospectus de nature électorale aux frais du parlement.
Cette pratique est légale et ne doit pas toucher plus de 10 % du corps électoral d'une circonscription.
Les conservateurs disposant de plus de parlementaires, majorité oblige, ont donc une plus grande latitude que les autres formations politiques pour remplir les boîtes à lettres de leurs électeurs potentiels.
Ceci est un premier motif de mécontentement des élus de l'opposition qui demandent une réforme, et non une abolition, de ce dispositif.

Les conservateurs viennent tout juste d'utiliser cette procédure pour envoyer des prospectus à une fraction de l'électorat, en l'espèce l'électorat juif.

Ne me demandez pas comment ils savent que tel électeur est juif et l'autre non; probablement en utilisant les bonnes vieilles méthodes inspirées des lois de Nuremberg.

Mais ce n'est pas ça que dénoncent les opposants libéraux de M. Harper, le premier ministre.
Non, ce qu'ils reprochent à ces prospectus, c'est leur contenu:
Le document, qui fait l'éloge des actions entreprises par le gouvernement Harper pour défendre les intérêts de la communauté juive et d'Israël, dénonce certaines actions ou déclarations du Parti libéral à cet égard. On peut notamment y lire que le Parti libéral a «volontairement participé à la réunion antisémite de Durban I», qu'il a tenté de retirer le Hezbollah de la liste des organisations terroristes et que Michael Ignatieff a accusé Israël de crimes de guerre lors du conflit avec le Liban en 2006.


Notez que, sur le tract, la question porte sur qui est apte à représenter et à défendre lesvaleurs de la communauté juive du canada (et non les valeurs du Canada).


Pour les libéraux, il s'agit tout simplement d'une accusation d'antisémitisme qu'ils récusent en essayant de montrer qu'eux aussi sont des prosionistes patentés.
Non seulement ils rappellent que ce sont les Libéraux qui ont inscrit au Canada le hamas et le Hezbolla sur la liste des organisations terroristes et que,
Quant à la déclaration de Michael Ignatieff à l'émission Tout le monde en parle, selon laquelle le massacre de Cana était un crime de guerre, «il s'est par la suite excusé publiquement», a insisté M. Cotler. À noter que cette déclaration de M. Ignatieff en 2006 avait fait des vagues au sein de la communauté juive du Parti libéral, au point où la femme de M. Cotler avait déchiré sa carte de membre.
 Michael Ignatieff, c'est ce politicien, juriste spécialiste du droit de la guerre, dont l'humanité parvient parfois à ressurgir avant d'être réprimée par l'esprit tribal.

Voilà donc où en sont les politiciens Occidentaux: à rivaliser ouvertement  dans leurs proclamations d'amour envers un régime de voleurs et d'assassins.

Jusqu'à nier que le massacre commis à Qana au Liban fut purement et simplement un crime de guerre.

S'il existe un terrorisme en armes, il existe aussi un terrorisme de la pensée tel celui dont font preuve ces politiciens Canadiens.

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jeudi, avril 09, 2009

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Les manuscrits volés de la Mer Morte

La résistance palestinienne est multiforme. Il y a la résistance armée, celle qui apparait avec le plus d'évidence. Mais d'autres formes de résistance toutes aussi importantes existent notamment la résistance culturelle.

Il importe en effet de faire vivre la culture palestinienne car cette dernière a également été pillée par les délinquants sionistes qui ne se sont pas contentés de s'approprier le sol.

L'article que je vous propose illustre un aspect nettement visible de ce pillage pour l'observateur étranger. Il s'agit du pillage par les sionistes des vestiges archéologiques issus des territoires palestiniens occupés après 1967.

Ici, il s'agit tout simplement des fameux manuscrits de la Mer Morte découverts par hasard en 1947. Entreposés et accessibles aux chercheurs initialement à Jérusalem Est, ces manuscrits ont été volés par les pillards sionistes qui se les sont appropriés et se permettent même de les prêter à des musées étrangers. Prêter ce qui ne leur appartient pas est certainement une caractéristique sioniste.

Pour la première fois, mieux vaut tard que jamais, des responsables palestiniens adressent une protestation officielle auprès d'un Etat et d'un musée qui accueillent une partie de ces manuscrits.

Cette démarche est intéressante car, outre qu'elle rappelle la spoliation des Palestiniens, elle participe d'un harcèlement de l'entité sur des principes de droit.

On verra maintenant si le public cultivé des Etats dits démocratiques sera sensible au fait que les objets de sa curiosité sont en réalité des biens volés.


Tempête autour des Manuscrits de la Mer Morte au Royal Ontario Museum

Par Oakland Ross, Toronto Star (Canada) 9 avril 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Jérusalem – L'exposition programmée d'anciens manuscrits moyen orientaux à Toronto risque de plonger le Canada, et le Royal Ontario Museum (ROM), au milieu de l'interminable conflit entre Israéliens et Palestiniens.

À partir de Juin, le ROM accueillera pour six mois les fameux manuscrits de la Mer Morte dans une exposition organisée en coopération avec le Service des Antiquités Israéliennes.

Mais de hauts responsables Palestiniens ont affirmé que l'exposition enfreignait le droit international et ont appelé le Canada à l'annuler.

Dans des courriers adressés au premier ministre Stephen Harper et à la direction du ROM, les hauts responsables Palestiniens affirment que les rouleaux – généralement considérés comme une des plus grandes découvertes archéologiques du 20ème siècle – ont été acquis illégalement par Israël quand l'Etat juif a annexé Jérusalem Est en 1967.

«L'exposition amènerait à montrer des pièces retirées des territoires palestiniens, » explique Hamdan Taha, directeur général du département archéologique au ministère palestinien du tourisme et des antiquités.

«Je pense qu'il importe que les institutions canadiennes se comportent de façon responsable et en accord avec les obligations du Canada.»

Selon les Palestiniens, l'exposition prévue au ROM viole au moins quatre conventions ou protocoles sur le traitement des biens culturels qui ont été acquis illégalement.

Le Canada comme Israël sont signataires de tous ces accords, disent les Palestiniens.

La lettre de protestation envoyée cette semaine à Harper était signée par Salam Fayyad, premier ministre de l'Autorité Palestinienne, le deuxième personnage de l'Autorité. La lettre au ROM portait la signature de Khouloud Daibes, ministre du tourisme et des antiquités.

« C'est la première fois que j'entends parler de ce problème, » a déclaré hier William Thorsell, directeur du ROM. « Je comprends que les Palestiniens mettent sur le tapis la propriété [des manuscrits]. Mais je suis tout à fait certain que les rouleaux répondent aux critères de la loi. »

Hier, des fonctionnaires du ministère canadien des affaires étrangères n'avaient pas de réactions sur ce dossier au moment où le Star les a contactés.

Les rouleaux ont été découverts dans onze grottes de la côte nord-ouest de la Mer Morte, essentiellement en 1947 et 1956, et leur propriété a longtemps été un sujet de dispute acharnée entre les autorités israéliennes et palestiniennes.

«Nous sommes les gardiens des manuscrits de la Mer Morte, » déclare Phina Shor, chef du département de traitement et de conservation des collections du service des antiquités israéliennes. « En tant que tels, nous avons le droit de les exposer et de les conserver. »

Ecrits essentiellement sur du parchemin et en partie sur du papyrus, les rouleaux renferment environ 900 manuscrits en tout et se sont décomposés tranquillement pendant une vingtaine de siècles jusqu'à leur découverte accidentelle en 1947 par un jeune bédouin Arabe.

Le moment de la découverte coïncidait avec la créaton d'Israël comme Etat indépendant et rencontra un profond écho chez les Juifs, pour les rouleaux en eux-mêmes et aussi pour leur contenu et leurs origines qui semblaient confirmer un lien ancien avec la Terre Sainte qui remonte à la destrucion du second temple juif en 70 après JC – et au delà.

«La découverte des manuscrits de la Mer Morte est un tournant dans l'étude de l'histoire du peuple juif dans les époques reculées, » explique un texte du site web de l'Israeli Museum qui désormais est le lieu de dépôt permanent des rouleaux, « car jamais auparavant un trésor littéraire d'une importance aussi considérable n'avait été mis en lumière. »

Les grottes contenant les rouleaux se trouvaient vers Qumran, dans ce qui est maintenant la Cisjordanie palestinienne.

A partir de 1947 et pendant près d'une décennie, des experts du Rockfeller Museum dans Jérusalem Est, le service des antiquités jordaniennes et l'Ecole biblique et archéologique française ont fouillé les grottes et sauvé les manuscrits dont seulement quelques uns ont été trouvés entiers. Le reste était dispersé en milliers de fragments.

Ecrits principalement en hébreu, et en partie en araméen et en grec, les rouleaux comprenaient environ 200 copies de parties de la Bible juive.

Au départ, les manuscrits furent accueillis au Rockfeller Museum à Jérusalem Est qui était sous contrôle jordanien à l'époque.

Cependant, après la guerre des six jours de 1967, Israël annexa unilatéralement les parties orientales de la ville, un acte que la plupart des pays occidentaux – dont le Canada – considèrent comme illégal devant le droit international. Les Israéliens ont retiré les manuscrits de Jérusalem Est pour les emporter dans la ville occidentale, où ils sont toujours.

Selon Shor, du service des antiquités israéliennes, des parties des manuscrits ont souvent été exposés dans d'autres pays – dont les Etats Unis, la Grande Bretagne, la Suisse, l'Allemagne et l'Australie – au cours des dix dernières années.


La protestation auprès du Canda est peut-être un dossier test pour les Palestiniens.

«Pour ce que j'en sais, le problème n'a jamais été soulevé dans le passé, » explique Thorsell.

Les Palestiniens affirment que les manuscrits figurent parmi les « millions » d'objets qu'Israël a retirés illégalement du territoire palestinien depuis 1967.


L'exposition prévue au ROM est intitulée Les manuscrits de la Mer Morte : des mots qui ont changé le monde. Elle doit se tenir du 27 juin au 3 juillet.


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posted by Djazaïri at 8:07 PM 3 comments

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