dimanche, janvier 06, 2013

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Un (ou deux) agent(s) sioniste(s) en difficulté en Syrie


La prétendue révolution syrienne nous a réservé un certain nombre de surprises, dont la moindre n’a pas été de voir les monarchies du Golfe, adeptes d’une démocratie avancée et éclairée pour leurs administrés, apporter un soutien multiforme à ceux qui ont pris les armes pour renverser le président Bachar al-Assad.

Une autre surprise de taille fut de voir débarquer dans le territoire syrien de nombreux militants démocrates armés non seulement de fusils mais de bannières du genre de celles que brandissent les ultra-fondamentalistes qui se reconnaissent dans des personnages comme Aymen Ez Zawahiri.

Il est vrai que, comme ce dernier et ses émules, ils n’ont curieusement jamais porté le fer contre les terroristes sionistes.

Et parmi ces militants, on avait même pu découvrir la présence de combattants venus de Ceuta, cette portion du Maroc toujours aux mains de la monarchie espagnole.
Des gens qui n’ont donc jamais levé le petit doigt pour mettre fin à cette situation absurde mais qui se découvrent une ardeur belliqueuse suffisamment forte pour les transporter à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux, laissant femmes et enfants.

Dans le même ordre d’idée on peut lire cette information curieuse à plus d’un titre dans le Yediot Aharonot, ce journal du Sionistan.

On y apprend en effet  que
Un Arabe Israélien qui est passé de Turquie en Syrie et a rejoint les rebelles qui combattent pour renverser le président Bachar Assad a dit à sa famille qu’il avait des difficultés pour rentrer en Israël parce que les rebelles ont brûlé son passeport.
 L’homme affirme que les rebelles lui ont dit “quiconque nous rejoint ne retourne plus dans sa famille.”
Cette fois nous avons donc un type, apparemment Palestinien qui réside dans l’entité sioniste qui n’a pas d’autre chose à faire que de combattre contre le gouvernement syrien !

En prêtant un peu attention à l’article on apprend en fait que ce palestinien est avec un autre citoyen de l’entité sioniste, dont on ne sait s’il est Arabe, Druze, Juif ou autre pour employer quelques qualificatifs de nationalité qu’on trouve là-bas sur les cartes d’identité.

De fait, on ne sait rien de cet autre ressortissant de l’entité sioniste. Du premier individu par contre, sa famille qui a peur pour sa sécurité nous dit qu’il admet avoir fait une erreur.

Ce n’est pas seulement le fait pour un Palestinien qui vit en Palestine occupée  d’aller combattre en Syrie qui est curieux.

Ce qui est encore plus étrange en effet, c’est de voir cet individu se lamenter sur la disparition de son passeport, comme s’il s’était servi de ce document pour entrer en territoire syrien !
Je le vois bien en effet montrer d’abord son passeport aux douaniers Turcs avant de faire la même chose avec leurs confrères Syriens.

N’importe quoi !

Alors pourquoi ces bizarreries ?

Probablement parce que ce jeune Palestinien s’est fait monter la tête par un agent des services secrets sionistes, précisément l’autre ressortissant de l’entité qui est avec lui en Syrie. Le titre du journal ne porte pourtant que sur un individu, tout simplement par ce que c’est cet individu et sa famille qui paniquent devant cette situation.

Le contact avec la famille est sans doute le signal donné aux autorités sionistes pour qu’elles organisent tranquillement la sortie du territoire de ses «brebis égarées,» soit un imbécile heureux et un agent de renseignement.

C’est ainsi que je comprends la conclusion de l’article qui nous dit que le ministère sioniste des affaires étrangères a contacté 
“des éléments en Turquie dans une démarche visant à atteindre les deux [israéliens] disparus dont on pense qu’ils sont entrés en Syrie, mais pour l’instant il n’y a pas dé développements."
Les sionistes s’expriment souvent d’une manière ambigüe, et ce passage ne fait pas exception puisque nous pouvons lire que le ministère a contacté des « éléments en Turquie» alors qu’il existe bel et bien une représentation diplomatique sioniste à Ankara même si elle a été réduite au niveau d'un chargé d’affaires.
Malgré l'hostilité populaire, il existe une ambassade sioniste à Ankara
Il existe malgré tout une ambassade sioniste à Ankara
On se demande bien alors ce que peuvent être ces « éléments ».

Sinon, ce n’est pas la première fois qu’on a une info sur les mésaventures d’un espion sioniste par des membres de sa famille inquiets.

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vendredi, janvier 29, 2010

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Un miracle (partiellement) expliqué

C'est la première fois que je traduis un texte de Philip Gilraldi. Aujourd'hui consultant en matière de sécurité, Giraldi est un ancien agent de la CIA qui a joué un rôle important dans la révélation de certaines supercheries liées aux préparatifs de guerre contre l'Irak. C'est notamment lui qui avait dévoilé le caractère frauduleux d'un document supposé attester de démarches irakiennes en vue de se procurer de l'uranium au Niger.
Je ne me risquerai pas à définir Philip Gilardi comme un homme de gauche. Je crois qu'il s'agit avant tout d'un patriote qui aimerait que son pays définisse ses politiques en fonction de ses propres intérêts et non en fonction de ceux d'une tierce partie. Le cheminement vers la guerre contre l'Irak a semble-t-il été pour de nombreux Américains informés un révélateur du degré d'influence qu'une tierce partie, l'entité sioniste, exerce dans leur pays qui s'est retrouvé embarqué dans une guerre d'invasion qui n'a nullement servi ses intérêts. De fait, la présence militaire des USA en Afghanistan et en Irak, qu'on aurait pu considérer comme l'apogée d'une puissance impériale, marque en réalité son déclin car ces guerres ont été menées au prix d'un lourd déficit budgétaire, qui n'a pas servi à renforcer l'économie US, et d'un endettement extérieur qui fait de Washington le débiteur de Pékin.
De quoi inquiéter tout citoyen lucide...
La lucidité, Giraldi n'en manque pas et c'est elle qui le fait réagir à une tribune libre publiée par un certain David Brooks dans le New York Times. M. Brooks écrit donc pour manifester son émerveillement devant l'essor de la technologie dans l'entité sioniste qu'il situe dans le droit fil des performances des Juifs aux Etats Unis. (Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien). Ainsi David Brooks écrit-il au début de son article:
Les Juifs représentent 2 % de la population des Etats Unis, mais 21 % des étudiants de l'Ivy League [groupe des hut plus fameuses universités du nord-est des USA, dont Yale, Harvard et Princeton], 26 % des lauréats du Kennedy Center [distinctions dans le domaine de la culture], 38 % de ceux qui figurent dans une liste des plus importants philanthropes, 51 % des lauréats du prix Pulitzer hors fiction. 
On sent comme des relents de sentiment de supériorité. Ca nous rappelle quelque chose en ces temps de commémoration de l'holocauste. Oui, ça nous rappelle quelque chose, mais quoi au juste?
En homme de dossiers, Giraldi, s'il ne se prononce pas sur le présent passage,  n'a par contre pas trop apprécié l'exposé dithyrambique sur les miracles technologiques de Sion. Ci-après, sa réaction circonstanciée.

Voler la réussite à la manière de Tel Aviv
par Philip Giraldi, Antiwar (USA) 27 janvier 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Une curieuse tribune libre intitulée "The Tel Aviv Cluster" écrite par le néoconservateur notoire David Brooks est parue dans le New York Times du 12 janvier. Brooks ne tarissait pas d'éloges sur les prouesses du secteur israélien de la haute technologie, attribuant en grande partie son succès à l'exceptionnalisme et au génie juifs, ce qui a dû l'amener à un moment de bonheur ineffable, car Brooks est Juif lui-même. Qu'Israël dispose d'un secteur technologique en essor est absolument vrai, mais Brooks a omis de mentionner d'autres facteurs qui y contribuent comme les 101 milliards d'aide économique et militaire apportés par les Etats Unis pendant plus de quatre décennies, et qui ne comprennent pas les 30 milliards de dollars récemment approuvés par le président Barack Obama. L'aide américaine a financé et alimenté la croissance économique israélienne tandis que le libre accès et même parfois le "traitement préférentiel", accordé aux exportateurs israéliens via l'accorde de libre échange de 1985, a ouvert aux Israéliens l'énorme marché US pour y vendre leurs produits et services. Par décision du Congrès, les entreprises israéliennes peuvent même soumissionner pour la plupart des contrats de l'Etat fédéral et des Etats fédérés exactement comme si elles étaient des entreprises étatsuniennes.

De façon caractéristique, Brooks n'était pas gêné par le fait que le contribuable Américain subventionne le développement d'entreprises israéliennes combiné au libre accès au marché US et aux contrats publics élimine des emplois locaux et affaiblit les entreprises en compétition de ce côté ci de l'Atlantique. Et il existe un autre aspect de l'essor du secteur israélien de la haute technologie qu'il a, de manière compréhensible, choisi d'ignorer parce qu'il est extrêmement louche. Il s'agit de l'avantage significatif obtenu par Israël en pillant systématiquement la technologie américaine d'application civile comme militaire. La technologie développée par les Etats Unis se retourne alors contre eux et est utilisée par les Israéliens pour soutenir leurs propres exportations avec des coûts de recherche et développement considérablement réduits, ce qui leur donne un grand avantage sur les entreprises américaines. Parfois, quand la technologie est de nature militaire et se retrouve entre les mains d'adversaires des Etats Unis, les conséquences peuvent être graves. Israël a vendu des systèmes d'armes évolués à la Chine dont on pense qu'ils incorporent de la technologie développée par des sociétés américaines, comme le missile air-air Python-3 et le missiole de croisière Delilah. Il est également prouvé qu'Israël a aussi volé l'avionique du missile Patriot pour l'intégrer dans son propre système Arrow et qu'elle a aussi utilisé de la technologie US obtenue dans le cadre de son programme de développement du chasseur Lavi, qui a été finance par le contribuable US à hauteur d'1,5 milliard de dollars, pour aider les Chinois à développer leur propre chasseur J-10

La réalité de l'espionnage israélien est indiscutable. Israël figure toujours en très bonne place dans le rapport annuel du FBI intitulé "Foreign Economic Collection and Industrial Espionage." Le rapport 2005 observe que "Israël a un programme actif pour recueillir des informations confidentielles au sein des Etats Unis. Ces activités visent en priorité à obtenir des informations sur les systèmes militaires et sur des applications informatiques avancées qui peuvent être utilisées par l'importante industrie d'armement d'Israël." Il ajoute qu'Israël recrute des espions, recourt à des méthodes électroniques, pénètre des systèmes informatiques pour obtenir de l'information. La rapport 2005 concluait que ces vols ont érodé l'avantage militaire des Etats Unis, permettant à des puissances étrangères d'obtenir des technologies coûteuses qu'il a fallu des années pour développer.

En 1996, un rapport du Defense Investigative Service notait qu'Israël a connu une grande réussite dans le vol de la technologie en exploitant les nombtreux projets de copreoduction passés avec le Pentagone. "Placer des citoyens Israéliens dans les industries clef... est une technique utilisée avec grand succès." L'examen par le  General Accounting Office (GAO) de l'espionnage dirigé contre les industries américaines de la sécurité et de la défense expliquait comment des citoyens Israéliens résidant aux USA avaient volé des technologies sensibles destinées à la fabrication de canons d'artillerie, comment ils avaient obtenu les plans classifiés d'un système de reconnaissance et transmis des projets aérospatiaux à des tiers non autorisés. Une entreprise israélienne avait été prise à surveiller un système de télécommunications du Département de la Défense pour obtenir des informations secrètes tandis que d'autres entités israéliennes ciblaient l'avionique, la télémétrie pour missiles, les communications aviation, les logiciels et les matériaux et revêtements avancés utilisés pour le retour dans l'atmosphère des missiles. Le GAO concluait qu'Israël "est de tous les alliés US celui qui conduit la plus agressive action d'espionnage contre les Etats Unis." En juin 2006, un juge administratif du pentagone avait annulé l'appel interjeté par un Israélien qui s'était vu refuser un permis spécial de sécurité au motif que "L'Etat d'Israël est activement engagé dans l'espionnage industriel et militaire aux Etats Unis. Un citoyen Israélien travaillant aux USA qui a accès à des informations confidentielles est susceptible d'être l'objet de ce genre d'espionnage." Plus récemment, John Cole, agent du contre espionnage au FBI a rapporté que combien d'affaires d'espionnage par Israël sont classées sans suité sur injonction du Département de la Justice. Il donne une "estimation prudente" de 125 enquêtes dignes d'intérêt portant sur l'espionnage israélien et impliquant des citoyens américains et israéliens qui ont été interrompues en raisons de pressions politiques venues d'en haut.

Deux affaires récentes qui ont été relatées par la presse israélienne mais ont été étrangement absentes dans les informations de ce côté de l'Atlantique démontrent précisément ce qui se passe et ce qui est en jeu. La première affaire confirme que les efforts isréeliens pour obtenir de la technologie US se poursuivent. Un scientifique qui travaille pour le gouvernement US, Stewart David Nozette, a été arrêté le 19 octobre 2009 au cours d'une opération montée par le FBI, après qu'il ait proposé d'espionner pour Israël. Il est en prison en attendant son procès. De nouveaux document sur cette affaire ont été présentés la semaine dernière devant la Cour Fédérale de Washington. Les documents confirment que Nozette était un consultant rémunéré d'Israel Aerospace Industries (IAI) à qui il aurait transmis des informations classifiées en échange d'environ 225 000 dollars d'honoraires. L'examen de son ordinateur par le FBI a révélé qu'il préparait la "pénétration de la NASA" l'agence spatiale US et qu'il essayait aussi d'infiltrer les ordinateurs d'autres savants pour obtenir plus de données classifiées. D'autres documents prouvent qu'il coopérait avec deux sscientifiques Israéliens membres de la direction d'IAI, Yossi Weiss et Yossi Fishman. Nozette a fait plusieurs séjours en Israël sans les déclarer, ce qu'il avait l'obligation de faire en raison du caractère de haute sécurité de ses autorisations. Le FBI disposerait aussi de lettres incriminantes et d'autres documents extraits de son ordinateur.

La deuxième affaire concerne la vente en suspens de 25 avions de combat F-35 à Israël. Le F-35 est un des avions de chasse les plus sophistiqués au monde. D'une valeur de 130 millions de dollars, les avions devraient être achetés avec l'argent de l'aide militaire des Etats Unis, ce qui veut dire qu'ils seraient en fait un cadeau des contribuables des Etats Unis. Mais Israël tergiverse sur la vente parce qu'elle voudrait installer certains de ses propres équipements dans l'avion. Le Pentagone a déjà fait quelques concessions est peu disposé à donner son accord à toutes les modifications parce que cela nécessiterait de donner aux Israéliens un accès complet à tous les systèmes informatiques et avioniques évolués de l'appareil. Israël veut aussi être indépendante pour la maintenance des avions, ce qui nécessite également un accès complet à tous les systèmes. Ce serait bien d'imaginer que le Pentagone veuille conserver la mainteance entre des mains américaines pour préserver des emplois, mais le Département de la Défense ne s'est jamais préoccupé des travaileurs US quand il s'agit d'Israël, et la véritable raison de l'impasse est que Lockeed-Martin et le Pentagone savent tous deux qu'Israël volera tout ce qu'elle pourra si elle obtient cet accès. Elle utiliserait alors ces technologies pour vendre ses propres productions à un prix inférieur à celui des entreprises US. Le résultat serait triplement négatif pour l'Oncle Sam: des avions coûteux sont cédés à Israël gratuitement, la technologie est ensuite volée, et des ventes futures disparaissent car nos amis Israéliens vendent au rabais leurs versions de systèmes d'armes basés sur la technologie volée.

Alors, je voudrais dire à David Brooks qu'il y a certainement un boom de la haute technologie en Israël, mais qu'il est moins le fruit d'un miracle que celui d'une longue série de vols et de manipulations alimentés par l'argent des contribuables Américains et ke connivence d'un Congrès qui est toujours désireux de faire des faveurs à un pays qu'il semble aimer plus que n'importe quel autre. Je suis sûr que les Américains veulent du bien à Israël et applaudissent la propspérité qui dérive de leur propre industrie et inventivité, mais il est aussi temps de mettre un terme aux vieilles habitudes et de retirer la main israélienne de notre poche. Je suis certain que le boulot de Brooks est assez peinard et bien payé, mais de nombreux Américains sont sans au chômage, alors prenons quelques mesures pour protéger notre économie des voleurs d'informations de Tel Aviv et gardons ici notre argent et nos emplois.

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posted by Djazaïri at 10:31 PM 5 comments

dimanche, novembre 29, 2009

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Quel rôle pour les services secrets américains dans les attentats de Mumbai en novembre 2008?

Les attentats de Mumbai en novembre 2008 avaient fait couler beaucoup d’encre et, malheureusement, beaucoup de  sang.
Un seul des auteurs présumés est actuellement aux mains de la justice indienne, les autres ayant péri au cours des attaques.
J’avais, comme d’autres à l’époque, pointé un certain nombre de problèmes liés à ces attaques meurtrières.
Cette affaire, une fois l’émotion résorbée, est passée pratiquement aux oubliettes de l’information sauf en Inde où se déroule en ce moment le procès de l’unique assaillant arrêté.
Et en Inde, on parle beaucoup d’une autre personne impliquée dans ces attentats, un certain David Coleman Headley alias Daood Gilani, un citoyen pakistano-étatsunien.

Je vous laisse découvrir dans l’article qui est David Coleman Headley: il y a vraiment de quoi être perplexe et souscrire (les yeux ouverts) à une théorie du complot.

Si l’article nous dit bien que Headley, lorsqu’il séjournait en Inde, se présentait souvent comme un agent de la CIA à ses interlocuteurs, il omet de nous dire autre chose tout aussi important: entre 2006 et 2008, Headley a tenu à Mumbai un bureau d’immigration |une officine pour aider les gens à émigrer] et se faisait passer pour juif.

Je vous laisse tirer vos propres conclusions mais permettez-moi d’esquisser les miennes: l’Inde sera dans relativement peu de temps une puissance mondiale de tout premier plan, comme la Chine ou le Brésil. Ce pays occupe en outre une position géographique stratégique aux confins de la Chine, du Pakistan et non loin de l’Iran et de tout le Moyen Orient.
Ceci n’a échappé à personne et surtout pas aux sionistes qui préparent ces changements en essayant d’investir à leur manière ces contrées. Comme d’habitude, leur démarche passe par les communautés juives locales, il en existe de fort anciennes en Chine et en Inde. Simplement, ces communautés ne sont pas forcément sionisées et leur embrigadement passe par une politique de terreur «antisémite» qui ouvre la voie à leur prise en main par les officines du gang de tel Aviv.
Les attentats de Mumbai s’inscrivent parfaitement dans cette démarche de contrôle de la communauté juive en assurant une prise en main des «chabad houses» et l’intervention sur place, avec l’accord des autorités locales, des « spécialistes » sionistes de la sécurité. Car l’entité sioniste s’appuie bien sûr sur les intérêts des pouvoirs locaux et sur les contradictions qui existent en leur sein.
On peut lire par exemple dans le Telegraph de Calcutta:

De manière curieuse, la tuerie de Juifs [à Mumbai] a amené la petite et très efficace machine militaire d’Israël à aider l’Inde, même si New Delhi a longtemps été un partisan de la cause palestinienne.
Et un peu plus loin:
A l’avenir, l’Inde, en cas de besoin, peut s’attendre à voir le Mossad, la machine de vengeance mortelle d’Israël, basculer en sa faveur. Il travaille probablement dès maintenant à «capturer» ceux qui au Pakistan étaient responsables [des attentats].
L’Inde est par aussi, rappelons-le, une destination privilégiée pour de nombreux toxicomanes ex-soldats de l’armée sioniste.

Les sionistes se préparent donc dores et déjà au déclin de leur protecteur américain dans une stratégie qui, si elle semble fonctionner avec l’Inde, rencontre plus de difficultés avec la Chine qui, avec son système politique et sa culture confucéenne, est un pays plutôt imperméable aux influences étrangères qu’il n’a pas délibérément choisies. Peut-être les sionistes n’ont-ils tout simplement pas encore trouvé la bonne porte d’entrée dans l’Empire du Milieu? Celle des «justes parmi les nations» ne semble guère prometteuse car on a pu trouver que deux Chinois à mettre sur la liste dont l’un au moins était un plénipotentiaire de la république de Chine, confinée aujourd’hui à Taï Wan que Pékin ne désespère pas de récupérer. Autre difficulté, la communauté « juive » chinoise ne représente aujourd’hui que quelques centaines de personnes dont la qualité de juifs est d’ailleurs disputée par la loi halachique qui considère qu’est juif celui dont la mère est juive alors que chez les « Juifs » Chinois, elle se transmet par le père.


Headley est-il un agent secret Américain devenu renégat?
TNN, Times of India le 27 novembre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

NEW DELHI: C’est un complot qu’on aurait pu tirer tout droit des univers de bluff et de double bluff créés par John le Carre et Frederick Forsyth. Sauf qu’il semble s’être joué dans la vraie vie, pour le malheur de centaines de personnes innocentes. L’hypothèse séduisante selon laquelle David Headley pourrait avoir été un agent secret Américain infiltré qui serait devenu ripou travaille beaucoup de monde ici alors que les autorités US gardent ce djihadiste du Lashkar basé aux Etats Unis hors de portée des enquêteurs Indiens.

Pour rendre l’histoire encore plus dramatique, Headley pourrait avoir justement avoir donné aux services secrets US des informations qui ont empêché un attentat du Lashkar en septembre à Mumbai. La théorie – et ce n’est encore qu’une théorie – est que Headley a été utilisé pour infiltrer le Lashkar, mais s’est progressivement laissé prendre par l’influence des mêmes terroristes qu’il était supposé espionner.

Tiraillé entre deux allégeances, il pourrait avoir continué à donner des informations à ses officiers traitants Américains, et un tuyau fourni par lui pourrait même avoir aidé à éviter un attentat initialement prévu pour septembre. Mais il semble s’être engagé résolument dans le Lashkar après cela, ce qui pourrait être une des raisons qui expliquent pourquoi les services secrets américains ont été pris au dépourvu par les attaques du 26/11.

En Inde, Headley se présentait souvent comme un agent de la CIA. Mais les soupçons selon lesquels il est un agent renégat découlent surtout de l’information toute récente sue le fait que Headley, un homme avec un œil vert et l’autre brun, pouvait circuler aisément aux Etats Unis et au Pakistan en dépit de démêlés judiciaires aux USA.

Un profil publié récemment par le New York Times affirmait qu’en 1998, Headley (alors connu sous l’identité de Daood Gilani) avait été condamné pour tentative de contrebande d’héroïne entre le Pakistan et les Etats Unis. « Les dossiers du tribunal montrent qu’après son arrestation il avait fourni tant d’informations sur son rôle personnel dans le trafic de drogue qui durait depuis plus de dix ans, et sur ses fournisseurs Pakistanais qu’il avait été condamné à moins de deux ans de prison avant de se rendre au Pakistan pour mener des opérations d’infiltration et de surveillance pour la Drug Enforcement Administration (DEA), » signalait l’article du New York Times.

Ce qui laisse entendre que Headley avait passé un accord avec les autorités des Etats Unis qui l’autorisait à s’en tirer avec une peine réduite en échange d’une promesse de coopération.

Pour beaucoup ici, cela signifie aussi qu’il était quelqu’un de connu par les autorités des Etats Unis chargées de la répression du trafic de drogue et du terrorisme. Après le 11 septembre, les cloisons entre ces services étaient tombées en raison des liens entre la drogue et le terrorisme, particulièrement dans le contexte pakistano-afghan où les missions de la DEA et de la CIA s’imbriquent étroitement. Fait surprenant, la déclaration sous serment du FBI contre Headley ne mentionne pas son accord avec la DEA.

La déclaration sous serment du FBI contre Headley indique qu’il a changé son nom de Daood Gilani pour celui de David Coleman Headley en 2008 pour dissimuler son passé criminel. Comme il l’avait dit à un policier de l’air et des frontières en août 2009, c’était pour se donner la liberté de voyager inaperçu – il disait que son nouveau nom éveillait beaucoup moins de soupçons quand il voyageait.

C’est un fait que des terroristes masquent leur identité religieuse pour passer au travers de la surveillance antiterroriste, avec des organisations terroristes qui cherchent à recruter des Caucasiens (des blancs) pour de nouvelles frappes. Mais on doute généralement qu’un simple changement de nom pourrait avoir fonctionné dans le cas de Headley compte tenu de ses problèmes avec la loi mais surtout à cause des destinations où il se rendait.

Compte tenu de la réputation bien établie du Pakistan comme plaque tournante du terrorisme international, les gens qui partent de ce pays ou s’y rendent éveillent aussitôt la vigilance dans les aéroports du monde entier. De plus, Headley rencontrait souvent ses contacts aux Emirats Arabes Unis – un lieu de rendez-vous bien connu des terroristes et des trafiquants, et un endroit du plus haut intérêt pour les services chargés de la répression.

Les sceptiques ont trouvés intriguant que des agences hypersensibles des Etats Unis n’aient rien trouvé à redire aux tampons sur le passeport US de Headley. Si les sceptiques ne pensent pas avoir encore de réponse, ils inclinent vers la possibilité que Headley ait été un agent infiltré qui, tiraillé entre deux exigences contradictoires, celles de ses compagnons djihadistes qu’il devait infiltrer et celle de ses maîtres Américains, serait parti à la dérive.

Headley, de son propre aveu, a rejoint le Lashkar-e-Taiba en 2006 et a suivi un entraînement dans un des camps terroristes de cette organisation terroriste.

Ceux qui adhèrent à la théorie de « l’agent renégat » inclinent à penser que ceci était connu des Américains, toujours soucieux de soutirer des informations sur des groupes terroristes difficiles à pénétrer. Ils ont aussi le sentiment que les services US étaient peut-être conscients que l’année dernière, Headley était en Inde pour reconnaître des cibles pour des attaques du Lashkar initialement prévues pour septembre – comme l’a confirmé Ajbal Kassab dans sa déposition – et qui ont finalement été commises le 26 novembre. Au contraire, ils soupçonnent aussi que Headley pourrait avoir été la source de l’information qui a aidé les Américains à donner l’alerte sur l’attaque prévue en septembre de l’année dernière.

Dans leur avertissement, qui avait été transmis au gouvernement du Maharasthtra par l’Intelligence Bureau, les Américains avaient indiqué que d’importantes installations de Mumbai étaient visées par les djihadistes. De fait, l’alerte du FBI mentionnait spécifiquement le Taj et d’autres hôtels – le Marriott, le Land’s End et le Sea Rock.
On suppose que la défection de Headley est intervenue immédiatement après et que c’est peut-être une des raisons pour lesquelles les Américains n’ont pu, comme au mois de septembre, sentir l’attaque du 26:11. Cette suspicion est renforcés par le fait que c’est vers cette époque que le FBI a placé Headley sous sa surveillance, ce qui aboutit à son arrestation le 3 octobre de cette année.

Ces soupçons sont encore renforcés parce que les Américains tardent à donner un accès à Headley aux enquêteurs Indiens. On a l’espoir que les services indiens auront aussi la possibilité de parler au terroriste après que les charges – inculpation dans le lexique américain – seront formulées à son encontre le 1er janvier. Il existe aussi l’éventualité que Headley ait promis de se mettre à table à la condition de ne pas avoir à répondre à des enquêteurs venus d’Inde.

Mais au cours des échanges sur cette question, le FBI a été très réticent à discuter de Headley en détail – inattendu de la part d’un organisme qui avait promptement alerté sur les attaques que le Lashkar avait planifié pour septembre et sans l’aide duquel la percée dans l’enquête sur le 26/11 ne se serait pas produite.

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mardi, octobre 20, 2009

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Les sionistes n'espionnent jamais dans des nations amies...

Stewart David Nozette, un scientifique américain qui a travaillé pour la Nasa, au Pentagone et à la Maison Blanche, a été arrêté lundi aux Etats-Unis pour tentative d'espionnage,peut-on lire dans la presse.

Nozette a en effet été piégé par un agent du FBI qui se faisait passer pour un agent du Mossad. Le FBI surveille bien entendu attentivement tous les chercheurs qui travaillent dans des domaines réputés sensibles, ce qui est le cas de Nozette.
Ceci dit, ce n'est pas par hasard que le FBI a tendu un piège à ce chercheur puisque, peut-on lire dans le Figaro:
Un faisceau d'indices avait poussé le contre-espionnage à lui tendre un piège : le scientifique, qui depuis 10 ans, collaborait avec une société proche du gouvernement israélien, avait effectué en janvier dernier, un voyage à l'étranger suspect. Parti avec des disques durs, il était revenu les mains vides.
 Si les autorités US veulent bien faire de Nozette un exemple, il est pour elles hors de question, lit-on dans le même article, d'incriminer l'entité sioniste.
C'est juste un avertissement

Un avertissement apparemment reçu 5 sur 5 à Tel Aviv où de hauts responsables se sont empressés d'affirmer que l'entité sioniste n'espionne pas dans les nations amies.

Un mensonge de plus ou de moins, ce n'est pas ce qui va troubler la conscience des patrons de l'espionnage à Tel Aviv. Faut pas pousser.
Mais peut-être disent-ils la vérité au fond. Car si, pour les sionistes il peut exister des gouvernements amis, il n'existe pas de nations amies. Tout au plus peut-on trouver des Justes parmi les Nations mais certainement pas de Nation Juste.
Et ce truc du juste parmi les nations, n'est pas une référence à une notion morale universelle comme les naïfs pourraient le croire, mais strictement dérivé du Talmud.
Pour être clair, si un membre de votre famille a lutté contre le nazisme pendant la seconde guerre mondiale et que son action a permis de sauver la vie de cent Tziganes ou tout simplement cent villageois du Vercors, il ne saurait recevoir l'appellation de juste parmi les nations.
Et la meilleure preuve qu'il n'existe pas de Nation Juste, c'est que partout l'antisémitisme prospère: en Espagne, en Norvège ,dans toute la Scandinavie et même en Chine. Ah oui, j'allais omettre la France, oubli réparé grâce à Dominique Strauss-Kahn selon qui l'antisémitisme monte en France. Quiconque comme Jacques Attali sera d'opinion contraire ne peut que tenir des propos délirants.



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mardi, avril 22, 2008

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Espion sioniste aux Etats-Unis, où va se nicher la manipulation de l’information…

On apprend par une dépêche Associated Press (AP) diffusée par Yahoo actualités l’arrestation d’un ancien ingénieur militaire de l’armée des Etats-Unis sur l’accusation « d'avoir transmis des informations secrètes à Israël.» Ces informations consistent entre autres en des documents relatifs à l’armement nucléaire américain.
L’information est claire : un militaire Américain (qui jouit à n’en pas douter également de la nationalité de l’Etat sioniste) fournit à une puissance étrangère des documents confidentiels sur des questions sensibles.

Oui, mais où donc se niche la manipulation de l’information ?

Cette manipulation se retrouve dans un passage de la dépêche originale de l’AP telle que reprise par l’International Herald Tribune et qu’on retrouve dans la dépêche diffusée par Yahoo :
« La plainte déposée contre lui l'accuse d'avoir emporté chez lui plusieurs documents classés entre 1979 et 1985 et d'avoir laissé l'employé du gouvernement israélien les photographier dans sa cave. »
Le militaire a 1) emporté chez lui des documents confidentiels 2) laissé un employé de l’Etat sioniste photographier ces documents dans sa cave.
L’idée que ce militaire, qui répond du nom de Ben-ami Kadish, ait conduit « l’employé » de l’Etat sioniste dans sa cave pour précisément photographier ces documents semble n’avoir pas effleuré l’esprit des journalistes de l’AP. Et notre ami Ben-ami Kadish a simplement eu le tort d’être passif, de « laisser un employé » prendre des photos.

La manipulation de l’information se retrouve également dans le passage suivant, à moins qu’il s’agisse d’un problème de traduction :
« Il est notamment accusé d'avoir révélé des documents concernant la défense nationale américaine à Israël et d'avoir agi comme agent du gouvernement américain. »

La dépêche originale dit ce qui suit :

Ben-ami Kadish faces four counts of conspiracy, including allegations that he conspired to disclose U.S. national defense documents to Israel and that he acted as an agent of the Israeli government, U.S. Attorney Michael J. Garcia and FBI officials said.
Le procureur fédéral Michael et des responsables du FBI ont declaré que Ben-ami Kadish fait l’objet de quatre chefs d’inculpation pour conspiration, dont des allégations d’avoir conspiré pour révéler des documents relevant de la Défense nationale des USA à Israël et d’avoir agi en tant qu’agent du gouvernement israélien

Est-ce que c’est plus clair comme ça?

Selon l’accusation, Kadish aurait travaillé au service du régime sioniste entre 1979 et 1985 et la liste des documents utiles lui était transmise par cet “employé qui n’était autre que le consul chargé des affaires scientifiques au Consulat Général de l’entité sioniste à New York. Consul qui était également l’officier traitant de Jonathan Pollard, autre agent sioniste arrête par le renseignement américain. Aucun president Américain n’a réussi à grâcier Pollard en raison de l’hostilité à une telle mesure manifestée par ce qu’on appelle la “communauté du renseignement” aux Etats-Unis.

Face au mécontentement exprimé par le Département d’Etat au sujet de ce dossier, le ministère sioniste des affaires étrangères explique “n’avoir aucune information sur cette affaire et l’avoir apprise par des articles de presse” et un haut responsable du ministère sioniste de la defense declare “avoir du mal à croire qu’après l’affaire Pollard nous ayons recruté un autre espion Américain.”
Et allez faire un tour sur le site Guysen qui vous explique que si Pollard a effectivement espionné les Etats-Unis, c'est quand même de la faute des Etats-Unis. Il faut le lire pour le croire car le culot sioniste est décidément sans bornes!



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posted by Djazaïri at 9:26 PM 1 comments

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