«Mort aux Arabes.»
Des observateurs attentifs ont déjà noté ce fait et constatent la montée en puissance irrépressible d’une espèce de nationalisme religieux jusque là encore contenu dans les marges d’un système politique qui s’est donné les apparences d’une démocratie à l’occidentale (en réalité un gang qui désigne ses caïds par le suffrage universel).
Cette montée en puissance est dans la logique même du sionisme et s’affirmera d’autant plus que la plupart des colons qui acceptent maintenant d’immigrer en Palestine occupée le font pour des motifs où le fanatisme se mêle à un racisme exacerbé. Et la majorité des politiciens sionistes suivra cette tendance lourde ne serait-ce que pour garder des chances d’accéder aux responsabilités et parce que pratiquement tous doivent justifier d’états de services dans l’armée où les services secrets ; états qui se mesurent au nombre de civils tués et de maisons ou autres biens détruits.
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Cette évolution nous est généralement cachée par les grands médiats qui les occultent complètement ou les cantonnent à la marge. Comme si, par exemple, Mme Tzipi Livni n’était pas une des figures de cette évolution.
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Simplement, comme je me plais à le répéter, les temps changent pour l’entité sioniste et l’article que je vous propose en est une indication supplémentaire même s’il tente, de manière illogique, d’avoir une approche « équilibrée » comme on se plait à le dire en Occident.
Montée du sentiment anti-arabe dans la jeunesse après la guerre contre Gaza
Par Patrick MARTIN, Globe & Mail (Canada) 26 janvier 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri
Jérusalem - Quand le dirigeant du parti religieux israélien Zionist Meimad a pris récemment la parole devant un rassemblement de 800 lycéens d'une banlieue de Tel Aviv, ses propos sur la vertu de la démocratie israélienne pour l'ensemble de ses citoyens ont été couverts par le bruit des étudiants qui chantaient « Mort aux Arabes. »
Le rabbin Melchior n'avait plus entendu l'expression de tells sentiments anti arabes depuis le désormais illégal parti Kach et le massacre de 29 Musulmans en prière à Hébron par Baruch Goldstein en 1994.
Mais ce sentiment progresse, et l'ex ministre Avigdor Lieberman et son parti Yisrael Beitenu surfent sur cette vague. Ils apparaissent comme les principaux vainqueurs politiques de la récente guerre à Gaza. Leurs positions anti arabes sans équivoque n'ont jamais été aussi populaires.
C'est M. Lieberman qui a mené la récente campagne pour interdire la participation des deux parties arabes d'Israël aux élections parlementaires du mois prochain. Il soutenait que leurs critiques publiques de l'attaque israélienne contre le Hamas à Gaza représentait un acte de déloyauté envers le pays en tant qu'Etat juif et sioniste.
M. Lieberman affirme depuis longtemps que tous les Arabes Israéliens devraient faire serment de loyauté au pays ou, s'ils ne le font pas, perdre leur citoyenneté.
La cour suprême du pays a statue en faveur des parties arabes, mais après que la commission électorale du parlement se soit prononcée en faveur de l'interdiction. Des représentants des grands partis que sont le Likoud, Kadima et le parti travailliste ont même voté en faveur de l'interdiction.
"La cour a effectivement donné aux parties arabes un permis de tuer l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, » affirme M. Lieberman qui ajoute que son parti n'abandonnera pas le combat.
Outre les serments d'allégeance, son parti veut échanger les populations arabes d'Israël contre les colonies israéliennes de Cisjordanie ; il considère que renoncer à n'importe quelle parcelle de terre en échange de la paix avec les voisins arabes est un principe « fondamentalement inopérant » qui devrait être abandonné, et il soutient que c'est en Jordanie que les Palestiniens devraient chercher à créer un Etat.
Les enquêtes d'opinion indiquent que de plus en plus d'Israéliens soutiennent cette approche ; Yisrael Beitenu devrait gagner 16 sièges aux élections du 10 février (il en a actuellement 11), autant que ce que devrait obtenir le parti travailliste.
Plus important, le parti pourrait être partenaire d'une coalition dans le gouvernement Likoud qui devrait se former – ce qui mettrait M. Lieberman en bonne position pour promouvoir son agenda.
"La montée de Yisrael Beitenu, avec son agenda raciste, est une évolution très dangereuse de la société israélienne, » explique Mohammad Darawshe, un Arabe de la ville israélienne de Nazareth et qui codirige l'Abraham Fund, une organisation qui encourage la coopération entre Arabes Israéliens et Juifs.
La tendance anti arabe est particulièrement forte dans la jeunesse, poursuit M. Darawshe. « D'après un sondage réalisé en mai, plus de 60 % des lycéens Juifs disent vouloir contrôler la participation politique des Arabes en Israël ; ils ne sont pas prêts à habiter dans le même immeuble que des citoyens Arabes ; ils n'aiment pas entendre parler arabe etc., dit-il. Ce racisme « doit être pris au sérieux et traité sérieusement, » affirme M. Darawshe, « comme doit l'être le séparatisme dans la communauté arabe. » «De plus en plus d'Arabes Israéliens veulent s'écarter de la société israélienne, y compris par le boycott des élections. »
"Malheureusement, [les deux tendances ont des agendas semblables; elles s'alimentent l'une l'autre."
Même la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, chef du parti Kadima, en a choqué beaucoup en disant que si des gens n'aiment pas ce que fait le gouvernement "ils peuvent partir."
Dans l'ensemble, la population arabe, tout en compatissant avec les souffrances des habitants de Gaza, n'est pas particulièrement radicalisée, certainement pas autant qu'elle l'était dans les premiers jours en 2003-2004 du soulèvement palestinien.
Pourtant, comme le dit M. Darawshe, le sentiment anti arabe du pays n'a jamais été aussi fort. Le parti de Lieberman "cherche, en définitive, un affrontement direct avec les citoyens arabes d'Israël" affirme-t-il. Et il s'inquiète de "l'absences d'efforts sérieux pour l'arrêter."
Les 100 personnes présentes au rassemblement de Yisrael Beitenu pour les électeurs anglophones mardi soir à Jérusalem ne veulent certainement pas l'arrêter. "C'est la clarté [de ce discours] qui est si attrayante" explique Yona Triestman, une trentenaire qui aide les nouveaux immigrants à s'installer en Israël. Et le message est certes très direct. A la fin de la soirée, Uzi Landau, un ancien ministre Likoud qui roule maintenant pour Yisrael Beitenu, se penche en avant et pointe son index vers l'assistance. "Vous devez vous souvenir d'une seule chose au sujet de notre plateforme," dit-il, "une seule chose à dire à vos amis: "Pas de loyauté, pas de citoyenneté."
Libellés : Avigdor Lieberman, Baruch Goldstein, fanatisme, Gaza, Hamas, Kach, Kadima, Likoud, Palestine, sionisme, Tzipi Livni, Uzi Landau, Yisrael Beitenu
1 Comments:
Maintenant au moins au yeux du monde entier l'entité sioniste est une entité FASCHISTE RACISTE ET NAZI.UNE POURRITURE DE PLUS DANS LE MONDE
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