Plus jamais ça, salopes! Ou, leçon tirée de l'holocauste à Yad Vashem.
Comme il a instrumentalisé l'antisémitisme au profit de son projet colonial en Palestine, le sionisme se sert aussi du souvenir des persécutions subies par les Juifs du fait du nazisme. Ce qu'on appelle holocauste ou shoah, c'est-à-dire le sort fait aux Juifs à cette époque fait l'objet d'une inculcation quasi-obligée dans nombre de pays et les autorités sionistes s'efforcent, comme il se doit, d'inculquer également cette "mémoire" dans les pays arabes.
Les Palestiniens ne sont pas exclus de ce programme et eux aussi sont invités à compatir aux malheurs de ceux qui les ont spoliés de leur patrie (même s'il n'y a pas d'identité entre les victimes du nazisme et la plupart des sionistes patentés.
Max Blumenthal nous parle par exemple de ce groupe de vieilles dames Palestiniennes qui vient de visiter le centre Yad Vashem dédié au génocide juif. Ces personnes âgées étaient venues à l'instigation d'une organisation fondée par une ressortissante sioniste dont le fils a été tué en combattant les Palestiniens. Elles étaient justement accompagnées de plusieurs ressortissantes sionistes ayant perdu un être cher dans des violences liées au conflit palestino-sioniste.
Palestiniennes en visite à Yad Vashem |
Sans remettre en cause la sincérité des membres de l'association qui a fait l'invitation, force est de constater avec Max Blumenthal que la leçon holocaustique a tourné plutôt court puisque:
A l'entrée du musée, elles ont été entourées par un groupe de jeunes Juifs Israéliens qui les ont reconnues comme Arabes. "Sharmoutai," leur ont crié à maintes reprises les jeunes Israéliens, utilisant le terme argotique arabe pour prostituées ou salopes.
Libellés : holocauste, Max Blumenthal, mémoire, Palestine, sionisme, Yad Vashem
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