dimanche, octobre 14, 2012

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Star de la BBC, Jimmy Savile était un vrai philosémite, un sioniste extrémiste et un authentique pédophile


Jimmy Savile n’était sans doute pas bien connu en France. Il était par contre une immense vedette de la télévision en Angleterre, au faîte de sa carrière dans les années 1960 et 1970, époque où il animait des émissions très populaires sur la BBC, notamment ‘Top of the Pops (hit-parade) et “Jim’ll Fix It” (Jimmy va arranger ça), «où il permettait à des enfants de réaliser leurs rêves ».
Jimmy Savile est décédé depuis un an et s’il fait reparler de lui aujourd’hui, c’est moins pour se souvenir de ses talents d’animateur qu’en raison d’un énorme scandale mis au jour par un documentaire produit par la chaîne privée ITV.
Cinq femmes y racontaient avoir été abusées par le DJ et animateur phare de la BBC alors qu’elles n’avaient pas 16 ans. Depuis, d’autres victimes racontent leur calvaire, libérées par la parole des cinq témoins. Le Premier ministre David Cameron a évoqué l’affaire, demandant une enquête policière concernant ces révélations «choquantes» faites à l’encontre de Sir Jimmy Savile.
Comme le dit la presse, les langues de délient et on s’attend à découvrir au moins entre 20 et 25 victimes de l’animateur pédophile.

Un homme qui a bénéficié de protections au sein de la BBC, ce qu’atteste le fait qu’une émission documentaire programmée sur cette chaîne de télévision avait été déprogrammée en raison des allégations qu’il comportait sur les abus sexuels perpétrés par la vedette de la radio-télévision britannique. Il bénéficiait bien sûr d’autres protections, sans doute au niveau politique.
Ce pédophile bien à l’abri était, comme il se doit, très engagé dans des actions caritatives, sans cependant perdre de vue la satisfaction de ses penchants habituels :
Les derniers témoignages recueillis par la presse indiquent que Jimmy Savile aurait aussi agressé sexuellement de jeunes patientes dans des hôpitaux pour lesquels il collectait des fonds.
Une carrière et une action caritative qui avaient convaincu la reine d’Angleterre d’anoblir le pédophile
On a de la peine ici à s’imaginer l’écho qu’a eu la révélation de ce «secret de Polichinelle» en Grande Bretagne où cet individu avait une notoriété dont n’a probablement jamais joui aucun animateur de télévision en France, pas même Jacques Martin ou Léon Zitrone.

La consternation a gagné tout le pays, premier ministre compris et
plusieurs villes ont fait dévisser des plaques érigées à son nom. Son imposante pierre tombale avec l'épitaphe jugée désormais provocante - "C'était bien le temps que ça a duré" - a été démontée à la demande de sa famille et réduite en morceaux.
On a donc là une immense vedette de la télévision et un bienfaiteur de l’humanité doublé malheureusement d’un pédophile invétéré.
Et pour l’instant, c’est probablement seulement le sommet de l’iceberg qui est effleuré et on verra bien si le scandale pourra être contenu dans des limites «tolérables.»

Mais il manque cependant quelque chose dans ce que relate la presse française ou britannique au sujet de Jimmy Savile.

Et c'est toujours intéressant de se demander ce qui manque.
Eh bien voilà ce qui manque :
par Jessica Elgot, The Jewish Chronicle (UK) 11 mars 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri
Il affirmait avoir "inventé le disco", mais Sir Jimmy Savile, le DJ et présentateur décédé la semaine dernière,  affirmait avoir fait sa petite part vers la paix au Moyen-Orient.
Sir Jimmy disait qu'il avait tancé le gouvernement israélien en 1975 pour avoir été trop mou après la guerre des Six Jours
 Natif de Leeds, l’animateur amateur de bling-bling qui présentait Jim'll Fix It et Top of the Pops, qui s’était décrit une fois comme «le Catholique le plus Juif que vous connaîtrez jamais», était un chaud partisan d’Israël et, grâce à des courses et des marathons de bienfaisance et à sa participation personnelle, il avait recueilli des fonds pour de nombreuses organisations caritatives dont WIZO (organisation sioniste féminine), Ravenswood et les Amis Britanniques de l’Hôpital Laniado à Netanya.
Sa visite de 10 jours en 1975 en Israël, au cours de laquelle il avait rencontre lé président Ephraim Katzir, avait été organisée par John Levy du Friends of Israel Educational Trust.
Le séjour avait été filmé pour l’émission de la BBC Jim'll Fix It après que Gary Merrie, un enfant de 9 ans de Liverpool, ait demandé «à «voir la terre où Jésus est né.»
Sir Jimmy avait rappelé son conseil aux israéliens : «J’étais arrivé à cette réception. Le président était venu vers moi et m’avait demandé comment j’appréciais mon séjour. J’avais répondu que j’étais très déçu : les Israéliens avaient gagné la guerre des six jours mais ils avaient rendu tout le territoire [le Sinaï, NdT], y compris le seul puits de pétrole de la région, et ils payaient plus aux Egyptiens pour le pétrole que s’ils l’importaient d’Arabie saoudite.
«Je lui ai dit : ‘Vous avez oublié d’être Juif.’ Il m’avait dit : «Voudriez-vous dire ça à mon gouvernement ?’ Le lendemain matin, j’étais à la Knesset ; ils avaient interrompu une réunion du cabinet et je leur ai  dit la même chose qu’au président.»
Jimmy Savile à Tel Aviv en 1975: "Voilà mon cadeau à la jeunesse"
M. Levy se souvient : «C’était un personnage créatif et magnifique d’espièglerie. Bien sûr, c’était un égocentrique, mais il était incroyablement généreux. Il voulait qu’on nous filme marchant de Jérusalem à Bethléem, alors il y a ces passages où on était à la peine dans les monts de Judée. Il avait beaucoup d’amis proches Juifs, c’était un vrai philosémite.  A son retour, je lui avais demandé d’être membre du Friends of Israel Educational Trust et il avait insisté pour que je l’inscrive comme «Ami Spécial.»
Pendant son séjour, Sir Jimmy avait campé près du lac de Tibériade et au kibboutz Lavi où il avait enregistré une séquence de discussion pour «Speakeasy,»son émission à la radio.
Très connu pour sa campagne de sécurité routière «clunk-click» pour inciter au port de la ceinture de sécurité en voiture, Sir Jimmy aimait presque tout en Israël, à une exception majeure près – la conduite. De retour à Londres, après son séjour et une rencontre avec le Moshe Dayan, le ministre des transports de l’époque, il avait présenté à l’ambassadeur d’Israël Gideon Rafael deux films sur la sécurité routière qu’il espérait voir présentés à la télévision israélienne.
Les Mancuniens Pearl Gruber et feu son mari Harold étaient des amis proches de Sir Jimmy et ils l’avaient invité à la batmitzvah de leur fille Sharon en 1968. Mme Gruber avait dit : «Il était si merveilleux ; il avait retransmis son émission radio 'Savile's Travels' depuis la fête de batmitzvah à la Yeshurun Hebrew Congregation de Cheadle. Un des garçons de la fête voulait vraiment devenir disc jockey et il l’avait rendu presque fou.»
Sharon Gruber, qui réside maintenant  à Mill Hill se souvient : «Il était venu à ma batmitzvah dans un costume argent, et les gens chuchotaient ‘Pour qui se prend cet homme, pour Jimmy Savile ?’ Ils ne se rendaient pas compte que c’était vraiment lui !»
Un de ses huit domiciles était un petit appartement au cœur de la communauté juive de Leeds, à Roundhay. Il consacrait beaucoup de son temps au relationnel au restaurant Flying Pizza sur Street Lane, un lieu populaire et très fréquenté dans le coin.
Il était un habitué des dîners pour les œuvres de charité dans les synagogues de Leeds et de Manchester, particulièrement pour les British Friends of Laniado, organisation à laquelle il donnait beaucoup d’argent.
Il avait dit à l’organisation BBYO (B’nai Brith jeunesse) à Leeds : «Je ne sais rien de l’évolution de la communauté juive,» mais visiter Israël lui avait permis de réaliser que «le monde a une grande dette envers la communauté juive.»
Le président des amis de Laniado à Manchester, Dov Hamburger, se souvient de la participation de Sir Jimmy au dîner charitable annuel, pour laquelle il n’avait rien demandé. M. Hamburger déclare : «Je n’ai pas souvenir d’un conférencier qui se soit comporté aussi généreusement avant.»
L’ancienne directrice de Norwood (œuvre destinée surtout aus enfants handicapés avec une structure d’hébergement à Ravenswood. Cette structure est ouverte à tous mais a été impulsée surtout au sein de la communauté juive), Norma Brier, se souvient de la visite de Jimmy Savile au Ravenswood Village en 1989. «Il était venu inaugurer l’exposition de Ravenswood et avait eu un grand succès en circulant dans sa Rolls Royce dorée. Il se promenait et discutait avec les habitants et avait passé beaucoup de temps ici. Nous lui étions vraiment reconnaissants pour son soutien.»
Les mêmes qui lui étaient reconnaissants doivent se demander si leur bienfaiteur ne s’est pas livré à des attouchements sur leurs enfants, leurs petits frères ou petites sœurs ou les pensionnaires de leurs établissements de soins et d’accueil.
L’intérêt qu’exprimait Jimmy Savile pour tout ce qui était juif témoignait peut-être aussi du fait que ses actes de prédation sexuelle s’exerçaient beaucoup sur des enfants appartenant à cette communauté.
En tout cas, le bureau juif d’aide sociale de Leeds a entrepris lui aussi de déboulonner une plaque qui avait été placée en hommage au célèbre animateur.
Pédophile et sioniste, deux mots qui vont très bien ensemble.

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mardi, mars 08, 2011

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Un cocktail détonant: argent, monarchie britannique, pédophilie et sionisme

Le prince Andrew, alias le duc d'York se trouve dans une situation difficile dans son pays. En effet, on reproche au prince, accessoirement «ambassadeur spécial de l'UKTI (commerce et investissement extérieurs britanniques)» d'entretenir des amitiés gênantes.

Par exemple, avec Saif el Islam Kadhafi, le fils du dirigeant Libyen du même nom ou encore le trafiquant d'armes Libyen Tarak Kaituni. Si Saif el Islam Kadhafi était un personnage fréquentable en Occident il y a quelques semaines encore, Kaituni a lui une réputation qui aurait dû inciter le prince à plus de prudence.
Un député Britannique du nom de Chris Bryant vient d'ailleurs d'exiger pour cette raison que le prince démissionne de son poste d'ambassadeur commercial
Pourtant, ce qui fait peut-être encore plus tâche dans les fréquentations du prince Andrew, c'est son amitié pour Jeffrey Epstein, un milliardaire Américain qui est poursuivi pour détournement de mineures, pédophilie si vous voulez.

Jeffrey Epstein


Le prince pourrait même cité à la barre comme témoin par l'accusation, une perspective qui inquiète à Londres où on se demande s'il ne pourrait pas faire valoir son immunité diplomatique.
C'est que s'il n'est pas pour l'instant personnellement mis en cause, le prince Andrew le doit soit à son innocence réelle, soit au fait que les victimes se sont refusées à l'incriminer en invoquant leur droit constitutionnel (cinquième amendement) à ne pas répondre à certaines questions, notamment sur leurs rapports avec le prince.
Car si on en croit la Cyberpresse, une des deux victimes, Virginia Roberts, recrutée par Epstein à l'âge de 15 ans a mis en cause la famille royale anglaise.
Sa déposition judiciaire contre son ancien agresseur mentionne toutefois qu'elle a été «sexuellement exploitée par des amis d'Epstein, dont certains issus de la royauté».

Le Prince Andrew et Virginia Roberts


Le prince Andrew était en effet si proche de Jeffrey Epstein qu'il était allé en effet jusqu'à lui demander de renflouer son ex femme, Sarah, Duchesse d'York qui croulait sous les dettes. Comme l'écrit le First Post, « une requête difficile à adresser à un étranger. »
Car Jeffrey Epstein est non seulement riche, mais c'est aussi un généreux philanthrope qui se consacre, à part les prostituées mineures, à deux grandes causes : la science et l'entité sioniste.

Bah, il ne faut pas s'étonner. Après tout nous avons bien une vedette du porno homosexuel, Michael Lucas, qui vient de réussir à faire annuler une manifestation antisioniste dans un centre associatif LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels) de New York.
 
C'est en vérité une affaire très révélatrice que celle de Jeffrey Epstein qui mêle pédophilie, argent, business, politique, sionisme ainsi qu'une galerie de personnalités qui semble s'étendre de jour en jour. On a même Alan Dershowitz, l'avocat de l'entité sioniste et de la torture, qui se porte au secours de son pote Epstein. L'article que je vous propose est d'ailleurs riche d'enseignements (et n'est qu'une partie d'une longue enquête du New York magazine).


Le fantaisiste

Par Philip Weiss, New York Magazine (USA) 8 décembre 2007 traduit de l'anglais par Djazaïri


L'adolescente de 14 ans avait dit à Epstein qu'elle en avait 18 et qu'elle était en classe de terminale. En Floride, cet argument ne peut pas servir de défense. La loi protège les jeunes en plaçant la charge de la responsabilité de connaître la vérité sur l'adulte. Et si les filles d'Epstein ont pu tromper beaucoup de gens – elles étaient grandes et formées – il est difficile de croire qu'Epstein ne pouvait pas avoir soupçonné que certaines étaient mineures. (quoique Epstein a subi ensuite un test au détecteur de mensonge indiquant qu'il croyait qu'elles avaient 18 ans). Les filles devaient être reconduites chez elles ou prêter des voitures de location. Le chef cuisinier d'Epstein leur offrait tout ce qu'elles voulaient, elles mangeaient souvent des céréales et du lait. Une fille âgée de 16 ans a déclaré à la police qu'Epstein lui avait dit à plusieurs reprises de ne parler à personne de leur rencontre sinon de mauvaises choses pouvaient arriver. Alfredo Rodriguez, un employé de maison, a déclaré à la police que sur instruction de son patron, il avait amené un vase plein de roses à une fille pour la féliciter de sa prestation dans une pièce de théâtre lycéenne.

"Il n'a jamais fait de mystère au sujet des filles," explique Michel Wolff de Vanity Fair. A un moment donné, quand ses ennuis ont commencé, il me parlait et me disait, 'Qu'est-ce que je peux dire, j'aime les jeunes filles.' Je lui avais dit, 'Peut-être que vous devriez dire, 'J'aime les jeunes femmes.' »

Epstein a monté une contre enquête agressive. Un ami d'Epstein, Alan Dershowitz, le professeur de droit à Harvard, a fourni à la police et au procureur de l'Etat un dossier sur deux des victimes constitué à partir de leurs sites sur MySpace – montrant l'usage de l'alcool et de drogue ainsi que des commentaires salaces. La police s'est plainte que du harcèlement par des détectives privés de la famille de la fille de 14 ans avant sa comparution devant le grand jury au printemps 2006. La police indique qu'une fille en a appelé une autre pour dire, « Celles qui aident [Epstein] seront récompensées et celles qui lui font du tort, on leur fera leur affaire. »

A ce moment, le dossier s'est politisé. La police de Palm Beach a apporté des tas de preuves découvertes dans la région au bureau du procureur de l'Etat du comté de Palm Beach, mais le procureur avait apparemment considéré les principaux témoignages comme fragiles. L'une des témoins avait fugué de chez elle et s'était vantée de son derrière sur MySpace. Une autre avait été arrêtée pour une affaire de drogue et avait volé à l'étalage chez Victoria's Secret. La police demandait de nombreuses inculpations criminelles contre Epstein ainsi que des inculpations contre Haley Robson et Sarah Kellen. Puis les policiers ont appris que le procureur de l'Etat préparait un accord avec Epstein pour le condamner à cinq ans de mise à l'épreuve et à une évaluation psychiatrique. Le chef de la police, Michael Reiter, a lors accusé le procureur de l'Etat de reculer devant un homme riche et a alors présenté le dossier au FBI.

Finalement, en juillet 2006, le bureau du procureur de l'Etat pour le comté de Palm Beach a insulpé Epstein pour le crime d'avoir sollicité la prostitution. L'acte d'inculpation ne fait pas référence à des mineures. Reiter était fou de rage. Il rendit publique une lettre qu'il avait envoyée à cinq des filles mineures et dans laquelle il disait « je ne pense pas que la justice ait été bien servie. »

L'avocat d'Epstein déclara que Reiter était en roué libre, mais le chef de la police obtint un résultat. Le bureau du procureur des Etats Unis commença une enquête, et la « dream team » [les personnalités impliquées dans l'affaire] fut rejointe par un autre membre, Kenneth Starr, l'ancien procureur de l'affaire Clinton-Lewinsky.


Un des amis d'Epstein m'a dit, "Il pense qu'il y a une conspiration antisémite contre lui à Palm Beach. Il en est persuadé. C'est peut-être un mécanisme de défense.» Palm beach a été historiquement un bastion du privilège des Gentils. Les noms de Vanderbilt, Glendinning, Dillman et Warbruron sont encore gravés sur les fontaines publiques et le Everglades Club, avec ses arbres en espaliers et ses plaques argentées portant la mention « privé » semblent bloqués sur l'époque du Gentleman's Agreement. L'accusation d'antisémitisme a cependant gêné les Juifs à qui j'en ai parlé à Palm Beach. Michael Resnick, rabbin de la plus ancienne synagogue de l'île, Temple Emanu-El (qui remonte aux années 1960), dit douter fortement qu'Epstein soit un Dreyfus moderne. « On ne peut dire en aucune manière que Palm Beach est un bastion eu égard à la religion. Pour des individus, oui. Et il y a certains endroits ou être Juif n'est pas un avantage. » A une époque, palm Beach a essayé d'empêcher la création de synagogues. Il y en a actuellement quatre sur cette petite île, dont une école religieuse orthodoxe ouverte par Danny Abraham, le fondateur de Slim-Fast. Josè Lambiet, chargé des potins pour le Palm Beach Post déclare que « La moitié de mes sources sur l'île sont des Juifs du milieu mondain.»


Lambiet affirme que l'affaire a alimenté la colère de la population au sujet des règles à palm beach: les riches ne vont jamais en prison. William Kennedy Smith en 1991, Rush Limbaugh, plus tard Ann Coulter pour une infraction électorale.


L'irruption de la religion dans cette affaire était peut-être inévitable. Peggy Siegal indique que les deux principales causes charitables d'Epstein sont la science et Israël. Ses copains e Brooklyn, Dershowitz et Rubinstein sont aussi d'importants soutiens d'Israël. Dershoswitz a écrit un livre sur la persistance de l'antisémitisme parmi les élites. Ajoutez maintenant le fait que la police de Palm Beach a demandé à au moins trois des filles si elles avaient constaté qu'Epstein était circoncis. « J'ai demandé… si elle savait ce qu'être circoncis signifiait, » a déclaré l'agent de police au sujet de la fille âgée de 14 ans.

Certes, ce pourrait être une preuve [d'antisémitisme]. Mais d'autres détails des rapports de police semblent plus dériver des tragédies psychologiques d'Edgar Allan Poe que des comédies sociales de Philip Roth. Epstein a un permis en Floride pour avoir une arme qui doit rester dissimulée – il a un Glock – et c'est sur un présentoir au premier étage que cette arme était supposée être en sécurité. Une fille a déclaré que sa poitrine était si gonflée qu'elle avait l'air d'être due aux stéroïdes. Il avait une harley à côté de nombreuses Mercedes noires, mais son permis moto pour la Floride était périmé. Il avait par contre un permis des Iles Vierges et donnait comme «lieu permanent de résidence » la même adresse, Island Yachts. 


Nonobstant la chambre au premier étage tapissée de livres du sol au plafond, l'allure générale est froide, sans joie et solitaire, celle d'un homme à la cinquantaine qui nie la mort en s'adonnant presque complètement à la sensualité, avec l'aide de Brit, Alexis, Rhiannon, Sherry, Nicole, Haley, et Joanna.

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dimanche, septembre 27, 2009

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Roman Polanski arrêté: la fin de l'exception culturelle française?

Curieux de voir l'acharnement en France contre Dieudonné et ses prétendus propos ou sketchs antisémites.
Ce pays, la France, ou par ailleurs on a honoré sans vergogne le cinéaste Roman Polanski qui vient d'être arrêté en Suisse pour un viol commis sur une fille de 13 ans il y a une trentaine d'années aux Etats Unis.
Nous n'avons vu aucun de ceux qui vouent Dieudonné aux gémonies montrer du doigt M. Polanski.
Reste à vérifier qu'ils ne font pas partie de ceux qui demandent la clémence pour le pédophile.
Incroyable comment ce type a pu se balader à travers le monde, sauf aux USA, pendant tant d'années et croûler sous les hommages du monde de la culture et de la politique.
Le ministre de la culture Frédéric Mitterrand vient même de faire part de sa stupéfaction, rappelant que M. Polanski est Français.
Comme si le fait d'être Français devait interdire de répondre de ses crimes là où on les a commis.
Décidément, les bornes de l'indécence ne cessent de reculer danns l'Hexagone.

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mercredi, novembre 19, 2008

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J'ai dit bizarre, comme c'est bizarre !

Certains d’entre vous ont peut être vu le film «Une étrangère parmi nous» réalisé en 1993 par Sidney Lumet avec la comédienne Mélanie Griffith dans le rôle d’une femme flic immergée dans le monde des Juifs hassidiques.
J’ai eu personnellement la nausée en voyant ce film qui cumule les poncifs racistes. La police est en effet chargée d’enquêter sur un assassinat commis dans cette communauté et l’agent chargée de l’enquête entretient un étrange rapport de suspicion – séduction avec un charmant monsieur de la dite communauté. Il va sans dire que la fliquette, qui est à la fois jolie et Gentille [au sens de non juive] est présentée comme quelqu’un de déluré [malgré elle car c'est quand même une gentille fille].

Le suspense est double dans ce film passablement ennuyeux :
1er motif de suspense : la fliquette va-t-elle réussir à séduire notre jeune spécialiste des écritures et à le détourner de la voie droite.
2ème motif de suspense : notre spécialiste des écritures talmudiques est-il coupable d’assassinat ?

Rassurez-vous, l’agent interprété par Mélanie Griffith ne réussira pas à faire chavirer le charmant Hassidim et ce dernier n’a pas de sang sur les mains.
Et c’est là qu’intervient l’autre lieu commun raciste de ce film : les responsables du crime ne sont autres que des maffieux Italiens, correspondant à ce que Marlon Brando appelait le personnage du Rital fabriqué par Hollywood.
Conclusion : la communauté hassidique peut sembler étrange au premier abord, mais c’est une communauté que rien ne saurait détourner de la voie droite, que le malin soit incarné par une jolie [et Gentille] femme ou par l’appât du gain.
C’est ce tableau d’austérité impeccable que met à mal cet article du New York Times qui relate la mise au jour de ce qui semblerait être la commission assez fréquente d’abus sexuels sur de jeunes élèves d’écoles talmudiques par des membres du corps enseignant.
En elles-mêmes, ces informations ne présentent ni plus ni moins d’intérêt que celles qui portent sur des abus commis dans d’autres institutions, religieuses ou non.
Elles sont cependant intéressantes car elles ont tout l’air d’une première s’agissant d’une communauté qui se veut extrêmement fermée à ceux qui lui sont « étrangers » comme la femme flic du film.
Surtout, il faut noter la résistance qu’oppose celui par qui le scandale est arrivé à fournir les informations que la justice lui demande au prétexte de la confidentialité qu’il doit aux victimes qui lui ont rapporté ce qu’elles ont subi.
Cet individu n’est pourtant ni médecin, ni avocat, ni prêtre. C’est un élu local [du parti Démocrate] qui devrait savoir que dissimuler un crime est un délit passible de poursuites. Or, il se dit prêt à aller en prison plutôt que de dire ce qu’il sait à la police.
Etrange comportement qu’on ne peut comprendre à mon avis que par le fait qu’il appartienne lui-même à la communauté juive orthodoxe. Et que peut-être préfère-t-il passer dix années de sa vie derrière les barreaux plutôt qu’encourir les foudres de clercs qui semblent avoir un pouvoir démesuré car, nous dit l’article, les victimes craignent d’être exclues « d’une communauté où les personnes perçues comme fauteurs de troubles risquent d’y laisser leur emploi, leur logement et même leurs perspectives de mariage ».
Si M. Hikind s’avérait être considéré comme un « fauteur de troubles,» il faut donc comprendre que lui aussi, ainsi que sa famille pourraient bien y laisser des plumes et qu’à côté de ça, dix années de prison ne seraient qu’une sinécure.
Enfin, il faut constater que le New York Times a publié cet article dans ses pages locales et qu’il n’a donné lieu à pratiquement aucune reprise par d’autres journaux ou agences dans le reste du pays [tenez moi au courant si vous en trouvez plus d’une].
- Je vous assure mon cher cousin, que vous avez dit bizarre, bizarre.
- Moi, j'ai dit bizarre, comme c'est bizarre !"

Citation à comparaître pour plaintes d’abus sexuels
Par Paul Vitello, New York Times (USA) 13 novembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un an après avoir invité les auditeurs de son émission de radio à discuter d’une question explosive – les abus sexuel sur des enfants dans la communauté juive orthodoxe – l’élu local Dov Hikind dit avoir collecté plus de 1.000 plaintes et les noms de 60 personnes désignées en tant que prédateurs sexuels.
Il dit avoir gardé ces histoires enfermées à double tour dans son bureau de Brooklyn car les gens qui lui ont dit être victimes lui ont fait jurer le secret, de crainte d’être exclus d’une communauté où les personnes perçues comme fauteurs de troubles risquent d’y laisser leur emploi, leur logement et même leurs perspectives de mariage.
Mais un avocat connu qui représente une demi douzaine d’anciens élèves de yeshiva [école talmudique] qui affirment dans une procédure au civil avoir été abusés sexuellement par un enseignant de Borough Park à Brooklyn, ont obtenu que M. Hikind soit cité à comparaître cette semaine et exigé qu’il livre ces dossiers.
M. Hikind a refusé. « Je ferai dix ans de prison d’abord, » a-t-il affirmé mercredi.
Ce conflit en justice a révélé la profondeur des tensions à l’intérieur de la communauté orthodoxe dont la presse juive hebdomadaire a fait état, et a été le sujet de discussion presque exclusif sur certains sites web juifs orthodoxes comme
failedmessiah.com et unorthodoxjews.blogspot.com dans les mois qui ont suivi l’évocation des abus sexuels par M. Hikind.
« J’ai été choqué et accablé devant la magnitude du problème, » a déclaré M. Hikind, Juif orthodoxe et Démocrate qui représente politiquement la communauté orthodoxe prédominante à Borough Park.
Les victimes sont venues se présenter dans son bureau à un rythme régulier pour raconter leurs histoires, dit-il. « Des enseignants et des rabbins qui commettent des abus à l’école, » dit-il. « Pédophiles dans la rue. Inceste à la maison.»
Michael G. Dowd, l’avocat qui a fait citer Hikind à comparaître, a été un avocat très en vue de plaignants qui affirmaient avoir été abusés sexuellement par des prêtres catholiques. Il représente six hommes qui disent avoir été abusés sexuellement par le rabbin Yehuda Kolko qui enseignait à la yeshiva Torah Temimah de Brooklyn. Le rabbin Kolko, déféré en justice pour abus sexuels en 2006, avait plaidé coupable d’une accusation moins grave et n’exerce plus dans l’école.
La citation introduite par M. Dowd demande que l’élu local fournisse non seulement les plaintes que M. Hikind pourrait avoir reçu à l’encontre du rabbin Kolko, mais aussi « l’ensemble des informations sur des abus sexuels dans n’importe quelle yeshiva et par n’importe quel rabbin ou employé d’une yeshiva à New York. » M. Dowd affirme que ces informations sont cruciales pour prouver les affirmations de ses clients selon lesquelles les abus sexuels étaient chose courante et couverts de manière routinière par les administrateurs des yeshivas.
Il a qualifié le refus de M. Hikind de « fourvoiement. » Tout en disant avoir envisagé de faire imposer l’exécution de la citation, il affirme également comprendre l’hésitation à affronter le pouvoir qui domine la communauté orthodoxe. « Les grands rabbins ont le même pouvoir pour faire taire les gens que celui dont disposait l’église catholique il y a 50 ou 60 ans, » a-t-il expliqué.
M. Hikind a indiqué que chaque plainte qui lui a été soumise l’était en confidentialité absolue, entendu que « en aucunes circonstances leurs noms ne seraient connus dans la communauté. »
« Pour rien au monde, alors que des gens sont venus me voir et m’ont ouvert leurs cœurs, ont partagé avec moi les choses les plus intimes et privées, dans l’espoir que je ferai quelque chose pour traite le problème plus large et plus global, je ne trahirai leur confiance, » a-t-il affirmé.
M. Hikind explique avoir réagi a ce qui se disait dans la communauté sur des abus sexuels non rendus publics lorsqu’il décida de consacrer une série de trois émissions à ce sujet dans son programme radio hebdomadaire qui est diffusé le samedi soir sur
WMCA-AM (570). Les appels furent immédiats et nombreux, émanant non seulement de Brooklyn mais aussi des alentours de New York comme du New Jersey.
Il a essayé de demander aux leaders de la communauté de Borough Park de s’associer à lui pour participer au traitement de ce problème, avec un succès mitigé. « Il existe un tabou culturel sur ce genre de choses et particulièrement sur l’idée de présenter aux autorités séculières [c’est-à-dire à la police et à la justice] des affaires d’abus sexuels, » a-t-il expliqué.
En septembre, le rabbin Benzion Twerski, un psychologue clinicien qui avait initialement accepté de diriger une équipe sur ce dossier, avait démissionné au bout d’une semaine. Dans une lettre à un hebdomadaire juif, il précisait avoir démissionné sous la pression de ses enfants qui lui avaient dit se sentir « honteux » de sa participation.
Selon M. Hikind, parmi toutes les personnes qui ont dit être victimes, « 99 % n’iront pas en aucun cas devant la police – c’est juste une réalité. »
Mais Joe Engelman, 23 ans, qui a grandi dans la communauté orthodoxe de Williamsburg, Brooklyn, et a contribué à créer l’association de victimes baptisée Survivors for Justice considère qu’en dépit « de ses bonnes intentions, » M. Hikind manifeste l’incompréhension classique au sujet des prédateurs sexuels immergés dans des communautés fermées comme le clergé catholique ou l’univers orthodoxe. « La communauté ne peut pas faire sa propre police, » explique-t-il. « Cela a été démontré de façon répétée.»
Sur son propre cas, M. Engelman a déclaré qu’une plainte qu’il avait portée à l’attention de la direction de l’United Talmudical Academy à l’encontre d’un enseignant qui l’avait violé quand il avait huit ans avait abouti à une brève suspension de l’enseignant et à sa reprise de fonctions subséquente. M. Engelman a depuis engagé une procédure au civil contre l’enseignant et l’école.
Le professeur Marci Hamilton, professeur associé à la Yeshiva University School of Law et spécialiste des abus sexuels de la part de clercs religieux, considère que le refus de M. Hikinfd de livrer les noms des prédateurs présumés, ou même de l’ensemble de son dossier, était « scandaleux.»
Elle a précisé que Charles J. Hynes, le procureur du district de Brooklyn, « aurait déjà dû réunir un grand jury » pour enquête.
John Schmetterer, le porte parole de M. Hynes a déclaré : « Si quelqu’un a des informations sur un crime sexuel, il ou elle doit donner cette information à notre unité chargée des crimes sexuels et nous effectuerons les investigations nécessaires. »

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