Un cocktail détonant: argent, monarchie britannique, pédophilie et sionisme
Le prince Andrew, alias le duc d'York se trouve dans une situation difficile dans son pays. En effet, on reproche au prince, accessoirement «ambassadeur spécial de l'UKTI (commerce et investissement extérieurs britanniques)» d'entretenir des amitiés gênantes.
Par exemple, avec Saif el Islam Kadhafi, le fils du dirigeant Libyen du même nom ou encore le trafiquant d'armes Libyen Tarak Kaituni. Si Saif el Islam Kadhafi était un personnage fréquentable en Occident il y a quelques semaines encore, Kaituni a lui une réputation qui aurait dû inciter le prince à plus de prudence.
Un député Britannique du nom de Chris Bryant vient d'ailleurs d'exiger pour cette raison que le prince démissionne de son poste d'ambassadeur commercial
Pourtant, ce qui fait peut-être encore plus tâche dans les fréquentations du prince Andrew, c'est son amitié pour Jeffrey Epstein, un milliardaire Américain qui est poursuivi pour détournement de mineures, pédophilie si vous voulez.
Le prince pourrait même cité à la barre comme témoin par l'accusation, une perspective qui inquiète à Londres où on se demande s'il ne pourrait pas faire valoir son immunité diplomatique.
C'est que s'il n'est pas pour l'instant personnellement mis en cause, le prince Andrew le doit soit à son innocence réelle, soit au fait que les victimes se sont refusées à l'incriminer en invoquant leur droit constitutionnel (cinquième amendement) à ne pas répondre à certaines questions, notamment sur leurs rapports avec le prince.
Car si on en croit la Cyberpresse, une des deux victimes, Virginia Roberts, recrutée par Epstein à l'âge de 15 ans a mis en cause la famille royale anglaise.
Sa déposition judiciaire contre son ancien agresseur mentionne toutefois qu'elle a été «sexuellement exploitée par des amis d'Epstein, dont certains issus de la royauté».
Le prince Andrew était en effet si proche de Jeffrey Epstein qu'il était allé en effet jusqu'à lui demander de renflouer son ex femme, Sarah, Duchesse d'York qui croulait sous les dettes. Comme l'écrit le First Post, « une requête difficile à adresser à un étranger. »
Car Jeffrey Epstein est non seulement riche, mais c'est aussi un généreux philanthrope qui se consacre, à part les prostituées mineures, à deux grandes causes : la science et l'entité sioniste.
Bah, il ne faut pas s'étonner. Après tout nous avons bien une vedette du porno homosexuel, Michael Lucas, qui vient de réussir à faire annuler une manifestation antisioniste dans un centre associatif LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels) de New York.
C'est en vérité une affaire très révélatrice que celle de Jeffrey Epstein qui mêle pédophilie, argent, business, politique, sionisme ainsi qu'une galerie de personnalités qui semble s'étendre de jour en jour. On a même Alan Dershowitz, l'avocat de l'entité sioniste et de la torture, qui se porte au secours de son pote Epstein. L'article que je vous propose est d'ailleurs riche d'enseignements (et n'est qu'une partie d'une longue enquête du New York magazine).
Le fantaisiste
Par Philip Weiss, New York Magazine (USA) 8 décembre 2007 traduit de l'anglais par Djazaïri
L'adolescente de 14 ans avait dit à Epstein qu'elle en avait 18 et qu'elle était en classe de terminale. En Floride, cet argument ne peut pas servir de défense. La loi protège les jeunes en plaçant la charge de la responsabilité de connaître la vérité sur l'adulte. Et si les filles d'Epstein ont pu tromper beaucoup de gens – elles étaient grandes et formées – il est difficile de croire qu'Epstein ne pouvait pas avoir soupçonné que certaines étaient mineures. (quoique Epstein a subi ensuite un test au détecteur de mensonge indiquant qu'il croyait qu'elles avaient 18 ans). Les filles devaient être reconduites chez elles ou prêter des voitures de location. Le chef cuisinier d'Epstein leur offrait tout ce qu'elles voulaient, elles mangeaient souvent des céréales et du lait. Une fille âgée de 16 ans a déclaré à la police qu'Epstein lui avait dit à plusieurs reprises de ne parler à personne de leur rencontre sinon de mauvaises choses pouvaient arriver. Alfredo Rodriguez, un employé de maison, a déclaré à la police que sur instruction de son patron, il avait amené un vase plein de roses à une fille pour la féliciter de sa prestation dans une pièce de théâtre lycéenne.
"Il n'a jamais fait de mystère au sujet des filles," explique Michel Wolff de Vanity Fair. A un moment donné, quand ses ennuis ont commencé, il me parlait et me disait, 'Qu'est-ce que je peux dire, j'aime les jeunes filles.' Je lui avais dit, 'Peut-être que vous devriez dire, 'J'aime les jeunes femmes.' »
Epstein a monté une contre enquête agressive. Un ami d'Epstein, Alan Dershowitz, le professeur de droit à Harvard, a fourni à la police et au procureur de l'Etat un dossier sur deux des victimes constitué à partir de leurs sites sur MySpace – montrant l'usage de l'alcool et de drogue ainsi que des commentaires salaces. La police s'est plainte que du harcèlement par des détectives privés de la famille de la fille de 14 ans avant sa comparution devant le grand jury au printemps 2006. La police indique qu'une fille en a appelé une autre pour dire, « Celles qui aident [Epstein] seront récompensées et celles qui lui font du tort, on leur fera leur affaire. »
A ce moment, le dossier s'est politisé. La police de Palm Beach a apporté des tas de preuves découvertes dans la région au bureau du procureur de l'Etat du comté de Palm Beach, mais le procureur avait apparemment considéré les principaux témoignages comme fragiles. L'une des témoins avait fugué de chez elle et s'était vantée de son derrière sur MySpace. Une autre avait été arrêtée pour une affaire de drogue et avait volé à l'étalage chez Victoria's Secret. La police demandait de nombreuses inculpations criminelles contre Epstein ainsi que des inculpations contre Haley Robson et Sarah Kellen. Puis les policiers ont appris que le procureur de l'Etat préparait un accord avec Epstein pour le condamner à cinq ans de mise à l'épreuve et à une évaluation psychiatrique. Le chef de la police, Michael Reiter, a lors accusé le procureur de l'Etat de reculer devant un homme riche et a alors présenté le dossier au FBI.
Finalement, en juillet 2006, le bureau du procureur de l'Etat pour le comté de Palm Beach a insulpé Epstein pour le crime d'avoir sollicité la prostitution. L'acte d'inculpation ne fait pas référence à des mineures. Reiter était fou de rage. Il rendit publique une lettre qu'il avait envoyée à cinq des filles mineures et dans laquelle il disait « je ne pense pas que la justice ait été bien servie. »
L'avocat d'Epstein déclara que Reiter était en roué libre, mais le chef de la police obtint un résultat. Le bureau du procureur des Etats Unis commença une enquête, et la « dream team » [les personnalités impliquées dans l'affaire] fut rejointe par un autre membre, Kenneth Starr, l'ancien procureur de l'affaire Clinton-Lewinsky.
Un des amis d'Epstein m'a dit, "Il pense qu'il y a une conspiration antisémite contre lui à Palm Beach. Il en est persuadé. C'est peut-être un mécanisme de défense.» Palm beach a été historiquement un bastion du privilège des Gentils. Les noms de Vanderbilt, Glendinning, Dillman et Warbruron sont encore gravés sur les fontaines publiques et le Everglades Club, avec ses arbres en espaliers et ses plaques argentées portant la mention « privé » semblent bloqués sur l'époque du Gentleman's Agreement. L'accusation d'antisémitisme a cependant gêné les Juifs à qui j'en ai parlé à Palm Beach. Michael Resnick, rabbin de la plus ancienne synagogue de l'île, Temple Emanu-El (qui remonte aux années 1960), dit douter fortement qu'Epstein soit un Dreyfus moderne. « On ne peut dire en aucune manière que Palm Beach est un bastion eu égard à la religion. Pour des individus, oui. Et il y a certains endroits ou être Juif n'est pas un avantage. » A une époque, palm Beach a essayé d'empêcher la création de synagogues. Il y en a actuellement quatre sur cette petite île, dont une école religieuse orthodoxe ouverte par Danny Abraham, le fondateur de Slim-Fast. Josè Lambiet, chargé des potins pour le Palm Beach Post déclare que « La moitié de mes sources sur l'île sont des Juifs du milieu mondain.»
Lambiet affirme que l'affaire a alimenté la colère de la population au sujet des règles à palm beach: les riches ne vont jamais en prison. William Kennedy Smith en 1991, Rush Limbaugh, plus tard Ann Coulter pour une infraction électorale.
L'irruption de la religion dans cette affaire était peut-être inévitable. Peggy Siegal indique que les deux principales causes charitables d'Epstein sont la science et Israël. Ses copains e Brooklyn, Dershowitz et Rubinstein sont aussi d'importants soutiens d'Israël. Dershoswitz a écrit un livre sur la persistance de l'antisémitisme parmi les élites. Ajoutez maintenant le fait que la police de Palm Beach a demandé à au moins trois des filles si elles avaient constaté qu'Epstein était circoncis. « J'ai demandé… si elle savait ce qu'être circoncis signifiait, » a déclaré l'agent de police au sujet de la fille âgée de 14 ans.
Certes, ce pourrait être une preuve [d'antisémitisme]. Mais d'autres détails des rapports de police semblent plus dériver des tragédies psychologiques d'Edgar Allan Poe que des comédies sociales de Philip Roth. Epstein a un permis en Floride pour avoir une arme qui doit rester dissimulée – il a un Glock – et c'est sur un présentoir au premier étage que cette arme était supposée être en sécurité. Une fille a déclaré que sa poitrine était si gonflée qu'elle avait l'air d'être due aux stéroïdes. Il avait une harley à côté de nombreuses Mercedes noires, mais son permis moto pour la Floride était périmé. Il avait par contre un permis des Iles Vierges et donnait comme «lieu permanent de résidence » la même adresse, Island Yachts.
Nonobstant la chambre au premier étage tapissée de livres du sol au plafond, l'allure générale est froide, sans joie et solitaire, celle d'un homme à la cinquantaine qui nie la mort en s'adonnant presque complètement à la sensualité, avec l'aide de Brit, Alexis, Rhiannon, Sherry, Nicole, Haley, et Joanna.
Par exemple, avec Saif el Islam Kadhafi, le fils du dirigeant Libyen du même nom ou encore le trafiquant d'armes Libyen Tarak Kaituni. Si Saif el Islam Kadhafi était un personnage fréquentable en Occident il y a quelques semaines encore, Kaituni a lui une réputation qui aurait dû inciter le prince à plus de prudence.
Un député Britannique du nom de Chris Bryant vient d'ailleurs d'exiger pour cette raison que le prince démissionne de son poste d'ambassadeur commercial
Pourtant, ce qui fait peut-être encore plus tâche dans les fréquentations du prince Andrew, c'est son amitié pour Jeffrey Epstein, un milliardaire Américain qui est poursuivi pour détournement de mineures, pédophilie si vous voulez.
Jeffrey Epstein |
Le prince pourrait même cité à la barre comme témoin par l'accusation, une perspective qui inquiète à Londres où on se demande s'il ne pourrait pas faire valoir son immunité diplomatique.
C'est que s'il n'est pas pour l'instant personnellement mis en cause, le prince Andrew le doit soit à son innocence réelle, soit au fait que les victimes se sont refusées à l'incriminer en invoquant leur droit constitutionnel (cinquième amendement) à ne pas répondre à certaines questions, notamment sur leurs rapports avec le prince.
Car si on en croit la Cyberpresse, une des deux victimes, Virginia Roberts, recrutée par Epstein à l'âge de 15 ans a mis en cause la famille royale anglaise.
Sa déposition judiciaire contre son ancien agresseur mentionne toutefois qu'elle a été «sexuellement exploitée par des amis d'Epstein, dont certains issus de la royauté».
Le Prince Andrew et Virginia Roberts |
Le prince Andrew était en effet si proche de Jeffrey Epstein qu'il était allé en effet jusqu'à lui demander de renflouer son ex femme, Sarah, Duchesse d'York qui croulait sous les dettes. Comme l'écrit le First Post, « une requête difficile à adresser à un étranger. »
Car Jeffrey Epstein est non seulement riche, mais c'est aussi un généreux philanthrope qui se consacre, à part les prostituées mineures, à deux grandes causes : la science et l'entité sioniste.
Bah, il ne faut pas s'étonner. Après tout nous avons bien une vedette du porno homosexuel, Michael Lucas, qui vient de réussir à faire annuler une manifestation antisioniste dans un centre associatif LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels) de New York.
C'est en vérité une affaire très révélatrice que celle de Jeffrey Epstein qui mêle pédophilie, argent, business, politique, sionisme ainsi qu'une galerie de personnalités qui semble s'étendre de jour en jour. On a même Alan Dershowitz, l'avocat de l'entité sioniste et de la torture, qui se porte au secours de son pote Epstein. L'article que je vous propose est d'ailleurs riche d'enseignements (et n'est qu'une partie d'une longue enquête du New York magazine).
Le fantaisiste
Par Philip Weiss, New York Magazine (USA) 8 décembre 2007 traduit de l'anglais par Djazaïri
L'adolescente de 14 ans avait dit à Epstein qu'elle en avait 18 et qu'elle était en classe de terminale. En Floride, cet argument ne peut pas servir de défense. La loi protège les jeunes en plaçant la charge de la responsabilité de connaître la vérité sur l'adulte. Et si les filles d'Epstein ont pu tromper beaucoup de gens – elles étaient grandes et formées – il est difficile de croire qu'Epstein ne pouvait pas avoir soupçonné que certaines étaient mineures. (quoique Epstein a subi ensuite un test au détecteur de mensonge indiquant qu'il croyait qu'elles avaient 18 ans). Les filles devaient être reconduites chez elles ou prêter des voitures de location. Le chef cuisinier d'Epstein leur offrait tout ce qu'elles voulaient, elles mangeaient souvent des céréales et du lait. Une fille âgée de 16 ans a déclaré à la police qu'Epstein lui avait dit à plusieurs reprises de ne parler à personne de leur rencontre sinon de mauvaises choses pouvaient arriver. Alfredo Rodriguez, un employé de maison, a déclaré à la police que sur instruction de son patron, il avait amené un vase plein de roses à une fille pour la féliciter de sa prestation dans une pièce de théâtre lycéenne.
"Il n'a jamais fait de mystère au sujet des filles," explique Michel Wolff de Vanity Fair. A un moment donné, quand ses ennuis ont commencé, il me parlait et me disait, 'Qu'est-ce que je peux dire, j'aime les jeunes filles.' Je lui avais dit, 'Peut-être que vous devriez dire, 'J'aime les jeunes femmes.' »
Epstein a monté une contre enquête agressive. Un ami d'Epstein, Alan Dershowitz, le professeur de droit à Harvard, a fourni à la police et au procureur de l'Etat un dossier sur deux des victimes constitué à partir de leurs sites sur MySpace – montrant l'usage de l'alcool et de drogue ainsi que des commentaires salaces. La police s'est plainte que du harcèlement par des détectives privés de la famille de la fille de 14 ans avant sa comparution devant le grand jury au printemps 2006. La police indique qu'une fille en a appelé une autre pour dire, « Celles qui aident [Epstein] seront récompensées et celles qui lui font du tort, on leur fera leur affaire. »
A ce moment, le dossier s'est politisé. La police de Palm Beach a apporté des tas de preuves découvertes dans la région au bureau du procureur de l'Etat du comté de Palm Beach, mais le procureur avait apparemment considéré les principaux témoignages comme fragiles. L'une des témoins avait fugué de chez elle et s'était vantée de son derrière sur MySpace. Une autre avait été arrêtée pour une affaire de drogue et avait volé à l'étalage chez Victoria's Secret. La police demandait de nombreuses inculpations criminelles contre Epstein ainsi que des inculpations contre Haley Robson et Sarah Kellen. Puis les policiers ont appris que le procureur de l'Etat préparait un accord avec Epstein pour le condamner à cinq ans de mise à l'épreuve et à une évaluation psychiatrique. Le chef de la police, Michael Reiter, a lors accusé le procureur de l'Etat de reculer devant un homme riche et a alors présenté le dossier au FBI.
Finalement, en juillet 2006, le bureau du procureur de l'Etat pour le comté de Palm Beach a insulpé Epstein pour le crime d'avoir sollicité la prostitution. L'acte d'inculpation ne fait pas référence à des mineures. Reiter était fou de rage. Il rendit publique une lettre qu'il avait envoyée à cinq des filles mineures et dans laquelle il disait « je ne pense pas que la justice ait été bien servie. »
L'avocat d'Epstein déclara que Reiter était en roué libre, mais le chef de la police obtint un résultat. Le bureau du procureur des Etats Unis commença une enquête, et la « dream team » [les personnalités impliquées dans l'affaire] fut rejointe par un autre membre, Kenneth Starr, l'ancien procureur de l'affaire Clinton-Lewinsky.
Un des amis d'Epstein m'a dit, "Il pense qu'il y a une conspiration antisémite contre lui à Palm Beach. Il en est persuadé. C'est peut-être un mécanisme de défense.» Palm beach a été historiquement un bastion du privilège des Gentils. Les noms de Vanderbilt, Glendinning, Dillman et Warbruron sont encore gravés sur les fontaines publiques et le Everglades Club, avec ses arbres en espaliers et ses plaques argentées portant la mention « privé » semblent bloqués sur l'époque du Gentleman's Agreement. L'accusation d'antisémitisme a cependant gêné les Juifs à qui j'en ai parlé à Palm Beach. Michael Resnick, rabbin de la plus ancienne synagogue de l'île, Temple Emanu-El (qui remonte aux années 1960), dit douter fortement qu'Epstein soit un Dreyfus moderne. « On ne peut dire en aucune manière que Palm Beach est un bastion eu égard à la religion. Pour des individus, oui. Et il y a certains endroits ou être Juif n'est pas un avantage. » A une époque, palm Beach a essayé d'empêcher la création de synagogues. Il y en a actuellement quatre sur cette petite île, dont une école religieuse orthodoxe ouverte par Danny Abraham, le fondateur de Slim-Fast. Josè Lambiet, chargé des potins pour le Palm Beach Post déclare que « La moitié de mes sources sur l'île sont des Juifs du milieu mondain.»
Lambiet affirme que l'affaire a alimenté la colère de la population au sujet des règles à palm beach: les riches ne vont jamais en prison. William Kennedy Smith en 1991, Rush Limbaugh, plus tard Ann Coulter pour une infraction électorale.
L'irruption de la religion dans cette affaire était peut-être inévitable. Peggy Siegal indique que les deux principales causes charitables d'Epstein sont la science et Israël. Ses copains e Brooklyn, Dershowitz et Rubinstein sont aussi d'importants soutiens d'Israël. Dershoswitz a écrit un livre sur la persistance de l'antisémitisme parmi les élites. Ajoutez maintenant le fait que la police de Palm Beach a demandé à au moins trois des filles si elles avaient constaté qu'Epstein était circoncis. « J'ai demandé… si elle savait ce qu'être circoncis signifiait, » a déclaré l'agent de police au sujet de la fille âgée de 14 ans.
Certes, ce pourrait être une preuve [d'antisémitisme]. Mais d'autres détails des rapports de police semblent plus dériver des tragédies psychologiques d'Edgar Allan Poe que des comédies sociales de Philip Roth. Epstein a un permis en Floride pour avoir une arme qui doit rester dissimulée – il a un Glock – et c'est sur un présentoir au premier étage que cette arme était supposée être en sécurité. Une fille a déclaré que sa poitrine était si gonflée qu'elle avait l'air d'être due aux stéroïdes. Il avait une harley à côté de nombreuses Mercedes noires, mais son permis moto pour la Floride était périmé. Il avait par contre un permis des Iles Vierges et donnait comme «lieu permanent de résidence » la même adresse, Island Yachts.
Nonobstant la chambre au premier étage tapissée de livres du sol au plafond, l'allure générale est froide, sans joie et solitaire, celle d'un homme à la cinquantaine qui nie la mort en s'adonnant presque complètement à la sensualité, avec l'aide de Brit, Alexis, Rhiannon, Sherry, Nicole, Haley, et Joanna.
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