935 mensonges pour rallier l'opinion publique US à la guerre...
... c'est le décompte, non exhaustif, réalisé par des associations de journalistes Américains. Ce travail rend compte de la manière dont le gouvernement US a opéré pour préparer les esprits à accepter la guerre, si ce n'est à la désirer : un flot de mensonges répercutés par l'ensemble de la presse, un mensonge venant confirmer la "véracité" d'un autre et créant un bruit de fond imperméable à toute possibilité de voix dissonante.
Aux mensonges de M. Bush et des membres de son gouvernement, il faut ajouter les innombrables autres proférés par ses alliés tels M. Aznar en Espagne, M. Berlusconi en Italie sans oublier le britannique Tony Blair.
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Etude : les déclarations mensongères qui ont précédé la guerre
Bush et d’autres hauts responsables ont fait des centaines de fausses déclarations avant l’invasion de l’Irak.
Par DOUGLASS K. DANIELAP News, 22 janvier 2008, traduit de l'anglais par Djazaïri
Bush et d’autres hauts responsables ont fait des centaines de fausses déclarations avant l’invasion de l’Irak.
Par DOUGLASS K. DANIELAP News, 22 janvier 2008, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Une étude conduite par deux organisations de journalistes sans but lucratif constate que, dans les deux années qui ont suivi les attentats du 11 septembre, le président Bush et de hauts responsables de son administration ont fait des centaines de d&déclarations fausses au sujet de la menace irakienne contre la sécurité nationale.
L’étude a conclu que les déclarations « étaient un élément d’une campagne orchestrée qui a efficacement galvanisé l’opinion publique et a entrainé la nation dans une guerre sur des bases totalement mensongères. »
Une étude conduite par deux organisations de journalistes sans but lucratif constate que, dans les deux années qui ont suivi les attentats du 11 septembre, le président Bush et de hauts responsables de son administration ont fait des centaines de d&déclarations fausses au sujet de la menace irakienne contre la sécurité nationale.
L’étude a conclu que les déclarations « étaient un élément d’une campagne orchestrée qui a efficacement galvanisé l’opinion publique et a entrainé la nation dans une guerre sur des bases totalement mensongères. »
L’étude a été publiée mardi sur le site web du the Center for Public Integrity, qui a travaillé en collaboration avec le Fund for Independence in Journalism.
Dans la soirée de mardi, Scott Stanzel, porte parole de la Maison Blanche n’a pas fait de commentaires sur la valeur de l’étude mais a réitéré la position de l’administration selon laquelle la communauté mondiale percevait Saddam Hussein, le leader Irakien, comme une menace.
« Les actions effectuées en 2003 étaient basées sur l’estimation collective des services de renseignements à travers le monde, » a déclaré Stanzel.
L’étude a recensé 935 fausses déclarations sur une période de deux années. Elle a constaté que dans des discours, des déclarations, des interviews et d’autres circonstances, Bush et des membres de son administration ont affirmé sans équivoque dans pas moins de 532 occasions que l’Irak disposait d’armes de destruction massive ou tentait d’en produire ou d’en obtenir et/ou avait des liens avec al Qaïda..
« Il est maintenant bien établi que l’Irak ne possédait aucune arme de destruction massive et n’avait aucun lien de quelque importance avec al Qaïda, » écrivent Charles Lewis et Mark Reading-Smith, membres de l’équipe du Fund for Independence in Journalism, dans leur compte rendu de l’étude. « En bref, l’administration Bush a conduit la nation à la guerre sur la base d’informations erronées qu’elle a propagées méthodiquement et dont le point culminant fut l’action militaire contre l’Irak le 19 mars 2003.
L’étude relève que Bush vient en tête avec 259 déclarations fausses, 231 sur les armes de destruction massives en Irak et 28 sur les liens entre l’Irak et al Qaïda. Powell arrive bon deuxième avec 244 fausses déclarations sur les armes de destruction massive et 10 sur les liens entre l’Irak et al Qaïda.
Cités avec Bush sans l’étude, se trouvent de hauts responsables de l’administration au cours de la période étudiée : le vice président Dick Cheney, la conseillère à la sécurité nationale Condoleeza Rice, le secrétaire à la Défense Donald H. Rumsfeld, le Secrétaire d’Etat Colin Powell, le sous Secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz et les chargés des relations avec la presse de la Maison Blanche, Ari Fleischer et Scott Mc Clellan.
Le centre explique que l’étude repose sur une base de données alimentée par des déclarations publiques sur deux années à partir du 11 septembre 2001 et des informations tirées de plus de 25 rapports gouvernementaux, d’articles, de livres, de discours et d’interviews.
L’étude conclut que, « L’effet cumulatif de ces fausses déclarations – amplifié par des milliers d’articles de presse et d’informations audiovisuelles – a été massif, la couverture médiatique créant un vacarme pratiquement impénétrable pendant plusieurs mois décisifs pour l’entrée en guerre. »
« Quelques journalistes – et même quelques organes de presse – ont depuis reconnu que leur couverture de ces mois qui ont précédé la guerre avait été bien trop déférente et non critique. Malgré ces mea culpa, l’ensemble de cette répercussion médiatique totale a fourni une validation supplémentaire et « indépendante » des déclarations mensongères de l’administration Bush sur l’Irak. »
Dans la soirée de mardi, Scott Stanzel, porte parole de la Maison Blanche n’a pas fait de commentaires sur la valeur de l’étude mais a réitéré la position de l’administration selon laquelle la communauté mondiale percevait Saddam Hussein, le leader Irakien, comme une menace.
« Les actions effectuées en 2003 étaient basées sur l’estimation collective des services de renseignements à travers le monde, » a déclaré Stanzel.
L’étude a recensé 935 fausses déclarations sur une période de deux années. Elle a constaté que dans des discours, des déclarations, des interviews et d’autres circonstances, Bush et des membres de son administration ont affirmé sans équivoque dans pas moins de 532 occasions que l’Irak disposait d’armes de destruction massive ou tentait d’en produire ou d’en obtenir et/ou avait des liens avec al Qaïda..
« Il est maintenant bien établi que l’Irak ne possédait aucune arme de destruction massive et n’avait aucun lien de quelque importance avec al Qaïda, » écrivent Charles Lewis et Mark Reading-Smith, membres de l’équipe du Fund for Independence in Journalism, dans leur compte rendu de l’étude. « En bref, l’administration Bush a conduit la nation à la guerre sur la base d’informations erronées qu’elle a propagées méthodiquement et dont le point culminant fut l’action militaire contre l’Irak le 19 mars 2003.
L’étude relève que Bush vient en tête avec 259 déclarations fausses, 231 sur les armes de destruction massives en Irak et 28 sur les liens entre l’Irak et al Qaïda. Powell arrive bon deuxième avec 244 fausses déclarations sur les armes de destruction massive et 10 sur les liens entre l’Irak et al Qaïda.
Cités avec Bush sans l’étude, se trouvent de hauts responsables de l’administration au cours de la période étudiée : le vice président Dick Cheney, la conseillère à la sécurité nationale Condoleeza Rice, le secrétaire à la Défense Donald H. Rumsfeld, le Secrétaire d’Etat Colin Powell, le sous Secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz et les chargés des relations avec la presse de la Maison Blanche, Ari Fleischer et Scott Mc Clellan.
Le centre explique que l’étude repose sur une base de données alimentée par des déclarations publiques sur deux années à partir du 11 septembre 2001 et des informations tirées de plus de 25 rapports gouvernementaux, d’articles, de livres, de discours et d’interviews.
L’étude conclut que, « L’effet cumulatif de ces fausses déclarations – amplifié par des milliers d’articles de presse et d’informations audiovisuelles – a été massif, la couverture médiatique créant un vacarme pratiquement impénétrable pendant plusieurs mois décisifs pour l’entrée en guerre. »
« Quelques journalistes – et même quelques organes de presse – ont depuis reconnu que leur couverture de ces mois qui ont précédé la guerre avait été bien trop déférente et non critique. Malgré ces mea culpa, l’ensemble de cette répercussion médiatique totale a fourni une validation supplémentaire et « indépendante » des déclarations mensongères de l’administration Bush sur l’Irak. »
1 Comments:
Alors, si j'ai bien compté, ça fait encore... 934 pour Obama?
En 4 ou même 8 ans, c'est vrai que c'est pas gagné ...
http://jcdurbant.wordpress.com/2008/12/09/irak-comment-sortir-d%e2%80%99un-bourbier%c2%ae-qui-n%e2%80%99en-a-jamais-ete-un-after-bushs-lies-on-iraq%c2%ae-get-ready-for-obamas-untruths/
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