vendredi, février 03, 2012

Bookmark and Share

Selon le rabbin Dov Lior, Obama est un "kushi" et les Européens des "collaborateurs nazis"


Les meilleurs spécialistes du Talmud se trouvent sans doute en Palestine, notamment en Cisjordanie où ils s’appliquent à réaliser le dessein qui, selon les sionistes unanimes, est tracé dans les textes sacrés du judaïsme.
Ces spécialistes sont des rabbins « orthodoxes » ou « modernes orthodoxes ». Ne vous méprenez pas sur le terme « moderne », je crois surtout qu’il veut dire appointé par l’Etat sioniste.
Un de ces experts de la littérature sacrée n’est autre que le rabbin Dov Lior dont nous avons entendu parler auparavant.
Il avait certes poussé le bouchon un peu loin et avait donc écopé d’un peu de garde à vue. Rien de bien méchant puisqu’il est retourné dans son implantation coloniale en Cisjordanie où il continue à prêcher ce qu’il lit dans les textes sacrés et ce qu’ils lui disent sur le monde aujourd’hui.

Car ces textes sacrés sont des textes d’actualité, sinon comment pourraient-ils servir à « légitimer » l’entreprise coloniale sioniste ?

Cette fois le rabbin s’en prend à deux types de Goyim particuliers. Il invective par exemple les Européens qui sont, comme tout le monde le sait «là-bas» des «collaborateurs nazis» (sauf les quelques «justes» parmi les nations évidemment).
Le président Obama est particulièrement visé puisqu’il a droit en quelque sorte à une double dose : le rabbin le qualifie de «kushi », une manière semble-t-il pas très sympathique pour parler des noirs. Et, faisant référence ai Livre d’Esther, il compare le président Obama à Haman.

Selon Wikipedia, Haman était un vizir de l’empire perse d’origine Amalécite, c’est-à-dire appartenant au peuple considéré comme l’ennemi archétypal des Juifs. Selon le Livre d’Esther, Haman aurait, comme Hitler après lui, fomenté l’extermination des Juifs, tentative déjouée par la ruse d’Esther et qui se terminera par l’exécution d’Haman et de ses dix fils et le massacre de quelques dizaines de milliers de sujets de l’Empire Perse.

C’est l’objet de la fête de Purim. C’est effectivement le genre de spiritualité que peut comprendre le rabbin Dov Lior et la commémoration de Purim doit être éternelle aussi parce que, pour ces rabbins fanatiques mais pas seulement eux, Purim et ce qui l’a précédé est un fait d’actualité. Il y a eu Hitler – Haman avec la nouvelle version de Purim qui consiste à ressasser en termes religieux la tragédie de la seconde guerre mondiale.  Il y a maintenant Mahmoud Ahmadinejad à la place de l’empereur perse et Obama – Haman au service du président Iranien.
Il n’y a bien sûr aucune logique dans tout ça. Mais je vous rappelle que nous sommes dans le domaine du religieux et du sacré.

Notez la rapidité de la dénonciation unanime par la classe politique sioniste (Meretz est un parti très à gauche selon les critères du Sionistan).


Par le staff du JPOST, Jerusalem Post (Sionistan) 3 février 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un député du Meretz appelle à une enquête contre le rabbin qui a appelé le président Obama « Kushi » ; Lior qualifie les Européens de « collaborateurs nazis.»

Le chef rabbin de Kyriat Arba, Dov Lior, a comparé le président Obama à Haman – un ennemi des Juifs dans le livre d’Esther – au cours d’une conférence en Cisjordanie cette semaine, a rapporté la radio de l’armée ce vendredi.

Il a aussi parlé du président Obama comme d’un “kushi” de l’occident, un terme péjoratif pour désigner les personnes d’origine africaine.

Dans le même discours, le rabbin a qualifié les Européens de “collaborateurs Nazis” et appelé à une augmentation de l’activité de colonisation en Cisjordanie pour «éradiquer la jungle. »

En réaction à ses propos, le député  Zahava Gal-On (Meretz) a appelé le procureur Yehuda Weinstein à lancer une enquête contre le rabbin pour incitation au racisme.

«Les propos du rabbin Lior empestent le racisme. Ce qui ne me surprend pas de la part de quelqu’un qui a commencé avec des incitations [à la haine] contre les Arabes et qui appelle maintenant le président des Etats Unis par un nom tiré de l’époque de l’esclavage. Le rabbin a sa place en prison,» a déclaré Gal-On.
            

Libellés : , , , , , , , , ,

posted by Djazaïri at 11:57 PM 0 comments

lundi, juillet 04, 2011

Bookmark and Share

Sur le fanatisme raciste du rabbin Dov Lior


Le rabbin Dov Lior a récemment été interpellé dans l’entité sioniste. Dov Lior est en effet un de ces clercs de la mouvance nationaliste religieuse qui par exemple condamne la location de logements à des non juifs ou énonce des thèses qui flirtent de très près avec le nazisme :
Les juifs, a-t-il argumenté, reçoivent des gènes de leurs géniteurs les qualités de clémence, de réserve et de charité.
"Une personne née de parents juifs, même sans avoir été éduquée dans la Torah, reçoit ces choses dans le sang, c'est génétique," mais"si le père est un gentil (un non juif), alors l'enfant en sera privé," a-t-il dit.

C’est semble-t-il, pour son soutien à un livre publié par d’autres religieux qui justifient théologiquement le fait de tuer des goyim et leurs enfants, que Dov Lior a été interpellé aux fins simplement d’être entendu. Une démarche de la police qui a suscité bien des remous dans l’entité sioniste même su elle n’a guère de conséquences en pratique.

 Bref, beaucoup de bruit pour rien et un reproche adressé à l’éminent rabbin qu’on accuse de dénaturer la religion juive. En somme, Dov Lior serait un rabbin qui n’a rien compris aux écritures qu’il étudie cependant depuis sa tendre enfance, avant de les enseigner pour devenir un directeur de conscience pour de nombreux fanatiques juifs.
Salman Masalha s’inscrit en faux contre cette thèse d’une dérive étrangère au judaïsme et il l’argumente de manière percutante dans cette pièce qu’il nous livre dans Haaretz. Pour faire bonne mesure, M. Masalha étend sa critique à l’ensemble des monothéismes. Mon petit doigt me dit que Salman Masalha est un athée.
Non, pas un juif athée car dire cela nous renverrait à une définition raciale du judaïsme chère à tous les esprits emplis de haine.
Ceci dit, tous les exemples de monothéisme excitant le sentiment d’immense supériorité d’une fraction de l’humanité par rapport au reste des hommes proviennent du judaïsme qui énonce ce principe d’une manière on ne peut plus claire. On aurait du  mal à trouver de tels exemples dans les textes importants du christianisme ou de l’Islam pour s’en tenir à ces deux monothéismes.

Ce qui ne veut pas dire que la critique de Masalha devrait épargner absolument ces deux autres monothéismes car, à titre personnel, je ne peux que déplorer cette dérive vers un juridisme desséché et dépourvu de spiritualité que prônent des lectures de l’Islam du type wahhabite. C’est-à-dire, des lectures qui consacrent beaucoup d’énergie à débattre sur des thèmes futiles comme la nécessité de porter la barbe, la longueur des vêtements etc, ou qui s’ingénient à légitimer toutes sortes de châtiments parfois complètement abjects. Mais bon, le royaume qui défend ces lectures « rigoristes » (en fait déviantes) est un des plus sûrs alliés des démocraties occidentales et contribue en ce moment même à l’instauration de la démocratie en Libye !
.
Le rabbin Dov Lior n’a pas inventé la roue, il a simplement exhibé en public le linge sale du monothéisme.
par Salman Masalha, Haaretz (Sionistan) 4 juillet 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Tout d’abord, laissez moi dire ce qui suit: en tant que descendant d’un des enfants de Noé qui a enfreint tous les types d’interdits, je suis condamné à toutes sortes de morts étranges. Le choix offert aux personnes de mon acabit est une des trois variantes suivantes : la mort par l’épée, la mort par lapidation ou la mort par strangulation. Dans sa « Loi des Rois », Moïse Maïmonide (le Rambam) précise que pour avoir enfreint les lois noahides, je suis condamné à la mort par l’épée, sauf si j’ai des relations sexuelles avec une domestique juive qui est fiancée dans l’attente du mariage, auquel cas je devrais être exécuté par lapidation ; si par contre elle est déjà mariée, je dois alors être tué par strangulation.

Je traite de ce sujet à la lumière de la tempête consécutive à la détention pour interrogatoire par la police du rabbin récalcitrant Dov Lior, qui n’avait pas accepté de se présenter spontanément aux autorités malgré les supplications de l’institution judiciaire.

Je ne comprends pas le pourquoi de tout ce raffut. Aucun des propos racistes attribués à un rabbin ou à un autre, ou à un cheikh musulman ou à un autre, n’est une nouveauté. Quiconque s’intéresse aux lois des religions monothéistes peut facilement identifier l’origine du problème. Les monothéistes n’aiment pas seulement entrer dans les chambres à coucher des autres ; ils ne font pas que s’immiscer dans les tripes des autres dans une quête sans fin de quelque chose qui y serait entré sans autorisation ; ils ne font pas que mettre des voiles, des burkas ou des foulards sur leurs femmes pieuses, qui prient pour les enfants – les monothéistes de toutes les religions et sectes adorent verser le snag, beaucoup de sang. Il faut le dire. La vérité nue doit être dite.

Il y a quelques âmes bien intentionnées, si ce n’st très naïves, qui sont promptes à citer des versets comme « Aime ton prochain comme toi-même. » Elles tentent d’enrober la pilule amère en présentant quelque aspect positif de la religion. Mais elles oublient que « ton prochain » réfère seulement à un autre Juif. Le verset (Lévitique 19 :18) ordonne : « Tu ne devras pas exercer vengeance, ni tenir rancune envers les enfants de ton peuple, mais tu devra aimer ton prochain comme toi-même. » dans son explication de ce verset, Rambam précise qu’il s’applique à tous les membres de la Maison d’Israël qui suivent la Torah et ses commandements, et que c’est une mitzvah de haïr quiconque n’accepte pas la Torah.

Sans parler de « haviv adam shenyra b’tzealem » «(« Bien-Aimé est l’homme créé à l’image » [de Dieu]) qui est constamment cité comme preuve de l’humanité ou d’une forme d’humanisme en général et dans le judaîsme en particulier. Ici aussi, la référence concerne seulement les Juifs. Selon les sages, seuls Israël, les Juifs, sont appelés « adam » « et non les nations du monde. » Le rabbin Avraham Yizhak Hacohen Kook (« Haro’eh) ; apportant une explication convaincante à ses ouailles : « la différence entre l’âme israélienne [israélite ?], son indépendance , ses aspirations fondamentales,  ses caractéristiques et ses disposition, et l’âme de toutes les autres nations, est plus grande et plus profonde que la différence entre l’âme d’un être humain et celle d’une bête. » Que pourrait-on ajouter à des sentiments aussi chaleureux ?

Tous les plus grands spécialistes de la halacha (loi juive) suivent cette conception. Par souci d’exemple, voici l’explication donnée par le rabbin Judah Loew ben Bezalel (le Maharal) : « La perfection de la création, en ce qu’elle a trait à l’humain en particulier, s’applique à Israël et pas aux nations. » Il ajoutait que l’écart entre Israël et les autres nations est comparable à celui entre l’être humain et les animaux dépourvus de parole.

Si tel est le cas, alors pourquoi tant de politiciens et de défenseurs autoproclamés du droit cherchent-ils les bonnes grâces du respecté rabbin du mouvement nationaliste religieux ? Le rabbin « éclairé » n’a pas inventé la roue, après tout. Il a simplement étendu en public le linge sale monothéiste. Les politiciens populistes ont étalé leurs vêtements crasseux dans leurs apparitions médiatiques à chaque fois que l’occasion s’en présentait, et à leurs yeux, le rabbin est coupable de calomnie [envers la religion juive].

Il faut le dire, clairement et sans équivoque: la souillure morale réside dans les enseignements obscurantistes du monothéisme. Tant que tout un chacun, sous prétexte de culture, ne le reconnaîtra pas, dans cette région et à travers le monde, il n’y aura pas de lumière au bout du tunnel. 

Libellés : , , , ,

posted by Djazaïri at 10:41 PM 0 comments

mercredi, janvier 12, 2011

Bookmark and Share

Encore un exemple de racisme halachique politiquement correct

Un autre exemple de racisme juif que vos journaux se garderont peut-être de vous faire connaître. Je crois que Dov Lior s'est déjà illustré pour des propos racistes halachiquement éprouvés, du moins selon sa compréhension des textes religieux du judaïsme.
Ici il fait preuve d'une espèce de syncrétisme scientifico-talmudique d'un genre que n'aurait pas désavoué le IIIème Reich, sous réserve bien sûr , d'en inverser les termes.
Notez bien que ce rabbin parle vraiment d'une transmission génétique des traits négatifs de personnalité dont le sperme juif prémunit, indépendamment de l'existence ou non d'une éducation juive.
Maintenant, si ce rabbin nazi dit vrai, c'est-à-dire qu'une des caractéristiques des gènes non juifs est de transmettre la cruauté, nous tenons peut-être une preuve que les sionistes sont en grande majorité non juifs.

Un rabbin de premier plan déclare que les enfants de père non juif sont cruels et barbares
ABC (Espagne) 12 janvier 2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri

Jérusalem, 12 janvier (agence EFE) - Dov Lior, un des principaux rabbins israéliens de la tendance nationaliste religieuse, a demandé aux mères jives de refuser les inséminations artificielles avec du sperme venant de non juifs afin que les enfant n'héritent pas de "caractères génétiques négatifs" comme la cruauté.

"Sefer Hajinuj (une oeuvre anonyme de l'Espagne médiévale qui analyse les 613 préceptes juifs) affirme que les traits de personnalité paterneles se transmettent à l'enfant," a-t-il déclaré pendant une conférence sur la santé féminine donnée récemment à Jérusalem dans une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité.

"Si le père n'est pas juif, quels traits de personnalité peut-il avoir? Un caractère cruel et barbare! Ce ne sont pas les traits qui caracatérisent le peuple d'Israël," a-t-il ajouté.selon un article de l'édition d'aujourd'hui du Yediot Aharonot.
Lior, grand rabbin des colonies juives d'hébron et de Kiriat Arabat, dans la région sud de la Cisjordanie [sous occupation], a demandé aux couples ayant des problèmes de fertilité de recourir à l'adoption afin d'éviter une insémination par laquelle le bébé hérite des "traits génétiques négatives caractéritiques des non juifs."

Les juifs, a-t-il argumenté, reçoivent des gènes de leurs géniteurs les qualités de clémence, de réserve et de charité.
"Une personne née de parents juifs, même sans avoir été éduquée dans la Torah, reçoit ces choses dans le sang, c'est génétique," mais"si le père est un gentil (un non juif), alors l'enfant en sera privé," a-t-il dit.

"J'ai lu aussi dans des livres que parfois les délits, les traits (psychologiques) difficiles, le ressentiment... un enfant qui hérite de ces traits, ce n'est pas une surprise s'il n'a pas les qualités qui caractérisent le peuple d'Israël" a-t-il ajouté.
Le rabbin a critiqué les dons de sperme et l'insémination artificielle en général, considérant qu'ils enfreignaient la loi juive, et il a exhorté les femmes qui congèlent leurs ovules à se marier plus jeunes.

"Notre opinion publique a subi l'influence d'une partie de la culture occidentale selon laquelle la femme, plutôt que de devenir mère, doit obtenir un diplôme de master. Le rôle de la mère, éduquer les enfants, n'est pas moins important qu'un master," a-t-il soutenu.
Lior a aussi critiqué les mères célibataires parce que "un enfant qui nait sans père ne peut pas être normal à 100 %" et le littérature rabbinique définit ces enfants comme des "délinquants et sujets à d'autres phénomèènes négatifs."

Libellés : , , , , ,

posted by Djazaïri at 9:00 PM 0 comments

Palestine Blogs - The Gazette