Quand le lobby sioniste censure des dessins d'enfants
Les sionistes vivent dans la
peur, nous le savons. Et c’est cette peur qui les rend dangereux car c’est la
peur du voleur et de l’assassin, du criminel sans foi ni loi.
Plus ils ont peur et plus
ils estiment nécessaire de montrer ce qu’ils appellent leur « force »
qui n’est en réalité qu’une machinerie de destruction dont ils n’ont de cesse
de vanter l’efficacité. C’est d’ailleurs un argument de vente pour les services
qu’ils proposent aux Etats qui sont assez sots pour les impliquer dans leur
politique de sécurité nationale.
De fait, les sionistes on
peur de presque tout : des Arabes et des Palestiniens au premier chef, de
l’antisémitisme et de l’absence d’antisémitisme, de la puissance montante de
l’Iran, des Juifs qui ne sont pas sionistes ou, pire, qui sont antisionistes.
Ils ont même peur des
enfants Palestiniens. Pas seulement pour la menace démographique qu’ils
représentent mais aussi parce qu’ils sont et resteront les témoins du
déracinement d’un peuple tant que ce dernier n'aura pas recouvré ses droits.
Ce n’est pas pour rien que
les sionistes voudraient non seulement contrôler le contenu des manuels
scolaires palestiniens, mais aussi contraindre par le biais des nations Unies,
les enfants Palestiniens à recevoir une éducation à « l’holocauste »
ou à la « shoah ».
Par contre, il n’est pas
question du point de vue sioniste de laisser les enfants Palestiniens dire leur
vérité sur ce qu’ils subissent, eux et
leurs familles du fait des agissements des terroristes sionistes.
Les sionistes sont en effet
très vigilants par rapport à toutes les manifestations publiques qui seraient
susceptibles de toucher un public plus large que celui qui est déjà sensibilisé
à la cause palestinienne.
On l’a vu en France avec par
exemple les déboires de Stéphane Hessel où l'existence du lobby sioniste est
apparue au plus grand nombre. On le voit encore plus aux Etats Unis où le
lobby en question vient d’obtenir l’annulation d’une exposition d’œuvres picturales
réalisées par des enfants de Gaza. Il est vrai que cette exposition devait se
tenir dans un musée bien connu et qu’elle était susceptible justement de
drainer un large public.
Un dessin d'enfant Palestinien censuré par le lobby sioniste |
Communiqué de presse: l’Oakland Museum of Children Arts annule l’exposition
des œuvres d’enfants Palestiniens
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Berkeley, Californie – le Museum of Children’s Art
d’Oakland (MOCHA) a décidé d’annuler une exposition artistique d’enfants
Palestiniens de la bande de Gaza. La Middle East Children Alliance (MECA) qui
était partenaire du musée pour présenter l’exposition a été informée jeudi 8
septembre 2011 de la décision par le directeur du musée. MECA et le musée
travaillaient ensemble sur cette exposition baptisée «Un regard d’enfant de
Gaza».
MECA a appris que des organisations pro israéliennes de la région de San
Francisco ont conjugué leurs efforts pour faire revenir le musée sur sa décision
d’exposer des créations artistiques d’enfants de Gaza.
Barbara Lubin, directrice exécutive de MECA, a exprimé sa consternation devant
la décision du musée de censurer l’exposition en contradiction avec sa mission
“de faire en sorte que les arts soient quelque chose d’essentiel dans la vie de
tous les enfants. »
“Nous ne comprenons que trop bien la pression énorme qui s’est exercée sur le
musée. Mais qui sort gagnant ? Le musée n’est pas gagnant. MECA n’est pas
gagnante. Les habitants de la région de San Francisco ne sont pas gagnants. C’est
notre liberté d’expression fondamentale garantie par le Constitution qui est
perdante. Les enfants de Gaza sont perdants, » a-t-elle déclaré.
«Les seuls gagnants sont ceux qui dépensent des millions de dollars pour
censurer toute critique d’Israël et faire taire les voix des enfants qui vivent
au quotidien sous un siège militaire et l’occupation ».
“Malheureusement, cet incident troublant n’est qu’un exemple parmi beaucoup
d’autres dans tout le pays qui voit certaines organisations réussir à réduire
au silence le point de vue palestiniens, qui comprend l’expression artistique.
En fait, certaines organisations ont même provisionné des fonds spécialement à
cet effet. L’an dernier, la Fédération Juive d’Amérique du Nord et le Jewish
Council for Public Affairs ont malheureusement lance une initiative d’un
montant de 6 millions de dollars pour réduire efficacement au silence les voix
palestiniennes même dans les “institutions culturelles.”
L’exposition gratuite, coparrainée par près d’une vingtaine d’organisations
locales, devait ouvrir ses portes le 24 septembre, et prévoyait des activités
spécifiques pour les enfants et les familles, dont un atelier de dessin et des
lectures de poésie.
La bande de Gaza avec sa population de 1,6 million
d’habitants est assiégée depuis qu’Israël lui a imposé un blocus en 2006. Les
Nations Unies et de nombreuses organisations des droits de l’homme dans le
monde ont condamné le blocus en tant que forme inhumaine et cruelle de châtiment
collectif.
“Bien que les enfants de Gaza vivent en subissant des politiques israéliennes
qui les privent de tout ce qui est basique, ils réussissent à travers l’art à
exprimer leurs réalités et leurs espoirs. C’est vraiment très triste qu’il se
trouve des gens aux Etats Unis pour les faire taire et démolir leurs rêves,”
explique Ziad Abbas, directeur associé de MECA.
MECA est déçue de la décision du musée de refuser aux habitants de la région de
San Francisco la possibilité de voir des productions artistiques d’enfants
Palestiniens, et elle s’engage à trouver un autre lieu d’exposition.
“Nous avons fait la promesse aux enfants que leurs œuvres seraient montrées et
nous allons tenir cette promesse,” a affirmé Lubin.
D’après ce qu’on peut
trouver sur Google, cette info a été répercutée par les media suivants : Muzzle
Watch (Jewish Voice for Peace), Al
Ahram (Egypte), le San
Jose Mercury News et la San
Francisco Chronicle.
Libellés : Gaza, lobby sioniste, MECA, MOCHA, Oakland, Palestine, San Francisco
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