"Gène" juif, judaïsme, antisémitisme et philosémitisme
Vous vous souvenez sans doute de Thilo Sarrazin?
Non? Si vous l'avez oublié, ce n'est pas le cas de ceux qui avaient mené campagne contre lui en l'accusant d'antisémitisme. Ces gens à la haine tenace ne se contentent pas de la victoire qu'ils ont remportée sur lui puisque maintenant ils s'en prennent à son épouse qui serait une mauvaise enseignante (apparemment on veut faire supporter à cette dame le poids d'une forme d'échec de l'école d'aujourd'hui que nous constatons avec la montée de l'illettrisme dans tous les pays développés).
Or, Thilo Sarrazin, en véritable islamophobe qu'il est, n'est pas antisémite au sens où il détesterait les Juifs, mais philosémite, c'est-à-dire qu'il les apprécie voire même qu'il les encense, ce que note à juste titre le suite juif.org..
En bon philosémite idéaliste, il n'a donc dû trouver qu'une seule explication à ce qui singulariserait la "réussite" des Juifs dans les domaines financiers, culturel ou scientifique, c'est qu'ils appartiendraient à un peuple distinct [élu?], une race en quelque sorte dotée d'une particularité génétique. On a cependant peu relevé que Sarrazin mettait sur le même plan comme peuples dotés d'un géne particulier, "peuple" juif et peuple basque.
Non? Si vous l'avez oublié, ce n'est pas le cas de ceux qui avaient mené campagne contre lui en l'accusant d'antisémitisme. Ces gens à la haine tenace ne se contentent pas de la victoire qu'ils ont remportée sur lui puisque maintenant ils s'en prennent à son épouse qui serait une mauvaise enseignante (apparemment on veut faire supporter à cette dame le poids d'une forme d'échec de l'école d'aujourd'hui que nous constatons avec la montée de l'illettrisme dans tous les pays développés).
Or, Thilo Sarrazin, en véritable islamophobe qu'il est, n'est pas antisémite au sens où il détesterait les Juifs, mais philosémite, c'est-à-dire qu'il les apprécie voire même qu'il les encense, ce que note à juste titre le suite juif.org..
En bon philosémite idéaliste, il n'a donc dû trouver qu'une seule explication à ce qui singulariserait la "réussite" des Juifs dans les domaines financiers, culturel ou scientifique, c'est qu'ils appartiendraient à un peuple distinct [élu?], une race en quelque sorte dotée d'une particularité génétique. On a cependant peu relevé que Sarrazin mettait sur le même plan comme peuples dotés d'un géne particulier, "peuple" juif et peuple basque.
Le premier problème avec son argument est qu'il rappelle trop les thèses en vigueur sous le nazisme. Et le second problème est que c'est un type de croyance largement répandu chez les élites juives, notamment celles qui adhèrent au sionisme.
Impossible cependant, pour ces mêmes élites juives, de rester silencieuses voire même de faire mine d'approuver les propos de Thilo Sarazin après que ce dernier ait été dénoncé pour antisémitisme par de hauts responsables politiques Allemands.
Je signalais notamment qu'un certain Stephan Kramer, dirigeant communautaire Juif de son état, s'était fendu de la déclaration suivante:
"Quelqu'un qui tente de définir les Juifs par une particularité génétique est consumé par une manie raciste,"
Je vous renvoie aux liens qui figurent sur le post où se trouve la citation et je vous invite à lire l'article qui suit, tiré de Forward, un journal créé en 1897qui représente des orientations plutôt progressistes dans la communauté juive des Etats Unis.
Vous me direz après qui est consumé par une manie raciste. C'est à cette question que, bien involontairement, Thilo Sarazin a permis de répondre.
Racines familiales
De nouveaux tests ADN révèlent un lien de sang juif caché
par Elie Dolgin, Forward (USA) 18 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri
En avril dernier, Joseph Pickrell a envoyé un échantillon de sa salive à la société californienne de testing génétique 23andMe. Après avoir consacré des années à l'étude de l'ADN d'autres personnes, cet étudiant de 27 ans, en doctorat à l'université de Chicago, avait décidé d'en savoir plus sur ses propres origines génétiques.
Les résultats qui lui sont parvenus montraient que les origines de Pickrell étaient majoritairement d'Europe du nord avec un peu de sang méditerranéen. A ce moment là, "je me suis juste dit que c'était à peu près vrai," explique Pickrell.
Avec 11 de ses amis et collègues qui avaient fait le même test, Pickrell a alors établi son profil génétique au moyen d'un algorithme informatique conçu pour démêler plus précisément les lignages génétiques. Curieusement, l'analyse suggérait que deux personnes sur les onze avaient une origine ashkénaze: Dan Vorhaus, avocat installé à New York, et Pickrell. Cette découverte était logique pour Vorhaus, un Juif qui a grandi dans Bay Area. Mais pour Pickrell, qui a été élevé dans le catholicisme dans la banlieue nord de Chicago, c'était un choc.
Pickrell s'est tourné vers sa mère. "Elle a dit, 'Attends un peu, ça éveille quelque chose chez moi,'" se souvient Pickrell. Elle a passé quelques coups de fil, et recoupé les informations: le père de son père - l'arrière grand père maternel de Pickrell - avait grandi dans le judaïsme en Pologne avant de migrer aux Etats Unis où il épousa une Catholique et abandonna son éducation juive.
"C'est amusant que j'ai pu sortir ça du placard par la génétique," déclare Pickrell.
Les tests ADN pour révéler des origines juives sont proposés depuis des dizaines d'années par des sociétés comme Family Tree DNA à Houston et DNA Tribes à Arlington en Virginie. Ils ont par exemple montré que beaucoup d'Hispano-Américains descendaient probablement de Juifs qui avaient été contraints de se convertir ou de dissimuler leur religion il y a plus de 500 ans en Espagne et au Portugal. Pourtant, alors que les techniques habituelles de techerche de l'ascendance parviennent à mettre en évidence des origines juives remontant à plusieurs siècles, aucune n'aurait pu déceler le pedigree sémitique relativement récent de Pickrell.
C'est parce que la plupart des tests ADN reposaient traditionnellement sur deux petites parties du génome: le chromosome Y, qui est transmis pratiquement sans modifications du père au fils, et l'ADN mitochondrial que les mères transmettent fidèlement à leurs rejetons.Comme ces portions d'ADN restent relativement stables d'une génération à la suivante, elles sont particulièrement utiles pour tester l'ascendance directe en ligne maternelle d'une part et paternelle d'autre part: cependant ces tests ignorent dans l'ensemble la majorité du patrimoine génétique d'un individu et ne peuvent pas détecter les signatures génétiques qui franchissent les barrières de genre.
Mais le test proposé par 23andMe est différent. Disponible sur le marché depuis quelques années seulement, il mesure près d'un million de "lettres" distinctes d'ADN disséminées dans l'ensemble du génome pour révéler les origines ancestrales et les facteurs de risque d'environ une centaine de maladies. Et avec un prix de vente de 99 dollars facturé par la compagnie en décembre - bien moins cher que des tests similaires - plus de gens se sont précipités^pour utiliser ce service et ont reçu des résultats surprenants.
Selon Mike Macpherson, généticien chez 23andMe, environ 2 % des 40 000 Européens d'origine non ashkénaze qui ont utilisé les services de l'entreprise présentent une signature génétique fiable qui appartient au patrimoine ashkénaze.
CeCe Moore, une généalogiste amateur de 41 ans qui gère une société de production télévisuelle à Orange County en Californie, est un de ces clients. En 2008, Moore a faite tester son ADN mitochondrial et le chromosome Y de son père sans trouver de traces de patrimoine génétique juif. Puis, l'an dernier, elle a obtenu une lecture de son ADN par 23and Me et appris qu'une partie, petite mais significative, de son génome semblait être d'origine ashkénaze.
Comme elle avait toujours ét surtout au milieu de Juifs, "les gens pensaient que j'étais juive," explique Moore qui a été éduquée dans la foi des Témoins de Jéovah. "Alors c'est amusant de vois que même si ça remonte assez loin, il y a quelque chose de juste là dedans."
Mais Richard Villems, du laboratoire d'anthropologie moléculaire de l'université de Tartu en Estonie, qui étudie les origines génétiques des communautés juives, invite à la prudence et à ne pas sauter directement à des conclusions basées seulement sur l'ADN, tout particulièrement parce que plus on s'éloigne dans le temps, plus les signaux génétiques sont faibles. "Je pense qu'aucune prétention de ce genre [quant à des origines juives] ne tiendrait devant un tribunal," dit-il.
Même si les données génétiques peuvent renvoyer à des origines ashkénazes; il est impossible d'exclure l'éventualité d'un ancêtre oublié depuis longtemps avec des racines moyen orientales non juives, dit-il.
Sauf s'il existe des indices concordants. Du moment que Pickrella eu confirmation que son arrière grand-mère était juive, "alors ça colle," explique Villems. "Sans une telle connaissance de l'histoire familiale; le génotype seul ne permettrait pas d'identifier cette 'goutte de sang' comme ashkénaze."
Pickrell dit ne pas envisager du tout d'aller à la synagogue. Et comme 'les gènes ne définissent pas les Juifs," selon Edward Reichman, médecin et rabbin orthodoxe à la Yeshiva University de New York, la communauté juive dans son ensemble ne le reconnaîtra pas non plus. Mais selon Bennett Greenspan, président et PDG de Family Tree DNA, beaucoup de gens qui apprennent par leur ADN avoir une origine sémitique finissent souvent par se convertir au judaïsme.
Elliot Dorff, un rabbin conservateur, spécialiste d'éthique à l'American Jewish University de Los Angeles, salue ces conversions. "Nous voudrions vraiment encourager ces personnes à redécouvrir leurs racines juives," dit-il. Même si des personnes qui se sont trouvées des origines juives par l'ADN ne sint pas juives au sens strict, halachiquement parlant, Dorff a observé que de nombreuses personnes dans cette situation ressentaient déjà un lien profondément ancré avec la religion.
Malheureusement, tout le monde n'a pas des proches en vie qui peuvent corroborer les découvertes des tests ADN. Rick Voss, un avocat de 66 ans établi à Atlanta, a toujours soupçonné sue des grands parents paternels pouvaient être Juifs et, l'an dernier, les résultats du test de 23andMe ont montré que Voss lui-même était moitié juif. Mais comme le père et les grands parents de Voss sont morts depuis des dizaines d'années, il ne peut pas leur demander de précisions. "Ce genre de confirmation est complètement inaccessible," déclare Voss qui a grandi dans le protestantisme dans la région de Chicago. Néanmoins, observe Voss, la découverte par l'ADN qu'il a probablement des racines juives "a une certaine signification psychologique."
Heureusement pour Pickrell, il a été en mesure d'obtenir des réponses plus concrètes sur son odyssée personnelle à travers l'histoire orale de la famille. Il est prompt à constater cependant que si les anciens n'avaient pas été vivants pour confirmer les découvertes basées sur l'ADN, "encore une génération et cette information aurait été presque complètement perdue."
Elie Dolgin collabore avec la revue Nature Medicine à New York
Vous me direz après qui est consumé par une manie raciste. C'est à cette question que, bien involontairement, Thilo Sarazin a permis de répondre.
Racines familiales
De nouveaux tests ADN révèlent un lien de sang juif caché
par Elie Dolgin, Forward (USA) 18 janvier 2011 traduit de l'anglais par Djazaïri
En avril dernier, Joseph Pickrell a envoyé un échantillon de sa salive à la société californienne de testing génétique 23andMe. Après avoir consacré des années à l'étude de l'ADN d'autres personnes, cet étudiant de 27 ans, en doctorat à l'université de Chicago, avait décidé d'en savoir plus sur ses propres origines génétiques.
Les résultats qui lui sont parvenus montraient que les origines de Pickrell étaient majoritairement d'Europe du nord avec un peu de sang méditerranéen. A ce moment là, "je me suis juste dit que c'était à peu près vrai," explique Pickrell.
Avec 11 de ses amis et collègues qui avaient fait le même test, Pickrell a alors établi son profil génétique au moyen d'un algorithme informatique conçu pour démêler plus précisément les lignages génétiques. Curieusement, l'analyse suggérait que deux personnes sur les onze avaient une origine ashkénaze: Dan Vorhaus, avocat installé à New York, et Pickrell. Cette découverte était logique pour Vorhaus, un Juif qui a grandi dans Bay Area. Mais pour Pickrell, qui a été élevé dans le catholicisme dans la banlieue nord de Chicago, c'était un choc.
Pickrell s'est tourné vers sa mère. "Elle a dit, 'Attends un peu, ça éveille quelque chose chez moi,'" se souvient Pickrell. Elle a passé quelques coups de fil, et recoupé les informations: le père de son père - l'arrière grand père maternel de Pickrell - avait grandi dans le judaïsme en Pologne avant de migrer aux Etats Unis où il épousa une Catholique et abandonna son éducation juive.
"C'est amusant que j'ai pu sortir ça du placard par la génétique," déclare Pickrell.
Les tests ADN pour révéler des origines juives sont proposés depuis des dizaines d'années par des sociétés comme Family Tree DNA à Houston et DNA Tribes à Arlington en Virginie. Ils ont par exemple montré que beaucoup d'Hispano-Américains descendaient probablement de Juifs qui avaient été contraints de se convertir ou de dissimuler leur religion il y a plus de 500 ans en Espagne et au Portugal. Pourtant, alors que les techniques habituelles de techerche de l'ascendance parviennent à mettre en évidence des origines juives remontant à plusieurs siècles, aucune n'aurait pu déceler le pedigree sémitique relativement récent de Pickrell.
C'est parce que la plupart des tests ADN reposaient traditionnellement sur deux petites parties du génome: le chromosome Y, qui est transmis pratiquement sans modifications du père au fils, et l'ADN mitochondrial que les mères transmettent fidèlement à leurs rejetons.Comme ces portions d'ADN restent relativement stables d'une génération à la suivante, elles sont particulièrement utiles pour tester l'ascendance directe en ligne maternelle d'une part et paternelle d'autre part: cependant ces tests ignorent dans l'ensemble la majorité du patrimoine génétique d'un individu et ne peuvent pas détecter les signatures génétiques qui franchissent les barrières de genre.
Mais le test proposé par 23andMe est différent. Disponible sur le marché depuis quelques années seulement, il mesure près d'un million de "lettres" distinctes d'ADN disséminées dans l'ensemble du génome pour révéler les origines ancestrales et les facteurs de risque d'environ une centaine de maladies. Et avec un prix de vente de 99 dollars facturé par la compagnie en décembre - bien moins cher que des tests similaires - plus de gens se sont précipités^pour utiliser ce service et ont reçu des résultats surprenants.
Selon Mike Macpherson, généticien chez 23andMe, environ 2 % des 40 000 Européens d'origine non ashkénaze qui ont utilisé les services de l'entreprise présentent une signature génétique fiable qui appartient au patrimoine ashkénaze.
CeCe Moore, une généalogiste amateur de 41 ans qui gère une société de production télévisuelle à Orange County en Californie, est un de ces clients. En 2008, Moore a faite tester son ADN mitochondrial et le chromosome Y de son père sans trouver de traces de patrimoine génétique juif. Puis, l'an dernier, elle a obtenu une lecture de son ADN par 23and Me et appris qu'une partie, petite mais significative, de son génome semblait être d'origine ashkénaze.
Comme elle avait toujours ét surtout au milieu de Juifs, "les gens pensaient que j'étais juive," explique Moore qui a été éduquée dans la foi des Témoins de Jéovah. "Alors c'est amusant de vois que même si ça remonte assez loin, il y a quelque chose de juste là dedans."
Mais Richard Villems, du laboratoire d'anthropologie moléculaire de l'université de Tartu en Estonie, qui étudie les origines génétiques des communautés juives, invite à la prudence et à ne pas sauter directement à des conclusions basées seulement sur l'ADN, tout particulièrement parce que plus on s'éloigne dans le temps, plus les signaux génétiques sont faibles. "Je pense qu'aucune prétention de ce genre [quant à des origines juives] ne tiendrait devant un tribunal," dit-il.
Même si les données génétiques peuvent renvoyer à des origines ashkénazes; il est impossible d'exclure l'éventualité d'un ancêtre oublié depuis longtemps avec des racines moyen orientales non juives, dit-il.
Sauf s'il existe des indices concordants. Du moment que Pickrella eu confirmation que son arrière grand-mère était juive, "alors ça colle," explique Villems. "Sans une telle connaissance de l'histoire familiale; le génotype seul ne permettrait pas d'identifier cette 'goutte de sang' comme ashkénaze."
Pickrell dit ne pas envisager du tout d'aller à la synagogue. Et comme 'les gènes ne définissent pas les Juifs," selon Edward Reichman, médecin et rabbin orthodoxe à la Yeshiva University de New York, la communauté juive dans son ensemble ne le reconnaîtra pas non plus. Mais selon Bennett Greenspan, président et PDG de Family Tree DNA, beaucoup de gens qui apprennent par leur ADN avoir une origine sémitique finissent souvent par se convertir au judaïsme.
Elliot Dorff, un rabbin conservateur, spécialiste d'éthique à l'American Jewish University de Los Angeles, salue ces conversions. "Nous voudrions vraiment encourager ces personnes à redécouvrir leurs racines juives," dit-il. Même si des personnes qui se sont trouvées des origines juives par l'ADN ne sint pas juives au sens strict, halachiquement parlant, Dorff a observé que de nombreuses personnes dans cette situation ressentaient déjà un lien profondément ancré avec la religion.
Malheureusement, tout le monde n'a pas des proches en vie qui peuvent corroborer les découvertes des tests ADN. Rick Voss, un avocat de 66 ans établi à Atlanta, a toujours soupçonné sue des grands parents paternels pouvaient être Juifs et, l'an dernier, les résultats du test de 23andMe ont montré que Voss lui-même était moitié juif. Mais comme le père et les grands parents de Voss sont morts depuis des dizaines d'années, il ne peut pas leur demander de précisions. "Ce genre de confirmation est complètement inaccessible," déclare Voss qui a grandi dans le protestantisme dans la région de Chicago. Néanmoins, observe Voss, la découverte par l'ADN qu'il a probablement des racines juives "a une certaine signification psychologique."
Heureusement pour Pickrell, il a été en mesure d'obtenir des réponses plus concrètes sur son odyssée personnelle à travers l'histoire orale de la famille. Il est prompt à constater cependant que si les anciens n'avaient pas été vivants pour confirmer les découvertes basées sur l'ADN, "encore une génération et cette information aurait été presque complètement perdue."
Elie Dolgin collabore avec la revue Nature Medicine à New York
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