La légalité de l'Etat sioniste en question
Alan hart est un de ces vieux routiers du journalisme britannique dont on ne sait s'ils sont de droite ou de gauche tant leur parcours personnel et intellectuel semble porter une marque d'excentricité typiquement britannique.
Excentricité ne veut pas dire farfelu, terme qui ferait injure au grand professionnalisme d'un reporter au parcours peu commun. Ainsi, Hart a une très bonne connaissance des dossiers relatifs au Moyen Orient, région qu'il a couverte pour la chaîne ITN et la BBC. Sur son site web personnel, on peut le voir, alors jeune journaliste, devant le canal de Suez au moment de l'avancée sioniste pendant la guerre dite des six jours ou serrant la main du roi Fayçal d'Arabie qu'il fut le premier journaliste occidental à interviewer. Sans oublier une photo de Golda Meir, dédicacée à son intention par l'ancienne chef du gouvernement sioniste.
Toutes ces expériences et rencontres ont fait d'Alan Hart un anti sioniste convaincu si ce n'est radical.
L'article que je vous propose ici n'apporte guère d'éléments nouveaux, mais j'ai trouvé qu'il synthétisait bien le problème de légitimité, de légalité auquel est confrontée l'entité sioniste.
Cette question est en effet aussi fondamentale que celle des rapports de force, militaires ou politiques, car elle en est en partie indépendante. Car la base légale de l'entité sioniste est inexistante pour les raisons qui sont exposées ci-après. Et la situation restera en l'état tant que les Palestiniens n'auront pas non seulement reconnu l'Etat sioniste mais aussi son caractère juif. Comme le dit Alan Hart, sans ce préalable de reconnaissance par les palestiniens, il n'y a aucune chance que le régime sioniste accepte de négocier pour autre chose que la suppression de tel ou tel checkpoint.
Le problème qui se pose aux sionistes, c'est que cette reconnaissance ne peut leur être accordée que de deux manières: soit par un référendum auprès de la population palestinienne, soit par un Etat palestinien. Or cet Etat est précisément ce dont les sionistes ne veulent pas ou que même les moins ultras d'entre eux ne peuvent plus vouloir du fait de la réalité de la colonisation des territoires occupés en 1967. Et, de toutes façons, aucun dirigeant palestinien ne sera assez fou pour reconnaître le caractère juif de l'Etat voyou.
Un oxymore au Moyen Orient
Alan Hart, Khaleej Times (EAU) 6 avril 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
Pour les lecteurs qui ne seraient pas très familiers avec la terminologie anglaise, un oxymore est une figure de rhétorique qui combine des termes contradictoires pour former une expression comme la gentillesse cruelle ou faussement vrai (ce mot dérive du grec oxymoros qui signifie fin sous une apparence de niaiserie).
Dans le cadre de ce débat sur la légitimité d'Israël, je vais me limiter à une question et une réponse.
La question est: comment pouvez-vous délégitimer quelque chose (en l'espèce l'Etat sioniste) alors qu'elle n'est pas légitime?
Mettons de côté le conte à dormir debout de la promesse divine (qui même si elle était vraie n'aurait aucune incidence sur la question parce que les Juifs qui sont "rentrés" en réponse à l'appel du sionisme n'avaient aucun lien biologique avec les anciens Hébreux), la prétention à la légitimité de l'Etat sioniste repose sur la Déclaration balfour de 1917 et la résolution portant de l'Assemblée Générale de l'ONU de 1947 sur le plan de partition.
Le seul intérêt réel de la Déclaration Balfour est le fait qu'elle était une expresion à la fois de la volonté du gouvernement britannique d'instrumentaliser les Juifs à des fins impériales et de la volonté des Juifs sionistes d'être utilisés. La vérité est que la Grande Bretagne n'avait absolument aucun droit de promettre aux sionistes un territoire en Palestine qui n'était pas possession britannique (à l'époque, la Palestine était contrôlée et effectivement rattachée à l'Empire Ottoman).
La Déclaration Balfour a permis aux sionistes de dire que leur revendication sur la Palestine avait été reconnue par une grande puissance et d'affirmer ensuite que l'entreprise sioniste était donc légitime. Mais la légitimité que la Grande Bretagne a attribuée implicitement était complètement fallacieuse, ce qui signifie inauthentique, mensongère, une imposture.
L'assertion par les sionistes qu'Israël a reçu son acte de naissance et donc sa légitimité de la résolution de partition adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies du 29 novembre 1947 relève de la pure propagande et du non sens ainsi que le démontre un examen honnête des faits tels qu'ils se sont passés.
En premier lieu, sans le consentement de la majorité des habitants de la Palestine, l'ONU n'avait pas le droit de décider la pértition de la Palestine ou d'assigner une partie de son territoire à une minorité d'immigrants étrangers afin qu'ils y établissent leur propre Etat.
Malgré cela, par la plus faible des marges, et après un vote truqué, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution de partition de la Palestine pour créer deux Etats, un arabe et un juif, Jérusalem ne faisant partie d'aucun des deux. Mais la résolution de l'Assemblée Générale n'était qu'une proposition non contraignante - ce qui veut dire qu'elle ne pouvait pas avoir d'effet, ne pouvait devenir contraignante qu'à condition d'être approuvée par le Conseil de Sécurité.
La vérité est que la proposition de partition de l'Assemblée Générale n'a jamais été soumise à l'examen du Conseil de Sécurité. Pourquoi? Parce que les Etats Unis savaient, en cas d'approbation, qu'en raison de l'opposition des Arabes et des autres Musulmans, elle ne pouvait être mise en application que par la force; et le président Truman n'était pas prêt à recourir à la force pour partager la Palestine.
Le plan de partition souffrait donc d'un vice de forme (qui le rendait non valide) et la question de quoi diable faire de la Palestine - après le gâchis causé par les britanniques puis leur départ) - était ramenée devant l'Assemblé Générale pour de nouvelles discussions.
.
L'option en faveur, et proposée par les Etats Unis, était une tutelle temporaire par l'ONU. C'est alors que l'Assemblée Générale débattait de ce qu'il convenait de faire qu'Israël a déclaré unilatéralement son indépendance - au mépris même de la communauté internationale organisée, dont l'administration Truman.
La vérité à l'époque était qu'Israël, qui est née principalement comme conséquence du terrorisme sioniste et du nettoyage ethnique planifié, n'avait pas droit à l'existence et, pour être plus précis; ne pouvait avoir le droit à l'existence sauf si... Sauf si elle était reconnue et légitimée par ceux qui ont été dépossédés de leur terre et de leurs droits avec la création de l'Etat sioniste. Selon le droit international, seuls les palestiniens pouvaient donner à Israël la légitimité qu'elle convoitait.
Comme me l'avait exposé il y a de nombreuses années Khalad al-hassan, un important intellectuel du Fatah, cette légitimité était "la seule chose que les sionistes ne pouvaient pas nous prendre par la force."
La vérité historique telle que résumée brièvement ci-dessus explique pourquoi le sionisme a toujours insisté sur la condition préalable absolue pour des négociations ayant la plus petite chance d'aboutir (une mesure de justice acceptable pour les Palestiniens et la paix pour tous) qui consiste à reconnaître le droit d'Israël à l'existence. Un droit qu'elle sait ne pas avoir et n'aura jamais sauf si les palestiniens le lui accordent.
On peut dire sans crainte d'être contredit (sauf par des sionistes) que ce qui délégitime Israël, c'est la vérité historique.
Et c'est pourquoi le sionisme a travaillé si dur, avec moins de réussite que par le passé et donc de façon de plus en plus désespérée, d'éliminer la vérité.
Alan Hart est un journaliste Britannique, (ancien correspondant d'ITN au Moyen Orient, ancien présentateur de l'émission Panorama sur la BBC) écrivain et biographe de Yasser Arafat. Son dernier livre, Le sionisme: le véritable ennemi des Juifs, est une épopée en trois volumes.
Excentricité ne veut pas dire farfelu, terme qui ferait injure au grand professionnalisme d'un reporter au parcours peu commun. Ainsi, Hart a une très bonne connaissance des dossiers relatifs au Moyen Orient, région qu'il a couverte pour la chaîne ITN et la BBC. Sur son site web personnel, on peut le voir, alors jeune journaliste, devant le canal de Suez au moment de l'avancée sioniste pendant la guerre dite des six jours ou serrant la main du roi Fayçal d'Arabie qu'il fut le premier journaliste occidental à interviewer. Sans oublier une photo de Golda Meir, dédicacée à son intention par l'ancienne chef du gouvernement sioniste.
Toutes ces expériences et rencontres ont fait d'Alan Hart un anti sioniste convaincu si ce n'est radical.
L'article que je vous propose ici n'apporte guère d'éléments nouveaux, mais j'ai trouvé qu'il synthétisait bien le problème de légitimité, de légalité auquel est confrontée l'entité sioniste.
Cette question est en effet aussi fondamentale que celle des rapports de force, militaires ou politiques, car elle en est en partie indépendante. Car la base légale de l'entité sioniste est inexistante pour les raisons qui sont exposées ci-après. Et la situation restera en l'état tant que les Palestiniens n'auront pas non seulement reconnu l'Etat sioniste mais aussi son caractère juif. Comme le dit Alan Hart, sans ce préalable de reconnaissance par les palestiniens, il n'y a aucune chance que le régime sioniste accepte de négocier pour autre chose que la suppression de tel ou tel checkpoint.
Le problème qui se pose aux sionistes, c'est que cette reconnaissance ne peut leur être accordée que de deux manières: soit par un référendum auprès de la population palestinienne, soit par un Etat palestinien. Or cet Etat est précisément ce dont les sionistes ne veulent pas ou que même les moins ultras d'entre eux ne peuvent plus vouloir du fait de la réalité de la colonisation des territoires occupés en 1967. Et, de toutes façons, aucun dirigeant palestinien ne sera assez fou pour reconnaître le caractère juif de l'Etat voyou.
Un oxymore au Moyen Orient
Alan Hart, Khaleej Times (EAU) 6 avril 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
Pour les lecteurs qui ne seraient pas très familiers avec la terminologie anglaise, un oxymore est une figure de rhétorique qui combine des termes contradictoires pour former une expression comme la gentillesse cruelle ou faussement vrai (ce mot dérive du grec oxymoros qui signifie fin sous une apparence de niaiserie).
Dans le cadre de ce débat sur la légitimité d'Israël, je vais me limiter à une question et une réponse.
La question est: comment pouvez-vous délégitimer quelque chose (en l'espèce l'Etat sioniste) alors qu'elle n'est pas légitime?
Mettons de côté le conte à dormir debout de la promesse divine (qui même si elle était vraie n'aurait aucune incidence sur la question parce que les Juifs qui sont "rentrés" en réponse à l'appel du sionisme n'avaient aucun lien biologique avec les anciens Hébreux), la prétention à la légitimité de l'Etat sioniste repose sur la Déclaration balfour de 1917 et la résolution portant de l'Assemblée Générale de l'ONU de 1947 sur le plan de partition.
Le seul intérêt réel de la Déclaration Balfour est le fait qu'elle était une expresion à la fois de la volonté du gouvernement britannique d'instrumentaliser les Juifs à des fins impériales et de la volonté des Juifs sionistes d'être utilisés. La vérité est que la Grande Bretagne n'avait absolument aucun droit de promettre aux sionistes un territoire en Palestine qui n'était pas possession britannique (à l'époque, la Palestine était contrôlée et effectivement rattachée à l'Empire Ottoman).
La Déclaration Balfour a permis aux sionistes de dire que leur revendication sur la Palestine avait été reconnue par une grande puissance et d'affirmer ensuite que l'entreprise sioniste était donc légitime. Mais la légitimité que la Grande Bretagne a attribuée implicitement était complètement fallacieuse, ce qui signifie inauthentique, mensongère, une imposture.
L'assertion par les sionistes qu'Israël a reçu son acte de naissance et donc sa légitimité de la résolution de partition adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies du 29 novembre 1947 relève de la pure propagande et du non sens ainsi que le démontre un examen honnête des faits tels qu'ils se sont passés.
En premier lieu, sans le consentement de la majorité des habitants de la Palestine, l'ONU n'avait pas le droit de décider la pértition de la Palestine ou d'assigner une partie de son territoire à une minorité d'immigrants étrangers afin qu'ils y établissent leur propre Etat.
Malgré cela, par la plus faible des marges, et après un vote truqué, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution de partition de la Palestine pour créer deux Etats, un arabe et un juif, Jérusalem ne faisant partie d'aucun des deux. Mais la résolution de l'Assemblée Générale n'était qu'une proposition non contraignante - ce qui veut dire qu'elle ne pouvait pas avoir d'effet, ne pouvait devenir contraignante qu'à condition d'être approuvée par le Conseil de Sécurité.
La vérité est que la proposition de partition de l'Assemblée Générale n'a jamais été soumise à l'examen du Conseil de Sécurité. Pourquoi? Parce que les Etats Unis savaient, en cas d'approbation, qu'en raison de l'opposition des Arabes et des autres Musulmans, elle ne pouvait être mise en application que par la force; et le président Truman n'était pas prêt à recourir à la force pour partager la Palestine.
Le plan de partition souffrait donc d'un vice de forme (qui le rendait non valide) et la question de quoi diable faire de la Palestine - après le gâchis causé par les britanniques puis leur départ) - était ramenée devant l'Assemblé Générale pour de nouvelles discussions.
.
L'option en faveur, et proposée par les Etats Unis, était une tutelle temporaire par l'ONU. C'est alors que l'Assemblée Générale débattait de ce qu'il convenait de faire qu'Israël a déclaré unilatéralement son indépendance - au mépris même de la communauté internationale organisée, dont l'administration Truman.
La vérité à l'époque était qu'Israël, qui est née principalement comme conséquence du terrorisme sioniste et du nettoyage ethnique planifié, n'avait pas droit à l'existence et, pour être plus précis; ne pouvait avoir le droit à l'existence sauf si... Sauf si elle était reconnue et légitimée par ceux qui ont été dépossédés de leur terre et de leurs droits avec la création de l'Etat sioniste. Selon le droit international, seuls les palestiniens pouvaient donner à Israël la légitimité qu'elle convoitait.
Comme me l'avait exposé il y a de nombreuses années Khalad al-hassan, un important intellectuel du Fatah, cette légitimité était "la seule chose que les sionistes ne pouvaient pas nous prendre par la force."
La vérité historique telle que résumée brièvement ci-dessus explique pourquoi le sionisme a toujours insisté sur la condition préalable absolue pour des négociations ayant la plus petite chance d'aboutir (une mesure de justice acceptable pour les Palestiniens et la paix pour tous) qui consiste à reconnaître le droit d'Israël à l'existence. Un droit qu'elle sait ne pas avoir et n'aura jamais sauf si les palestiniens le lui accordent.
On peut dire sans crainte d'être contredit (sauf par des sionistes) que ce qui délégitime Israël, c'est la vérité historique.
Et c'est pourquoi le sionisme a travaillé si dur, avec moins de réussite que par le passé et donc de façon de plus en plus désespérée, d'éliminer la vérité.
Alan Hart est un journaliste Britannique, (ancien correspondant d'ITN au Moyen Orient, ancien présentateur de l'émission Panorama sur la BBC) écrivain et biographe de Yasser Arafat. Son dernier livre, Le sionisme: le véritable ennemi des Juifs, est une épopée en trois volumes.
29 Comments:
Et au lieu de toujours axer leurs revendications sur la non-légitimité, ou la non-légalité de cet état voyou, certains dirigeants arabes veulent (ou s'apprêtent) à reconnaitre l'état voyou, pour peu qu'il accorde des bouts de terre aux palestiniens. La terre en échange de la paix. Quelle terre pour quelle paix?
Au lieu de vaticiner sur l'interprétation des résolutions des Nations Unies, il est plus simples de remarquer que l'Etat d'Israël a été reconnu dès sa création par les Etats-Unis de facto et de jure par l'Urss.On peut aussi noter que les Nations Unies n'admettraient pas comme membre à part entière un Etat illégitime. c'est aussi cela la légalité internationale.
je réponds à Oumelkheir:quels territoires? C'est simple, ce sera l'objet des négociations. Il est facile de clamer l'état voyou de paris et de laisser les choses en l'état: l'occupation dure depuis 1967 soit43 ans. Si on vous suit elle risque de durer des centaines d'années, est-cela que vous voulez?
"l'occupation dure depuis 1967 soit43 ans""1948 SOIT 62 ANS PLUTÔT
Si vous dîtes que l'occupation dure depuis 48 c'est qu'en réalité vous êtes partisan du hamas qui dénie toute légitimité à l'état d'israël et donc que vous êtes partisan d'une guerre de 100 ans. C'est facile de parler ainsi à partir de la France et de se prendre pour un héros à la place du peuple palestinien sans encourir aucun risque.
Les sionistes sont si bienveillants qu'ils se soucient du peuple palestinien!
S'ils sont sincères, qu'ils leur restituent leur patrie et qu'ils fichent le camp.
Où doivent-ils "fiche" le camp? A Auschwitz ou à Maïdanek? Merci, on a déjà donné.
Non, qu'ils rentrent simplement chez eux, en France, en Russie, en Pologne etc.
Ou encore qu'ils acceptent de vivre dans une Palestine désionisée.
Sur la question de la légitimité d'Israël, il est intéressant de noter cette phrase de Milan Kundera:"Si les Juifs, même après avoir été tragiquement déçus par l'Europe,sont pourtant restés fidèles au cosmopolitisme européen, Israël, leur petite patrie retrouvée, surgit à nos yeux, comme le véritable coeur de l'Europe, étrange coeur placé au-delà du corps." Et Jorge Semprun, dont je rappelle qu'il fut déporté à Büchenwald comme résistant et fut ministre de la culture du premier gouvernement socialiste d'Espagne,ajoute:"La fonction du coeur, c'est d'irriguer le sang, que ce sang que le coeur d'Israël irrigue, il va l'irriguer dans la région. Il doit l'irriguer dans la région, même si une partie de ce sang et de ces battements de coeur revient vers nous et revient vers l'Europe. Il va l'irriguer et la mission de ce coeur européen, qu'est Israël au-delà de ce corps, la mission c'est d'irriguer par l'universalité de la démocratie cette région qui en a bien besoin." Une tombe au creux des nuages, P.275 (éditeur Climats 02/2010).
Ces propos illustrent surtout le problème qu'ont les Européens avec les Juifs: dégagez de chez nous, votre lumière nous éclairera mieux de loin. Sans parler de relents colonialistes dont on pensait qu'ils étaient passés de mode.
Par ailleurs ils n'ont aucun rapport avec la légitimité et encore moins la légalité de l'entité sioniste.
Dommage que vous n'avez pas repris ma réponse à vos dires. Ce n'est certainement pas le cas ni de Kundera, ni de Semprun de vouloir que les juifs quittent l'Europe.Il suffit de lire tout le texte de Semprun pour s'en convaincre, mais sans doute un homme de s valeur, reconnu par tous, n'est pas de vos amis, Kundera, non plus, lui le plus grand écrivain tchèque vivant. Mais vous ne lisez rien d'autre que ce qui peut servir votre argumentation.
@ l'Anonyme, je ne déclare rien à partir de Paris puisque je suis en Algérie, ce qui est nettement mieux, hein?
Et si on déclare que l'occupation dure depuis 1948 c'est qu'on refuse la colonisation comme tous les palestiniens depuis cette date-là. Les palestiniens n'ont pas attendu le Hamas pour déclarer vouloir libérer leurs territoires, mais si c'est le Hamas qui représente la résistance aujourd'hui pourquoi pas?
Pour le reste, Auschwitz etc... je vous conseille un excellent film qui vous remettra peut-être les idées en place : Defamation de Yoav Shamir. Excellent!!!!
@ l'Anonyme, je ne déclare rien à partir de Paris puisque je suis en Algérie, ce qui est nettement mieux, hein?
Et si on déclare que l'occupation dure depuis 1948 c'est qu'on refuse la colonisation comme tous les palestiniens depuis cette date-là. Les palestiniens n'ont pas attendu le Hamas pour déclarer vouloir libérer leurs territoires, mais si c'est le Hamas qui représente la résistance aujourd'hui pourquoi pas?
Pour le reste, Auschwitz etc... je vous conseille un excellent film qui vous remettra peut-être les idées en place : Defamation de Yoav Shamir. Excellent!!!!
Rien à faire de Kundera et de Semprun. S'ils nient les droits des palestiniens, alors tout ce qu'ils peuvent raconter n'est que pure hypocrisie.
Ni Kundera ni Semprun ne nient le droit des Palestiniens à avoir un état mais ils affirment également la légitimité d'Israël dans des frontières sûres et reconnues.
Ce faisant, ils nient le droit des Palestiniens. Je suis pour le droit de l'entité sioniste à des frontières sûres et reconnues, dans la Creuse ou dans la Lozère.
Votre dernière intervention démontre bien comme je l'ai déjà écrit que vous voulez une guerre de 100 ans entre Israël et le monde arabe. C'est bien facile quand on est confortablement installé derrière son ordinateur à Venissieux.
Je me suis souvent demandé qui vous paie pour toutes vos recherches exclusivement orientées contre Israël et le peuple juif.Le titre de vote blog affirme que vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Curieux: il n'y a que ces attaques agrémentées le cas échéant d'injures à l'encontre de vos contradicteurs qui viennent sous vote plume..A la réflexion vous êtes sans doute stipendié par une organisation islamiste.
Pendant que vous y êtes, dites-moi sur quoi je dois écrire! Vraiment ces sionistes, un culot indécrottable.
La guerre, ce sont les sionistes qui l'ont voulue et l'ont imposée en allant squatter la Palestine (en prétendant qu'il s'agissait d'une terre sans peuple).
Je ne vous dicte pas ce que vous devez écrire, je vous demande simplement d'arrêter vos injures racistes et antisémites. Parlez-nous un peu du monde arabe, du sort des bahaïs en Iran, de celui des Coptes en Egypte. Expliquez-nous la fuite des chrétiens de Bethléem etc...Parlez-nous un peu des crimes d'honneur et auters sujets analogues.
Il n'y a pas d'injures antisémites sur ce blog. D'ailleurs je suis certainement plus sémite que la majorité des Juifs. Mais si ne pas être juif, c'est être antisémite, alors je suis antisémite.
J'écris sur ce que je veux. Créez donc un blog et écrivez à loisir sur tous les thèmes qui vous sont chers.
Les Chrétiens de Bethléem, c'est pas en Palestine occupée ça?
Je réitère car vous vous enfoncez: vous vous affirmez plus sémite que la majorité des juifs! Encore une fois vous montrez votre véritable visage,les Juifs n'appartiennent pas à une race. D'ailleurs comme l'a magnifiquement montré Lévi-Strauss dans sa réponse à une demande de l'UNESCO en 47 ou 48, la notion de race est dénuée de sens.le terme d'antisémite a été inventé par un publiciste allemand à la fin du 19ème et visait la haine des juifs.Si çà vous fait plaisir soyez sémite,ce que sont les arabes au même titre que les juifs,descendant les uns et les autres du même ancêtre: Sem, l'un des fils de Noé, si on en croit ce que vous appelez si élégamment nos boniments. Nous avons les une et les autres la même origine, encore plus proche: Abraham. Finalement nos problèmes sont des histoires de famille. Il faut avoir confiance, nous nous retrouverons, comme nous nous sommes trouvés dans El Andalous, dans l'Islam de Haroun El Rachid ou chez les Ottomans.Il faut noter que les grandes périodes de civilisation arabe furent celles de la coexistence heureuse entre nous.
Très bien. Alors les Sémites n'existent pas. Personnellement, ça ne me dérange pas. Mais alors pourquoi parler d'antisémitisme?
Par ailleurs, je veux bien que juifs ne soient pas une race. Mais qu'est-ce que ce quelque chose qui se transmet par la mère, c'est-à-dire qu'on est juif si on est de mère juive? C'est quoi ce bazar? Y a pas une petite notion biologique là dedans? Et pourquoi les juifs sont-ils si tentés de trouver les gènes propres aux juifs, à la fois pour prouver leur appartenance à une race commune et pour comprendre pourquoi ils sont si géniaux?
On est Français, même si on est né à l'étranger si les parents sont français, c'est la même chose. Et de même que l'on peut devenir français par naturalisation, on peut devenir juif par conversion, qui est en réalité l'équivalent d'une naturalisation, comme l'a excellament montré le professeur Hansel dans son livre, qu'évidemment vous n'avez pas lu: Lectures talmudiques.
Avec vous on se convertit à la nationalité française et on se naturalise juif.
Vraiment n'importe quoi.
Sûrement encore du pilpoul.
Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. En hébreu ke terme de conversion n'existe pas, il s'agit bien d'une naturalisation. L'origine se trouve dans un de ces livres que vous qualifiez de boniments, sauf qu'ils sont à l'origine de l'Islam et du christianisme. Pas mal pour des boniments. le livre source pour la "conversion" est le livre de Ruth, qui accompagne sa belle-mère Noémie, après la mort de son mari. Elle l'accompagne dans son pays en affirmant: ton pays sera mon pays, ton peuple sera mon peuple. Achetez-vous une Bible: je possède bien un Coran dont je fais mon miel de sa lecture, c'est bien l'un des grands livres de l'humanité. Vous vous cultiverez au lieu de passer votre temps sur internet en cherchant tout ce qui peut nuire aux Juifs.
On n'écrit pas en hébreu sur ce blog, mais en français. Vous confirmez donc qu'on se naturalise juif! Ce n'était même pas une bourde de votre part, c'est en quelque sorte canonique.
Par ailleurs, vos bouquins ne sont pas à l'origine de l'Islam pas plus que du message du Christ. Vos bouquins sont les inventions de vos scribes et ont été rédigés et remaniés au fil des siècles.Pour l'essentiel, ils consistent en boniments.
Et vous êtes prof!! je plains vos élèves. Un tel mépris pour la culture associé à une telle ignorance.Lisez les évangiles, sans ses paroles Jésus ne cesse de se référer à l'ancien testament. Quant au prophète de l'islam les références abondent de citations, non seulement de la Bible mais également du talmud .
Je répète: on est juif par filiation ou par conversion, ce qui dans le droit juif traditionnel signifie une naturalisation dont le prototype est celui de Ruth, qui sera l'ancêtre du roi David (Daoud en arabe et cité à maintes reprises par le prophète de l'islam)
Je ne suis pas Juif. Pourquoi devrais-je me soucier de vos raisonnements alambiqués?
>Bientôt vous allez nous faire croire que vous êtes chrétien, ou musulman. Ou encore les deux. Et même les trois, puisque juif c'est une espèce de truc entre la race et la religion.
1) d'abord juif ce n'est pas quelque chose entre la race et la religion. Comme je n'ai cessé de vous le seriner, on est juif par filiation ou par naturalisation.S'agissant de l'adhésion au judaïsme le prototype est le livre de Ruth. Alors qu'on ne peut jamais devenir arabe.Où est le racisme?
2) Le Christ se réfère a de nombreuse reprises à l'Ancien testament, Lisez les évangiles ignorant que vous êtes.
3)La sourate 10 du Coran s'appelle Jonas, un de nos livres qui ne sont que des boniments! Il semble que ce ne soit pas l'opinion du prophète de l'Islam.
4) Dans plusieurs sourates le prophète de l'Islam cite expressément des textes du talmud.Deux exemples: les versets 170/171 de la sourate 7 reprennent mot à mot un enseignement du traité chabat P.88.Autre citation du Coran: Qui tue un homme tue toute l'humanité, qui sauve un homme sauve toute l'humanité. Cet enseignement du Coran est repris textuellement du traité Sanhédrin.
Ceci est rigoureusement faux, notamment le passage que vous attribuez à Sanhédrin.
Les références coraniques à Jonas, Abraham etc. ne doivent rien à vos bouquins. Le Coran indique explicitement que les écritures ont été falsifiées. Sans parler de falsification, pour ne pas rester sur un terrain partisan, bornons nous à constater que vos textes sacrés ont été maniés et remaniés au cours des siècles.
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