Qu'est-ce que tu vends Abraham? Quoi, du "savon de l'holocauste"?
Je pensais pouvoir me dispenser de traduire cet article parce que la presse canadienne francophone évoque aussi cette information. Seulement, l'article publié en français omet certains détails importants, par exemple qu'Abraham Botines, le commerçant incriminé, est lui-même de confession juive, un Juif d'origine espagnole peut-on lire. Ensuite que le dit commerçant ne propose pas seulement une savonnette confectionnée à partir de graisse humaine mais aussi une tresse de cheveux supposée provenir d'un camp de concentration nazi.
Botines est au mieux un petit filou qui trompe son ennui en vendant de fausses reliques mais cette fois il rique d'avoir des ennuis car il a le B'nai Brith et d'autres organisations juives sur le dos. C'est que sa savonnette jette un trouble certain parce qu'il est désormais de notoriété publique que les nazis n'ont pas procédé à la fabrication de savon à partir de graisse humaine, extraite de cadavres de juifs notamment. L'article nous dit certes que les nazis auraient procédé à des expérimentations de fabrication sans passer cependant à l'échelle industrielle. Mais contrairement à ce qui nous est affirmé ici, il n'existe aucune véritable preuve à ce sujet. D'un point de vue logique, il semble difficile de collecter suffisamment de graisse sur des corps de personnes le plus souvent extrêmement amaigries par les privations et le travail forcé.
La réalité des camps de concentration était bien assez affreuse pour qu'il soit inutile d'en rajouter.
Alors si vous n'avez pas l'esprit assez macabre pour collectionner des savonnettes de ce genre mais que vous aimez collectionner les casques ou les uniformes nazis, une seule adresse pour vous, le marché aux puces de Tel Aviv.
Le commerçant justifie la vente de "savon de l'holocauste"
par CBC News (Canada) 26 mars 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
.
La police de Montréal indique qu'elle va procéder à des vérifications et discuter aves les organisations juives locales avant de décider d'enquêter sur un magasin qui vend une barre de savon dont le commerçant prétend qu'elle est faite à base de graisse de victimes de l'holocauste.
Le propriétaire de ce magasin d'articles de collection de Montréal justifie sa décision de vendre une barre de savon qu'il présente comme fabriquée à partir de la graisse de victimes de l'holocauste.
Des organisations juives de Montréal dénoncent ce magasin du quartier Plateau-Mont-Royal où la barre de savon de couleur beige est exposée.
Un svastika est gravé sur la savonnette présentée dans une boîte en verre avec une étiquette qui indique "Pologne 1940."
Abraham Botines, un Juif d'origine espagnole qui exploite cette curieuse boutique depuis 1967 reconnaît ne pas savoir si la savonnette est réellement faite à partir de restes humains.
"J'ai 73 ans et je collectionne des objets de l'holocauste et de la seconde guerre mondiale parce que j'appartiens à cette époque," a déclaré Botines à The Canadian Presse au cours d'un entretien vendredi dans le magasin encombré.
"Dans ma vie, j'ai eu beaucoup d'objets curieux - c'est-à-dire des choses qui sont difficiles à trouver... et mes objets à moi, mes enfants, ils n'ont aucun intérêt."
Mais Botines dit tout net qu'il vend des objets de collection et non une idéologie odieuse.
Après l'arrivée de journalistes sans son magasin vendredi matin, la savonnette controversée a été mise à l'abri des regards.
Botines dit qu'elle ne pourra être vue maintenant que par des collectionneurs séreux.
"C'est ma savonnette et je suis libre d'en faire ce que je veux," dit-il.
La plupart des spécialistes de l'holocauste affirment que les histoires qui ont circulé pendant des années sur la production de masse par les nazis de savon à partir des restes de Juifs et d'autres qui ont péri dans les camps de concentration sont fausses même s'il existe des preuves que les nazis ont testé la fabrication de savon à partir de restes humains.
Les organisations juives ont néanmoins été irritées par la découverte de ce savon, évoquée pour la première fois par CBC News.
Vrai ou faux, ce savon est un scandale et "cette personne, et d'autres comme lui, ne contribuent en aucune façon à la préservation de l'histoire," affirme Alice Herscovitch, directrice de l'Holocaust Centre de Montréal. "A mon sens, la vente d'objets qui glorifient le nazisme et la haine n'apporte rien. Ils ne nous aident certainement pas à nous souvenir."
L'idée est aussi dégoûtante, dit-elle.
Botines est au mieux un petit filou qui trompe son ennui en vendant de fausses reliques mais cette fois il rique d'avoir des ennuis car il a le B'nai Brith et d'autres organisations juives sur le dos. C'est que sa savonnette jette un trouble certain parce qu'il est désormais de notoriété publique que les nazis n'ont pas procédé à la fabrication de savon à partir de graisse humaine, extraite de cadavres de juifs notamment. L'article nous dit certes que les nazis auraient procédé à des expérimentations de fabrication sans passer cependant à l'échelle industrielle. Mais contrairement à ce qui nous est affirmé ici, il n'existe aucune véritable preuve à ce sujet. D'un point de vue logique, il semble difficile de collecter suffisamment de graisse sur des corps de personnes le plus souvent extrêmement amaigries par les privations et le travail forcé.
La réalité des camps de concentration était bien assez affreuse pour qu'il soit inutile d'en rajouter.
Alors si vous n'avez pas l'esprit assez macabre pour collectionner des savonnettes de ce genre mais que vous aimez collectionner les casques ou les uniformes nazis, une seule adresse pour vous, le marché aux puces de Tel Aviv.
Le commerçant justifie la vente de "savon de l'holocauste"
par CBC News (Canada) 26 mars 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri
.
La police de Montréal indique qu'elle va procéder à des vérifications et discuter aves les organisations juives locales avant de décider d'enquêter sur un magasin qui vend une barre de savon dont le commerçant prétend qu'elle est faite à base de graisse de victimes de l'holocauste.
Le propriétaire de ce magasin d'articles de collection de Montréal justifie sa décision de vendre une barre de savon qu'il présente comme fabriquée à partir de la graisse de victimes de l'holocauste.
Des organisations juives de Montréal dénoncent ce magasin du quartier Plateau-Mont-Royal où la barre de savon de couleur beige est exposée.
Un svastika est gravé sur la savonnette présentée dans une boîte en verre avec une étiquette qui indique "Pologne 1940."
Abraham Botines, un Juif d'origine espagnole qui exploite cette curieuse boutique depuis 1967 reconnaît ne pas savoir si la savonnette est réellement faite à partir de restes humains.
"J'ai 73 ans et je collectionne des objets de l'holocauste et de la seconde guerre mondiale parce que j'appartiens à cette époque," a déclaré Botines à The Canadian Presse au cours d'un entretien vendredi dans le magasin encombré.
"Dans ma vie, j'ai eu beaucoup d'objets curieux - c'est-à-dire des choses qui sont difficiles à trouver... et mes objets à moi, mes enfants, ils n'ont aucun intérêt."
Mais Botines dit tout net qu'il vend des objets de collection et non une idéologie odieuse.
Après l'arrivée de journalistes sans son magasin vendredi matin, la savonnette controversée a été mise à l'abri des regards.
Botines dit qu'elle ne pourra être vue maintenant que par des collectionneurs séreux.
"C'est ma savonnette et je suis libre d'en faire ce que je veux," dit-il.
La plupart des spécialistes de l'holocauste affirment que les histoires qui ont circulé pendant des années sur la production de masse par les nazis de savon à partir des restes de Juifs et d'autres qui ont péri dans les camps de concentration sont fausses même s'il existe des preuves que les nazis ont testé la fabrication de savon à partir de restes humains.
Les organisations juives ont néanmoins été irritées par la découverte de ce savon, évoquée pour la première fois par CBC News.
Vrai ou faux, ce savon est un scandale et "cette personne, et d'autres comme lui, ne contribuent en aucune façon à la préservation de l'histoire," affirme Alice Herscovitch, directrice de l'Holocaust Centre de Montréal. "A mon sens, la vente d'objets qui glorifient le nazisme et la haine n'apporte rien. Ils ne nous aident certainement pas à nous souvenir."
L'idée est aussi dégoûtante, dit-elle.
"Ce sont des articles qu'on ne devrait pas trouver dans le commerce, promuvoir par la vente."
Tresse de cheveux à vendre
La vente d'articles ornés d'un svastika n'est pas illégale au Canada, contrairement à la vente de savon fait à partir d'ingrédients humains, déclare Anita Bromberg, chef du service juridique de B'nai Brith Canada.
Affirmer une telle chose à propos d'une savonnette, si cela s'avère faux, est également illégal car c'est une fraude, ajoute-t-elle.
"C'est tout simplement profondément insultant," déclare Bromberg qui travaille à Toronto. "Je ne peux même pas imaginer que quelqu'un puisse même faire semblant de dire qu'il collectionne ça pour son intérêt historique."
Botines vend aussi une tresse de cheveux étiquetée comme provenant d'un "camp d'extermination" nazi.
Il affirme qu'il ne vendrait aucun de ces articles à un néo-nazi.
Vendredi, la police de Montréal a indiqué qu'elle vérifierait les faits avec les organisations juives locales avant de décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête.
"Il est très important de valider d'abord l'information," explique le commandant Paul Chablo, de la police de Montréal. "C'est une chose de dire que cet objet est mis en vente, [mais] est-ce que c'est seulement vrai?... S'il y a quelque chose de vrai là dedans, bien sûr que nous voudrons ouvrir une enquête."
Une enquête comprendrait une analyse du savon en laboratoire, précise Chablo.
Tresse de cheveux à vendre
La vente d'articles ornés d'un svastika n'est pas illégale au Canada, contrairement à la vente de savon fait à partir d'ingrédients humains, déclare Anita Bromberg, chef du service juridique de B'nai Brith Canada.
Affirmer une telle chose à propos d'une savonnette, si cela s'avère faux, est également illégal car c'est une fraude, ajoute-t-elle.
"C'est tout simplement profondément insultant," déclare Bromberg qui travaille à Toronto. "Je ne peux même pas imaginer que quelqu'un puisse même faire semblant de dire qu'il collectionne ça pour son intérêt historique."
Botines vend aussi une tresse de cheveux étiquetée comme provenant d'un "camp d'extermination" nazi.
Il affirme qu'il ne vendrait aucun de ces articles à un néo-nazi.
Vendredi, la police de Montréal a indiqué qu'elle vérifierait les faits avec les organisations juives locales avant de décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête.
"Il est très important de valider d'abord l'information," explique le commandant Paul Chablo, de la police de Montréal. "C'est une chose de dire que cet objet est mis en vente, [mais] est-ce que c'est seulement vrai?... S'il y a quelque chose de vrai là dedans, bien sûr que nous voudrons ouvrir une enquête."
Une enquête comprendrait une analyse du savon en laboratoire, précise Chablo.
Libellés : B'nai Brith, Canada, histoire, holocauste, mémoire, Montréal, nazisme
1 Comments:
on y vend dans ce marché également des insignes et objets militaires Egyptiens, Syriens,Jordaniens
et meme des insignes et décorations de militaires Algériens et Marocains ayant péri dans les combats des guerre de 67 et 73
un pistolet 9 mm parabellum d' officier commandant de char algérien (les martyrs de la 8eme brigade Blindée qui furent abandonnés par les Egyptiens en plein Sinai, a la hauteur de Bir Gafgafa)se vend une fortune (démilitarisé)
avec gravé dessus en arabe le nom de son possesseur ça va chercher dans les 15.000 shekels!!
les insignes Nazis et autres fanfreluches de ce genre sont souvent des faux commercialisés par des juifs Russes
ce sont eux qui ont ramené cette "mode"
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