dimanche, mars 28, 2010

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Un livre jeunesse qui déplaît aux sionistes

Restons au Canada où nous retrouvons d'ailleurs Anita Bromberg et le B'nai Brith. Car en même temps qu'elle s'occupait de savonnettes, Mme Bromberg s'intéressait aussi à ce que lisent les petits Canadiens à l'école.
Si la savonnette c'est du passé, même imaginaire, les écoliers c'est l'avenir et des cerveaux dont il faut contrôler le contenu car ils représenteront plus tard ce qu'on appelle l'opinion publique, une opinion qui est l'objet d'une autre forme de guerre, de propagande celle là.
Le souci de Mme Bromberg et du B'nai Brith est que dans la liste des ouvrages retenus dans le cadre d'un programme d'encouragement à la lecture dans la province d'Ontario, figure un roman jeunesse dont l'héroïne est une jeune Palestinienne qui aspire à élever les moutons comme son grand-père.
Sauf que le livre montre qu'en Palestine occupée, les choses ne sont pas si simples et que pour exercer le métier, encore faut-il disposer d'une ferme et de terres de pacage. Or la maison de la famille de la jeune fille a été détruite et son domaine agricole saccagé.
Détruite, saccagée, mais par qui? C'est là que le problème commence pour le B'nai Brith car ces actes sont l'oeuvre des colons et de l'armée sionistes. Mme Bromberg reproche en effet au livre de ne pas donner une vision équilibrée d'une situation compliquée.
Car pour les sionistes, la situation en Palestine est compliquée, c'est-à-dire impossible à comprendre (sauf par eux bien entendu). Et elle relève d'une approche équilibrée, et non pas neutre: il faut absolument donner le point de vue sioniste pour restaurer le dit équilibre.
Pourtant le récit d'Anne Laurel Carter est explicitement une oeuvre de fiction, un roman, et en aucun cas un document de nature journalistique ou scientifique. Pourquoi aurait-elle dû choisir un point de vue "équilibré"?
Bon, il est vrai que les sionistes ont l'habitude de présenter des fictions comme des documents de type historique, mais ici ce n'est pas le cas. Peut-être devraient-ils admettre que tout le monde n'utilise pas leurs stratagèmes honteux.
Mais pour aller dans leur sens, nous dirons que la prochaine fois que paraîtra un roman sur la vie dans les camps de concentration nazis, il faudra également exiger qu'il présente une approche équilibrée, en donnant leur juste place aux motifs des nazis, à leurs interrogations, leurs doutes et leurs souffrances.
Car, ne l'oublions pas, la situation à l'époque était compliquée.


Des organisations juives affirment qu'un livre pour livre de littérature enfantine primé pourrait 'inciter à la haine et à la violence'
par Kristin Rushowy,  ParentCentral (Canada) 26 mars 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Un récit de fiction sur une jeune fille palestinienne dont la maison familiale a été rasée par des colons fait l'objet d'une enquête par le conseil des écoles publiques de Toronto après qu'un parent - faisant écho aux inquiétudes d'organisations juives - se soit plaint qu'il était "conçu pour apprendre aux enfants à haïr les Israéliens."

The Sheperd's Granddaughter [la petite fille du berger], par l'écrivain, enseignante et bibliothécaire à Toronto Anne Laurel Carter, est actuellement lu par des milliers d'écoliers de la province dans le cadre du grand programme Forest of Reading de l'Ontario Library Association qui vise à mettre en valeur les meilleurs productions de la littérature canadienne. Les élèves votent ensuite pour leurs livre préférés.

"Il est d'une haute tenue littéraire; il est écrit pour une catégorie d'élèves qui explorent actuellement le monde qui les environne et sont aux prises avec des idées qui les dépassent," explique Peggy Thomas, ancienne présidente de l'association des bibliothécaires, qui s'exprime sur le choix de ce livre qui a été primé.

Mais deux organisations juives l'accusent d'être partial.

"Nous sommes extrêmement préoccupés car cette trop grande simplification d'un problème compliqué a clairement la potentialité d'inciter à la haine et à la violence contre les élèves Juifs et Israéliens," explique le Friends of Simon Wiesenthal Center for Holocaust Studies. Il a mis en garde les enseignants contre la promotion de ce livre.

Anita Bromberg du B'nai Brith considère qu'il "s'apparente à de la propagande de guerre contre Israël" et demande son retrait des classes de la province.

Le livre parle d'une fille qui veut devenir bergère sur les terres familiales près d'Hébron, exactement comme son grand-père. Comme les colons Israéliens se rapprochent, la famille a plusieurs discussions animées, sur les attentats suicide ou le recours à la violence pour les arrêter, avec différents membres de la famille adoptant des positions opposées.

Il relate aussi les agressions et les mauvais traitements de la part des Israéliens qui empoisonnent le troupeau de moutons de la jeune fille et font prisonniers des membres de la famille aux checkpoints de l'armée et, finalement, détruisent les terres et la maison familiales.

Le livre comporte deux personnages israéliens sympathiques qui partagent cependant le point de vue palestinien.

Il y a environ un mois, le conseil de l'enseignement public de la région de York a reçu une plainte de la part d'un enseignant et a alors adressé une lettre aux écoles demandant aux professeurs de "faciliter la discussion en fournissant un contexte historique et une perspective équilibrée sur les deux parties au conflit" pour aider les élèves à comprendre et à apprécier les aspects sensibles du roman."

Il notait aussi cependant que le niveau de l'écriture du livre n'était pas remise en cause. The Sheperd's Granddaughter est un livre pour enfant dont la qualité est reconnues et consacrée.

A Toronto, la plainte d'un parent d'élève a été transmise vendredi à Chris Spence, le directeur de l'éducation.

Ce parent a déclaré au Toronto Star qu'elle ne voyait pas de mal à ce que le livre soit disponible sans la bibliothèque de l'école mais qu'elle ne voulait pas qu'il soit promu dans les classes.

"Je dirai que ce livre est conçu pour convaincre les enfants de détester les israéliens," dit-il, ajoutant qu'il est préoccupé de voir le terrorisme présenté comme étant de la résistance.

"Pour une grande majorité de nos enfants, ce sera leur première introduction consistante au conflit israélo-palestinien," et des sources plus équilibrées n'existent pas pour cette classe d'âge, déclare l'homme qui souhaite garder l'anonymat.

The Sheperrd's Granddaughter n'est pas le premier livre controversé de l'éditeur Groundwood Books; en 2006, il avait été critiqué par des organisations juives pour 'Three Wishes: Palestinian and Israeli Children Speak [Trois voeux: des enfants Palestiniens et Israéliens parlent] de Deborah Ellis, qui avait aussi été choisi^pour le programme Forest of Reading.

Cinq conseils scolaires de l'Ontario, dont celui de Toronto, aont restreint l'accès à ce livre.

Ni Carter, ni son éditeur n'ont pu être joints pour s'exprimer sur ce sujet. Cependant, Peggy Thomas explique que le livre est une oeuvre de fiction, racontée du point de vue d'une Palestinienne.
"Aurions-nous la même conversation s'il était raconté du point de vue d'un enfant Israélien? demande-t-elle.
Personne n'est obligé de le lire, dit-elle, ajoutant que les écoliers doivent lire entre cinq et dix titres retenus pour leur classe d'âge pour voter dans Forest of Reading.

"Je suis totalement d'accord avec la décision d'un enfant et d'une famille quant à la lecture du livre... mais je ne peux pas admettre qu'une organisation" décide de qui lit quoi, dit-elle.

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posted by Djazaïri at 3:43 PM

24 Comments:

Blogger Djazaïri said...

Je ne connais pas le système scolaire canadien, mais ce sont apparemment des élèves de ce qui correspond en France à la 6ème et à la 5ème de collège. Le livre a été choisi, parmi d'autres, en raison de sa qualité littéraire. Par ailleurs le conflit a été importé en France et au Canada il y a belle lurette, par les sionistes eux-mêmes. D'autre part, pourquoi les élèves ne devraient-ils pas prendre connaissance de ce genre de problèmes? Sinon, évitons leur aussi la lecture de Sans famille d'Hector Malot qui traite à sa manière de la cruauté de la société française au 19ème. On évitera aussi de leur faire lire Victor Hugo.

28 mars 2010 à 20:53  
Anonymous Anonyme said...

nous avons tous lu "Anne franck", ou un "sac de billes" de joffo a l'ecole, ce qui trancende dans ce genre de lecture , c'est la condition particuliere de l'heroîne, ou des heros pour joffo, l'enfant s'identifiant a la lecture, a un autre enfant, et non a un parti , une cause, ou une religion, il fait un parallele avec sa propre vie, son epoque, et sa propre condition.
La qualité litteraire etant unanimement reconnue, il y a de fait une ingerence certaines de ces organisations, dans l'education nationale de ce pays, les pressions etant evidentes et palpables, d'apres les retraits annoncés, et les interventions "nuancées" de directeurs d'ecole.
Il est vrai que si cela commence comme cela, bon nombre d'ouvrages, pourront faire l'objet de demande d'interdictions, et plus encore chez les auteurs contemporains europeens.......

28 mars 2010 à 22:32  
Anonymous Anonyme said...

Il y a une différence certaine entre le journal d'Anne Frank ou le sac de billes c'est que dans ces deux cas ou d'autreurs il s'agissait d'histoires portant sur des faits déjà anciens. L'histoire canadienne porte sur un problème malheureusement actuel. Il faut ajouter que des enfants juifs canadiens risquent ds se trouver l'objet d'attaques de toutes sortes au minimum verbales de la part de certains de leurs camarades qui les confondraient avec des soldats israéliens.

29 mars 2010 à 07:51  
Blogger Djazaïri said...

Quelle logique voudrait que des enfants juifs canadiens soient confondus avec des terroristes sionistes?

29 mars 2010 à 07:58  
Anonymous Anonyme said...

En effet l'argument est douteux, et un peu leger en ce qui concerne les juifs canadiens.
Et puis ce n'est pas une question d'"epoque", mais de comportement, et de consideration de la vie humaine, sans distinction aucune; auriat on peur de la verité????

29 mars 2010 à 17:15  
Anonymous Anonyme said...

Il n'y a pas de logique, mais des enfants, surtout aussi jeunes (10à 12 ans d'après vos informations)sont extrêmement sensibles à tout ce qu'ils entendent et voient sur les agissements de l'armée israélienne et donc peuvent aisément identifier leurs copains à des fermes soutiens d'Israël et le leur envoyer.

29 mars 2010 à 17:20  
Blogger Pablo (yo) said...

Nice blog!
Si vous le souhaitez, de revenir et mine de visite: http://albumdeestampillas.blogspot.com

Merci,
Pablo de l'Argentine

29 mars 2010 à 21:57  
Anonymous annie said...

Les anonymes hasbara sévissent chez Mounadil et nous assènent leurs raisonnements tordus.
Tous les juifs ne sont pas sionistes et ils le deviennent de moins en moins.
Les petits Canadiens juifs ont le droit de savoir ce qui se fait prétendument en leur nom en Palestine.
En Belgique, il y a des tournées Shoah dans les écoles; à quand des tournées Palestine et Congo ?

30 mars 2010 à 19:23  
Anonymous Anonyme said...

Je ne sais pas d'où Annie tire cette information que les Juifs sont de moins en moins sionistes, çà doit ête d'un petit milieu où elle vit. En attendant on voit dans les synagogues qu'on prie à chaque fête et à chaque Chabat pour l'Etat d'Israël. Tous les mouvements de jeunesse apprennent aux enfants l'amour de ce pays et toutes les organisations juives, en France au moins, sont toutes sans exception aucune solidaires de l'Etat d'Israël. je ne cite pas l'association des juifs antisionistes qui ne sont qu'une poignée et ne représentent qu'eux-mêmes.

7 avril 2010 à 10:32  
Anonymous Anonyme said...

Comme annie semble avoir des lumières sur les juifs, je me permets de lui recommander le dernier livre du rabbin Adin Steinsalz: les Juifs et leur avenir, paru chez Albin Michel. Je précise qu'Adin Steinsalz, après des études de physique, s'est concentré sur le Talmud. Il le traduit et le commente en hébreu(l'original est en araméen).Il le traduit également en Français, anglais, russe et, je crois, espagnol. Grâce à lui, des milliers de gens ont accès à une oeuvre si décriée pendant des siècles.Ses doctrines commencent à se répandre. Je crois, même, qu'à la demande de Hassan II sa traduction en arabe a commencé. Il est, par ailleurs, l'auteur d'une oeuvre de pensée importante.

7 avril 2010 à 14:17  
Blogger Djazaïri said...

Je me demande ce que vient faire le Talmud ici. Peut-être a-t-il un rapport avec les crimes perpétrés par les sionistes?
Et puis qu'est-ce qu'on en a à foutre qu'Adin Duchnok soit diplômé en physique? Quel rapport avec la choucroute?
Et puis tiens, le Talmud n'a pas été écrit en hébreu? Moi qui croyais que l'hébreu était la langue du pseudo peuple juif. Merci d'avoir rectifié mon erreur.

7 avril 2010 à 15:19  
Anonymous Anonyme said...

J'ai déjà dit que le talmud a été écrit en deux parties:1) la Michna écrite vers le milieu du deuxième siècle en Palestine et écrite en hébreu, mais sa seconde partie, la Guémara date du 5ème siècle et a été écrite à Babylone où habitaient des juifs depuis la conquête de Nabuchodonosor et parlaient donc l'araméen.
Quant au fait que le maître Adin Steinsalz était physicien de formation, je l'ai mentionné à l'intention d'Annie car il y décrit le rapport entre la Torah et la science. il sait donc de quoi il parle.
Finalement il me semble que la lecture de son livre ne serait pas inutile pour vous également et pas seulement pour Annie.

8 avril 2010 à 17:40  
Blogger Djazaïri said...

J'ai pris bonne note que la langue de ces juifs n'était pas l'hébreu. Espérons que "maître" Steinsalz traduira bien tout le Talmud, notamment quand il parle des Gentils.

8 avril 2010 à 23:09  
Anonymous Anonyme said...

Votre sous-entendu montre votre ignorance:le talmud ne parle jamais des gentils en général mais exclusivement des païens qui pour lui sont essentiellement les adeptes de Zoroastre, adorateurs du soleil, à l'opposé du monothéisme. D'ailleurs le Coran fait la même référence aux adorateurs du soleil en montrant, à la suite du talmud, comment Abraham(Ibrahim) a reconnu le vrai Dieu.Il faut noter qu'il existait à l'&époque talmudique à côté des païens nombre de convertis au judaïsme ainsi que nombre de non-juifs qui avaient abandonné leurs croyances polythéistes mais qui refusaient la circoncision, ils sont appelés des prosélytes de la porte.
La traduction du talmud est une oeuvre de longue haleine. Si vous voulez faire des recherches il a été traduit en allemand au 18ème et pour vous, qui maîtrisez si bien l'anglais, il existe une traduction anglaise chez l'éditeur Soncino.

9 avril 2010 à 07:02  
Blogger Djazaïri said...

Vous prenez les gens pour des imbéciles pour oser écrire que le Talmud ne parle pas des Gentils!
Juste quelques lignes du Talmud pour vous contredire:
Blessed be He who did not make me a Gentile—"All the nations (Gentiles) are as nothing before Him." 5 Blessed be He who did not make me a woman—for a woman is under no obligation to keep the commandments. 6 Blessed be He who did not make me an uneducated person—for no uneducated person fears sin. 7

http://www.sacred-texts.com/jud/tbr/tbr60.htm

9 avril 2010 à 11:41  
Anonymous Anonyme said...

Si on vous suit ,on doit s'interroger également sur les menaces du Coran envers tous ceux qui ne sont pas monothéistes. Les références sont connues, et j'en tiens quelques une à vote service.

9 avril 2010 à 18:25  
Anonymous Anonyme said...

Je viens d'aller sur le site que vous donnez en référence. Il est clair que les bénédictions données s'inscrivent dans une discussion du traité berachot. Si vous y tenez je peux rechercher la page exacte. mais les auteurs du site sont dans l'incapacité de la donner. Quant au verset : toutes les nations sont comme rien devant lui(Isaïe 40/17) il vient dans l'annonce de la délivrance futurfe d'israël pour dire que leur Dieu est tout puissant et donc aura tout pouvoir pour les délivrer. d'(ailleurs au chapitre suivant, le prophète présente Cyrus comme l'instrument de Dieu. Et on sait que c'est par un édit de Cyrus qu'une partie des Juifs est revenue de l'exil de Babylone.Je recommande à vos lecteurs intéressés par le sujet et à vous-même le livre de base sur le sujet du Rabbin Benamozegh, rabbin de Livourne, talmudiste et cabaliste: Israël et l'humanité, traduit par le penseur Aimé Pallière.Il fait le point précis de la doctrine juive traditionnelle issue du talmud sur les relations entre les juifs et les non-juifs. En particulier il monter que ces derniers ont droit au salut comme les juifs.Ceux dont il parle sont aussi bien les chrétiens que les musulmans. ceux-ci sont d'ailleurs considérés depuis ,Maïmonide comme d'authentiques monothéistes.

9 avril 2010 à 18:58  
Blogger Djazaïri said...

Cette discussion talmudique, qui n'a rien à voir avec le sujet du post, vire au grotesque. Vous allez maintenant nous faire croire que le Talmud consiè*dère les peuples comme egaux dans leur essence. Le problème, c'est que c'est rigoureusement faux. Le fait que l'empereur perse ait été présenté dans vos bouquins comme un instrument de Fieu ne fait pas de cet empereur quelqu'un qui a la même dignité essentielle qu'un Juif d'après le Talmud. Vos doctrines sont généralement inégalitaires et hostiles à l'universalité de l'essence humaine. Quand des doctrines universelles se sont manifestées au sein dans certaines de vos doctrines, les rabbins les ont vigoureusement combattues.

19 avril 2010 à 17:39  
Blogger Djazaïri said...

Il va falloir que je me spécialise en théologie! Le Coan proclame l'unité du genre humai et son accessibilité à la miséricorde divine. La pratique a montré que les musulmans n'ont jamais considéré les autres croyants, y comppris les idolâtres, comme des infra-humains.
L'entité sioniste est le premier Etat dirigé par des Juifs depuis l'antiquité et on voit les conceptions suprématistes qui sont à son fondement. Le fait qu'ellle dépende de l'Occident est à la fois une malchence et une chance pour les Palestiniens (car même les Occidentaux n'auraient pas toléré l'extermination des Palestiniens).

19 avril 2010 à 17:44  
Anonymous Anonyme said...

Encore des affirmations légères. Il ne faut pas que vous vous spécialisiez en théologie mais simplement que vous sachiez de quoi vous parlez.La pratique, écrivez-vous, a montré que les musulmans n'ont jamais considéré les non-musulmans comme des infra-humains, c'est oublier la dhimmitude, ce statut d'infériorité des chrétiens et des juifs dans les pays musulmans.

2 mai 2010 à 05:40  
Blogger Djazaïri said...

Ce que vous appelez la dhimmitude est un statut collectif qui n'implique pas le caractère infra humain des concernés. En effet, des dhimmis ont pu être ministres, diplomates, conseillers du monarque etc.
Ensuite le statut de dhimmi n'est pas lié à une caractéristique raciale ni à aucune caractéristique essentielle de l'être humain. Le dhimmi peut en effet devenir musulman sans difficulté et cesser d'être un dhimmi.
Ce statut de dhimmi avait été accepté avec enthousiasme par les rabbins, ils devaient bien avoir quelques raisons.
Enfin, il faut situer ce statut de dhimmi dans l'époque où il est apparu et ne pas faire d'anachronisme. Ce statut est certes périmé aujourd'hui, mais à l'époque de son apparition c'était un progrès.

2 mai 2010 à 08:10  
Anonymous Anonyme said...

Première nouvelle: la dhimmitude était un progrès et elle fut acceptée avec enthousiasme, osez-vous écrire, par les rabbins! Merci de donner vos sources. j'en ai des valises à votre service. Il suffit, par exemple, de se rappeler le sort de Maïmonide en Espagne puis au Maroc. Sur la dhimmitude il faut lire l'étude approfondie de l'anthropologue Bat-Yeor

2 mai 2010 à 18:45  
Blogger Djazaïri said...

Comme je l'indiquais, il faut se garder de tout anachronisme. Le statut de dhimmi apportait des garanties aux Juifs comme aux Chrétiens. Ce n'est pas pour rien que les Juifs ont accompagné les troupes musulmanes dans leurs conquêtes, contribuant même si je ne m'abuse, à faire tomber certaines villes en Espagne (en trahissant les Chrétiens).
Gardez vos valises pour le jour où vous devrez quitter la Palestine.

2 mai 2010 à 18:50  
Blogger Djazaïri said...

Pour être plus précis, je lis dans Bernard Lewis (un sioniste forcené) Les Arabes dans l'Histoire éd. La Baconnière 1958, p 53: "Les conquérants [arabes] ne se mêlaient pas de l'administration religieuse ou civile des peuples conquis qui recevaient le statut de Dhimmïs, c'est-à-dire membres de religions tolérées. Le changement de gouvernement, de byzantin en arabe, semble avoir été accueilli avec satisfaction; les peuples conquis jugeaient ce nouveau joug beaucoup plus léger que l'ancien en matières d'impôts comme en d'autres domaines. Les populations chrétiennes de Syrie et d'Egypte préféraient même le règne de l'Islam à celui des Byzantins orthodoxes. Un écrit apocalyptique juif, de la première période islamique, fait dire à un ange par un visionnaire rabbinique: "Ne crains rien, Ben Yôhây; le Créateur, loué soit-il, n'a envoyé le royaume d'Ismaël que pour te sauver de cette iniquité (Byzance)..."

2 mai 2010 à 19:33  

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