Noam Shalit prêt à faire couler autant de sang palestinien qu'il faudra pour récupérer son fils (Gilad celui dont la photo souillé la mairie de Paris)

Une information parue dans le Yediot Aharonot et qui m’avait échappée. Mercredi dernier (15 janvier) des centaines de jeunes apprentis terroristes ont manifesté à Tel Aviv sous le slogan : «Pas de cessez-le-feu sans Shalit.»

Des centaines d’adolescents ont manifesté place du musée à Tel Aviv pour exiger que tout accord de cessez-le-feu mettant un terme à l’offensive israélienne à Gaza garantisse la libération de Gilad Shalit, le soldat de l’armée israélienne kidnappé.
Guy Elyasif, un ami d’enfance de Shalit, a déclaré au Yediot que « nous combattons au sud et Gilad entend probablement les explosions et pense que le moment (de sa libération) est proche. Dès que ça s’arrêtera, il pensera sûrement que nous l’avons abandonné, que le gouvernement a décidé de ne pas le ramener à la maison.»
Noam Shalit, le père de Gilad, a remercié les personnes présentes : « Nous remercions ces jeunes qui sont à trois ans de leur service militaire, d’avoir choisi de ne pas rester passifs à attendre que les sempiternelles promesses des dirigeants se
réalisent.
« Ils présentent une position claire – que la jeunesse d’aujourd’hui n’acceptera pas qu’une nation toute entière et ses dirigeants échouent à libérer Gilad. »
Shalit a terminé son discours en offrant aux familles endeuillées au cours de l’opération militaire ses condoléances et ses vœux de prompt rétablissement pour les blessés.

Gilad Shalit, comme vous le savez, est ce soldat sioniste capturé par la résistance palestinienne qui le détient à Gaza. La hasbara sioniste a déclenché à son sujet une opération d’envergure mondiale pour sensibiliser les opinions publiques à son sort. Dans un certain sens, c’est une première dans le domaine des relations publiques, qu’une puissance étrangère arrive à intéresser au sort d’un de ses soldats des personnalités politiques et des journaux d’autres pays. D’autant que ce soldat participait au siège de la bande de Gaza, action lourdement entachée d’illégalité au regard du droit international ; ce qui fait de M. Gilad Shalit au minimum un complice de crime de guerre. Il semble même que dans certains pays on s’intéresse plus au sort du soldat Shalit qu’à celui de ses propres militaires.

Il y a là un mystère qu’il faudra un jour expliquer.

C’est en France que la hasbara sioniste a été la plus efficace du fait que ce soldat serait détenteur de la nationalité française. D’aucuns ont voulu faire de son sort une véritable cause nationale.

Il y a là un scandale qu’il faudra bien un jour expliquer.

Surtout quand on constate que les manifestants de Tel Aviv et Noam Shalit, le père du trouffion sioniste sont prêts à faire couler autant de sang palestinien qu’il faudra pour obtenir sa libération.
Je ne saurais conclure sans dire que tous ceux qui, en France, ont plaidé pour faire de la libération de ce soldat une cause nationale ont non seulement eu un comportement indigne mais sont, à leur manière, complices des crimes commis en Palestine.