vendredi, juillet 27, 2012

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Suspecte parce que non juive


C’est l’histoire d’une Irlandaise qui a noué une idylle avec un ressortissant de l’entité sioniste pendant un voyage en Amérique Latine.
Mercredi dernier, cette jeune femme devait partir rejoindre son petit ami là-bas, dans l’entité sioniste sur un vol de la compagnie Arkia.

Mais elle a eu quelques problèmes à l’embarquement.

Quand vous embarquez sur un vol, national ou international, il y a bien sûr un certain nombre de consignes de sécurité à respecter, consignes qui sont mentionnées sur les documents de voyage et dans les aérogares.

Le respect de ces consignes est contrôlé par les services de sécurité que ce soit la police de l’air et des frontières, l’armée où même des prestataires privés. Ces prestataires privés sont nécessairement des sociétés constituées conformément au droit du pays où elles exercent et répondent à un cahier des charges précis.

Quand on embarque pour Tel Aviv, e, tout cas à l’aéroport de Dublin, il en va autrement puisque ces opérations sont assurées par le Shin Bet ( un organisme dont l’équivalent français est la DCRI).

On peut lire dans le Yediot Aharonot qui relate cette affaire,
Consciente de règles de sécurité strictes qui attendent les touristes qui se rendent en Israël, la femme s’ »tait présentée à l’aéroport de Dublin plusieurs heures avant le départ du vol Arkia. Mais elle a été alors informée qu’elle ne pouvait pas embarquer dans l’avion.
Pour ne pas être accusés de négligence, les services de sécurité sionistes à Dublin n’ont pas oublié d’appeler le petit ami de la jeune femme pour avoir des précisions sur sa relation avec elle. Bien sûr, le petit ami est un ancien officier de l’armée sioniste.
Quelques instants plus tard, c’était au tour de la jeune femme affolée d’appeler le petit ami pour lui expliquer qu’on lui refusait l’accès à l’avion.

Apparemment le petit ami a dû vouloir intercéder puisque sa dulcinée l’a mis en relation avec un responsable de la sécurité aéroportuaire.
Le hic étant que ce responsable est un Irlandais, donc dépourvu de toute autorité sur la gestion de la sécurité de l’embarquement pour Tel Aviv. Ce brave Irlandais se trouve donc réduit au simple rôle de perroquet de ses supérieurs officieux et ne peut que dire :
au petit ami que la sécurité est particulièrement stricte en raison de l’attentat suicide qui a tué sept personnes en Bulgarie ce mois-ci.
et
 «les représentants israéliens ont affirmé qu’il n’était pas possible de passer son bagage au scanner à Dublin, »
Cependant, 45 minutes avant le départ, la jeune femme a reçu l’autorisation d’embarquer.
Mais à condition de laisser derrière ses bagages, y compris les bagages à main, et sont téléphone portable.
Ce qu’elle a refusé…

De toute façon, selon la voyageuse, les portes d'embarquement étaient déjà closes quand on lui a fait la proposition.

Comment expliquer la mésaventure de cette personne ?

A vrai dire, elle ne s’explique pas vraiment. Continuons notre lecture du Yediot : 
Arkia a confirmé les détails de l’incident mais a déclaré que la compagnie aérienne devait suivre les instructions du Shin Bet en matière de sécurité.

Selon le Shin Bet qui a la charge du contrôle de la sécurité des vols pour Israël, les autorités de Dublin «n’ont pas pu mettre un scanner à disposition, c’est pourquoi il n’a pas été possible d’inspecter le bagage et son contenu.»
Le service de sécurité israélien a indiqué que le problème du  défaut d’accès à la technologie adaptée, était en cours de traitement.
On a quand même l’impression que l’incident a eu lieu après que la voyageuse ait satisfait à un premier contrôle exercé par la police irlandaise et que les agents sionistes effectuent un deuxième contrôle pour lequel les autorités locales n’ont pas prévu de mettre un scanner à leur disposition.

Mais ça n’explique pas pourquoi on exigeait d’elle qu’elle renonce également à sont téléphone portable !

Le petit ami a son explication :
Elle était si excitée à l'idée de visiter Israël, » a déclaré le petit ami. «En voyageant à l’étranger, elle a rencontré beaucoup de jeunes Israéliens qui lui ont dit à quel point lé réalité israélienne est différente de ce qu’elle a entendu aux informations. Et maintenant, tout à coup, son voyage a été bloqué dans aucun avertissement préalable, comme si elle était suspecte seulement parce qu’elle n’est pas juive. »

Il observe que sa petite amie a été profondément insultée par les réglementations israéliennes «Elle ne veut même plus venir en Israël, elle en a perdu l’envie. Elle a proposé que nous nous rencontrions quelque part ailleurs.»

Sans doute un attentat suicide déjoué ?

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posted by Djazaïri at 1:51 AM 0 comments

jeudi, février 25, 2010

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Un tueur sioniste sur le sol irlandais...


... on n'aurait jamais dû le voir et pourtant.

L'utilisation de vais/faux passeports de l'Union Européenne et d'Australie par le commando du Mossad qui a assassiné un cadre du Hamas à Dubaï est une affaire grave qui augure de lendemains qui déchantent pour la voyoucratie sioniste. Certes la plupart des pays concernés, à l'image de la France, font profil bas mais la suggestion de Bernard Kouchner, qui n'est pas spécialement antisioniste, de reconnaître immédiatement un Etat palestinien en dit long sur le remue ménage consécutif à cette énième opération du Mossad. Il reste aussi qu'un pays comme l'Irlande, qui n'a pas d'accointances majeures avec le régime de Tel Aviv ne se contentera pas des dénégations formulées par la diplomatie sioniste. D'autant que si l'Etat voyou n'a pas confirmé officiellement son rôle dans l'assassinat, sa hasbara (propagande) a mis en place des stratégies de justification ou de détournement de l'attention.
En Irlande, justement, au moins un journal a conduit sa petite enquête qui l'a amené à constater que le passeport irlandais d'un des membres du commando mentionnait une adresse dans le quartier diplomatique de Dublin, à deux pas de l'ambassade de l'entité sioniste. On apprend aussi que cet individu est arrivé en compagnie d'un autre membre du commando en provenance de Paris sur un vol d'Air France. Ils seraient, le conditionnel est de rigueur, repartis vers la même ville une fois leur forfait accompli.
Sachant que ces agents du Mossad devaient nécessairement disposer d'une possibilité de planque dans les villes qui leur servent de base de départ, ou de lieu de transit, j'ose espérer que la police et les services secrets de l'Hexagone s'activent en ce moment pour localiser le lieu sûr qui a servi aux tueurs lors de leur séjour à Paris.

 Un suspect s'était servi d'une adresse à Dublin
Par MARY FITZGERALD, Irish Times (Irl) 23 février 2010. traduit de l'anglais par Djazaïri
 
Une propriété inhabitée de Dublin Ballbridge, propriété d'un frère de l'ancien premier ministre Albert Reynolds, a été donnée comme adresse personnelle par un des cinq détenteurs de passeports irlandais appartenant à l'équipe présumée responsable de l'assassinat d'un cadre du Hamas à Dubaï.
L'Irish Times a obtenu la copie d'une facture délivrée par l'hôtel Jumeirah Emirates Towers à un home voyageant sous le nom de Kevin Daveron qui a été désigné la semaine dernière par la police de Dubaï comme l'un des 18 suspects pour le meurtre le mois dernier de Mahmoud al Mabhouh.
La facture – qui note le départ de M. Deveron à 13h40 le 19 janvier, jour de l'assassinat de M. Mabhouh dans sa chambre d'hôtel – indique une adresse au 6 Elgin Road à Ballsbridge.

La propriété à cette adresse appartient depuis les années 1960 à James Reynolds, le père de John Reynolds, le producteur musical et organisateur d'Electric Picnic La maison sur trois niveaux, qui à un moment avait été divisée en appartements, est vide depuis dix ans. Située à Ballsbridge, le quartier des ambassades, la bâtisse est proche de plusieurs missions diplomatiques dont celles d'Ukraine, des Etats Unis et d'Israël.

La nuit dernière, John Reynolds qui s'exprimait au nom de son père, a déclaré à l'Irish Times que la famille était "vraiment choquée et horrifiée" que son bien ait été utilisé à son insu comme adresse par un membre du commando de tueurs.

L'hôtel Jumeirah Emirates Towers a confirmé hier que les détails sur la facture obtenue par l'Irish Times correspondent à ceux des dossiers de l'hôtel.

La facture mentionne l'arrivée de M. Daveron le 18 janvier et donne le détail du coût des deux nuitées, du petit déjeuner commandé à la réception de l'hôtel, et de boissons non alcoolisées consommées au mini-bar. La facture totale s'élevait à 715€ et a été payée en espèces.

Selon des informations divulguées la semaine dernière par la police de Dubaï, M. Daveron est arrivé en provenance de Paris sur un vol d'Air France en compagnie d'une femme voyageant sous le nom de Gail Folliard. Elle détenait aussi in faux passeport irlandais. La police pense que les deux faisaient partie d'une ou deux équipes de surveillance envoyées à l'avance pour obtenir des renseignements sur M. Mabhouh. Après avoir réglé sa note d'hôtel, M. Daveron a enfilé une perruque et des lunettes avant d'arriver à l'hôtel où le cadre du Hamas prévoyait de séjourner.
Mme Folliard et lui auraient fait le guet pendant que les assassins agissaient. On pense que tous deux sont repartis à Paris le soir même.

Le lien avec la maison de Ballsbrige est le dernier rebondissement dans ce qui est devenu une énorme intrigue international. Les assassins présumés ont également utilisé six passeports britanniques, un passeport allemand et un français, selon ma police de Dubaï.

Une des lignes de l'enquête se centre sur des affirmations selon lesquelles des cartes de crédit délivrées aux Etats Unis ont été utilisées pour acheter les billets d'avion pour l'opération.

Une autre tourne autour d'allégations selon lesquelles l'équipe aurait utilisé des cartes SIM autrichiennes. Le chef de la police de Dubaï a déclaré être sûr à "99 %" que le Mossad israélien était derrière le meurtre. Israël a pour l'instant refuse de confirmer ou démentir son implication dans l'assassinat.

Hier, les ministres des affaires étrangères de l'UE ont condamné l'usage frauduleux de passeports irlandais et d'autres pays de l'UE alors que le ministre Israélien des affaires étrangères a affirmé n'avoir aucune connaissance de cette affaire dans une série de rencontres avec ses homologies Européens, dont Micheal Martin, le chef de la diplomatie irlandaise.

Une déclaration de l'UE, pressant tous les pays de coopérer à l'enquête de Dubaï, ne fait aucune mention d'Israël. Au cours de sa rencontre avec Avigdor Lieberman, ministre Israélien des affaires étrangères, M. Martin a critiqué "la violation" de passeports irlandais.

Les cinq faux passeports irlandais apparemment utilisés pour l'opération avaient des numéros correspondant à ceux d'authentiques passeports irlandais, ce qui met en danger les véritables détenteurs de passeports irlandais. M. Martin a déclaré que son homologue Israélien n'avait « absolument aucune information » sur cette situation. Il a ajouté avoir insisté que son gouvernement voulait des assurances de la non implication d'agents Israéliens.
 
 Article repéré via Xymphora

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posted by Djazaïri at 6:41 PM 0 comments

mercredi, août 05, 2009

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Mohamed Ali en visite 'familiale' en Irlande

Bon, ça n’a pas beaucoup de rapport avec les sujets traités habituellement sur ce blog, mais c’est un peu comme pour Alain Souchon, je n’ai pas pu résister à la tentation de traduire ce petit article sur le tout prochain séjour de Mohamed Ali (l’ex Cassius Clay) en Irlande.
Avec ce séjour en Irlande, Mohamed Ali aura renoué avec ses deux racines familiales. Il avait renoué avec son origine africaine en rejoignant la Nation of Islam et en adoptant le nom de Mohamed Ali en 1964: "Cassius Clay est un nom d'esclave. Je ne l'ai pas choisi et je n'en veux pas. Je suis Mohamed Ali, un nom de liberté - il signifie aimé de Dieu et j'insiste pour que les gens l'utilisent quand ils me parlent et qu'ils parlent de moi"
Aujourd’hui c’est avec son ascendance irlandaise qu’il reprend contact, mêlant retrouvailles avec la patrie de son arrière grand-père maternel et action de bienfaisance.
Ce boxeur qui a fait rêver même ceux qui n’aimaient pas la boxe s’est illustré, on le sait, de bien d’autres manières témoignant d’un courage digne de l'immense champion qu’il fut et du grand homme qu’il reste.

J’espère que vous aurez plaisir à lire ce petit texte.

Ali va retrouver ses racines irlandaises
La légende de la boxe revient sur les traces de son arrière grand-père
Par Grainne Cunningham, Irish Independent (Irl) 5 août 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Ce fut d’abord Barack Obama et maintenant c’est Mohamed Ali – est-ce que tous les Afro-Américains connus ont des racines irlandaises ?

Quand Cassius Clay avait pour la première fois affirmé qu’il descendait d’un Paddy, tout le monde pensait qu’il plaisantait. Mais c’est vrai. Et maintenant «The Greatest» est en route pour visiter la terre de ses aïeux.
Le mois prochain, l’homme qui pouvait «flotter comme un papillon et piquer comme une abeille» visitera Ennis dans le comté de Co Clare pour retrouver les traces de son arrière grand-père.

Abe Grady avait émigré en Amérique dans les années 1860, en partant de Cappa Harbour, Kilrush pour un voyage sans retour vers le Nouveau Monde. Il s’installa au Kentucky où il épousa une femme Afro-Américaine.
Leur fils épousa aussi une Afro-Américaine et une des filles de cette union sera la mère d’Ali, Odessa Lee Grady. Elle épousera Cassius Clay Senior et le couple s’établira à Louiville où leur fils, qui sera connu plus tard sous le surnom de ‘Louisville Lip’ [le lèvre ( ?) ou peut-être la grande gueule, l’insolent de Louisville] recevra le nom de son père à sa naissance en 1942.
Il changera plus tard son nom en Mohamed Ali quand il adhèrera à la Nation of Islam après avoir remporté le titre de champion du monde en 1964.
Ali, âgé aujourd’hui de 67 ans et atteint de la maladie de parkinson, honorera le 1er septembre une invitation de longue date de la population de Clare à visiter la patrie de son ancêtre.

Quand les liens entre Ali et Clare ont été découverts, le président du conseil municipal d’Ennis, Michael Corley, avait dit : «Nous voudrions rendre hommage ) à Ali.»

Ali reviendra aussi sur les lieux de son combat légendaire avec
Al ‘Blue’ Lewis en 1972 devant une foule de 25 000 personnes au Croke Park de Dublin.
Malgré ses racines irlandaises, Ali avait rejeté le shillelagh (gourdin) qu’on lui avait remis à son arrivée à l’aéroport de Dublin pour le combat. On se souvien qu’il avait dit ne pas en avoir besoi pour matraquer à mort son adversaire.

Collecte de fonds

Mohamed Ali sera également présent à Dublin le 31 août pour une soirée de bienfaisance au Ballsbridge Court Hotel pour collecter des fonds pour la Alltech Ali Charitable Foundation.

L’ancien boxeur s’est associé avec la firme biotechnologique Alltech, dirigée par Pearse Lyons, un natif de Dundalk, pour créer une fondation pour collecter de l’argent pour les enfants défavorisés dans l’accès à l’éducation.
Une partie des fonds levés au cours de cette soirée sera donnée à la fondation Jack and Jill et à l’Irish Rugby Charitable Trust.

En mai, le Dr Lyons avait fait don à Ali d’un chèque de 50 000 dollars pour créer l’ Alltech Muhammad Ali Centre Global Education and Charitable Fund.

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posted by Djazaïri at 10:25 PM 0 comments

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