Mohamed Ali en visite 'familiale' en Irlande
Bon, ça n’a pas beaucoup de rapport avec les sujets traités habituellement sur ce blog, mais c’est un peu comme pour Alain Souchon, je n’ai pas pu résister à la tentation de traduire ce petit article sur le tout prochain séjour de Mohamed Ali (l’ex Cassius Clay) en Irlande.
Avec ce séjour en Irlande, Mohamed Ali aura renoué avec ses deux racines familiales. Il avait renoué avec son origine africaine en rejoignant la Nation of Islam et en adoptant le nom de Mohamed Ali en 1964: "Cassius Clay est un nom d'esclave. Je ne l'ai pas choisi et je n'en veux pas. Je suis Mohamed Ali, un nom de liberté - il signifie aimé de Dieu et j'insiste pour que les gens l'utilisent quand ils me parlent et qu'ils parlent de moi"
Aujourd’hui c’est avec son ascendance irlandaise qu’il reprend contact, mêlant retrouvailles avec la patrie de son arrière grand-père maternel et action de bienfaisance.
Ce boxeur qui a fait rêver même ceux qui n’aimaient pas la boxe s’est illustré, on le sait, de bien d’autres manières témoignant d’un courage digne de l'immense champion qu’il fut et du grand homme qu’il reste.
Avec ce séjour en Irlande, Mohamed Ali aura renoué avec ses deux racines familiales. Il avait renoué avec son origine africaine en rejoignant la Nation of Islam et en adoptant le nom de Mohamed Ali en 1964: "Cassius Clay est un nom d'esclave. Je ne l'ai pas choisi et je n'en veux pas. Je suis Mohamed Ali, un nom de liberté - il signifie aimé de Dieu et j'insiste pour que les gens l'utilisent quand ils me parlent et qu'ils parlent de moi"
Aujourd’hui c’est avec son ascendance irlandaise qu’il reprend contact, mêlant retrouvailles avec la patrie de son arrière grand-père maternel et action de bienfaisance.
Ce boxeur qui a fait rêver même ceux qui n’aimaient pas la boxe s’est illustré, on le sait, de bien d’autres manières témoignant d’un courage digne de l'immense champion qu’il fut et du grand homme qu’il reste.
J’espère que vous aurez plaisir à lire ce petit texte.
Ali va retrouver ses racines irlandaises
La légende de la boxe revient sur les traces de son arrière grand-père
Par Grainne Cunningham, Irish Independent (Irl) 5 août 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Ce fut d’abord Barack Obama et maintenant c’est Mohamed Ali – est-ce que tous les Afro-Américains connus ont des racines irlandaises ?
Quand Cassius Clay avait pour la première fois affirmé qu’il descendait d’un Paddy, tout le monde pensait qu’il plaisantait. Mais c’est vrai. Et maintenant «The Greatest» est en route pour visiter la terre de ses aïeux.
Le mois prochain, l’homme qui pouvait «flotter comme un papillon et piquer comme une abeille» visitera Ennis dans le comté de Co Clare pour retrouver les traces de son arrière grand-père.
Abe Grady avait émigré en Amérique dans les années 1860, en partant de Cappa Harbour, Kilrush pour un voyage sans retour vers le Nouveau Monde. Il s’installa au Kentucky où il épousa une femme Afro-Américaine.
Leur fils épousa aussi une Afro-Américaine et une des filles de cette union sera la mère d’Ali, Odessa Lee Grady. Elle épousera Cassius Clay Senior et le couple s’établira à Louiville où leur fils, qui sera connu plus tard sous le surnom de ‘Louisville Lip’ [le lèvre ( ?) ou peut-être la grande gueule, l’insolent de Louisville] recevra le nom de son père à sa naissance en 1942.
Il changera plus tard son nom en Mohamed Ali quand il adhèrera à la Nation of Islam après avoir remporté le titre de champion du monde en 1964.
Ali, âgé aujourd’hui de 67 ans et atteint de la maladie de parkinson, honorera le 1er septembre une invitation de longue date de la population de Clare à visiter la patrie de son ancêtre.
Ali, âgé aujourd’hui de 67 ans et atteint de la maladie de parkinson, honorera le 1er septembre une invitation de longue date de la population de Clare à visiter la patrie de son ancêtre.
Quand les liens entre Ali et Clare ont été découverts, le président du conseil municipal d’Ennis, Michael Corley, avait dit : «Nous voudrions rendre hommage ) à Ali.»
Ali reviendra aussi sur les lieux de son combat légendaire avec Al ‘Blue’ Lewis en 1972 devant une foule de 25 000 personnes au Croke Park de Dublin.
Malgré ses racines irlandaises, Ali avait rejeté le shillelagh (gourdin) qu’on lui avait remis à son arrivée à l’aéroport de Dublin pour le combat. On se souvien qu’il avait dit ne pas en avoir besoi pour matraquer à mort son adversaire.
Collecte de fonds
Collecte de fonds
Mohamed Ali sera également présent à Dublin le 31 août pour une soirée de bienfaisance au Ballsbridge Court Hotel pour collecter des fonds pour la Alltech Ali Charitable Foundation.
L’ancien boxeur s’est associé avec la firme biotechnologique Alltech, dirigée par Pearse Lyons, un natif de Dundalk, pour créer une fondation pour collecter de l’argent pour les enfants défavorisés dans l’accès à l’éducation.
Une partie des fonds levés au cours de cette soirée sera donnée à la fondation Jack and Jill et à l’Irish Rugby Charitable Trust.
En mai, le Dr Lyons avait fait don à Ali d’un chèque de 50 000 dollars pour créer l’ Alltech Muhammad Ali Centre Global Education and Charitable Fund.
Libellés : Afro-Américain, boxe, Cassius Clay, Dublin, Irlande, Kentucky, Louisville Lip, Mohamed Ali, Nation of Islam
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home