Ce n'est pas une loi religieuse, c'est une loi juive!
Dans un de mes précédents posts, je vous présentais la réponse de la justice britannique à la question sur la nature raciale ou religieuse du judaïsme. Selon l'arrêt rendu par la Cour Suprême de Grande Bretagne, le judaïsme se définit comme une race dans la mesure où, pour avoir la qualité de Juif, il faut avoir une mère juive. Je vous renvoie au post considéré pour les détails de l'affaire.
Maintenant, et c'est moins surprenant, cette notion ethno raciale du judaïsme si caractéristique du sionisme apparaît dans un débat qui agite des milieux qu'on pourrait qualifier de tâtillons.
Il existe dans l'entité sioniste une loi qui interdit aux commerces d'exposer et de vendre du pain au levain pendant Pessah (la Pâque juive je crois) jusqu'aux fêtes du printemps.
Le problème est que cette loi n'est guère appliquée. Ainsi, "En avril 2008, le juge de Jérusalem Tamar Bar-Asher-Tsaban avait classé sans suite des procédures de l'Etat contre quatre entreprises de la capitale, dont une pizzeria et une épicerie, qui avaient vendu du hametz [pain au levain] pendant les fêtes."
Ces commerces étaient donc poursuivis par les pouvoirs publics pour infraction à une loi adoptée en 1986.
Mais pourquoi diable le juge n'a-t-il pas appliqué la loi dans ces cas précis? (son arrêt avait d'ailleurs encouragé la vente dans de nombreux autres commerces)
La ruse du juriste comme toujours: le juge avait en effet estimé que ces commerces n'avaient pas enfreint la lettre de la loi qui dispose que ces produits ne doivent pas être exposés ou vendus en public. Et comme selon le droit pénal, en public signifie "à la vue immédiate de tout le monde," ces commerces qui n'avaient pas exposé ces pains en vitrine mais à l'intérieur de leurs locaux, c'est-à-dire à la seule vue de leurs clients, n'étaient donc pas en infraction.
Le parti Shas, membre de la coalition actuellement au pouvoir, veut donc faire modifier la loi pour en faire retirer les mots "en public."
Tout cela s'inscrit bien sûr dans les débats dont sont friands les sionistes: l'entité Etat juif, Etat démocratique, Etat séculier [laïque] mais réservé aux Juifs. Il faut être un as de la dialectique pour suivre.
Sauf que l'équation se résout d'elle-même si vous considérez, comme le fait le sionisme, le judaïsme comme une race ou une ethnie ainsi que signalé au début de ce post. Et on ne saurait pas mieux dire que ce M. Avraham Michaeli, le député du Shas qui a pris cette affaire à bras le corps:
Maintenant, et c'est moins surprenant, cette notion ethno raciale du judaïsme si caractéristique du sionisme apparaît dans un débat qui agite des milieux qu'on pourrait qualifier de tâtillons.
Il existe dans l'entité sioniste une loi qui interdit aux commerces d'exposer et de vendre du pain au levain pendant Pessah (la Pâque juive je crois) jusqu'aux fêtes du printemps.
Le problème est que cette loi n'est guère appliquée. Ainsi, "En avril 2008, le juge de Jérusalem Tamar Bar-Asher-Tsaban avait classé sans suite des procédures de l'Etat contre quatre entreprises de la capitale, dont une pizzeria et une épicerie, qui avaient vendu du hametz [pain au levain] pendant les fêtes."
Ces commerces étaient donc poursuivis par les pouvoirs publics pour infraction à une loi adoptée en 1986.
Mais pourquoi diable le juge n'a-t-il pas appliqué la loi dans ces cas précis? (son arrêt avait d'ailleurs encouragé la vente dans de nombreux autres commerces)
La ruse du juriste comme toujours: le juge avait en effet estimé que ces commerces n'avaient pas enfreint la lettre de la loi qui dispose que ces produits ne doivent pas être exposés ou vendus en public. Et comme selon le droit pénal, en public signifie "à la vue immédiate de tout le monde," ces commerces qui n'avaient pas exposé ces pains en vitrine mais à l'intérieur de leurs locaux, c'est-à-dire à la seule vue de leurs clients, n'étaient donc pas en infraction.
Le parti Shas, membre de la coalition actuellement au pouvoir, veut donc faire modifier la loi pour en faire retirer les mots "en public."
Tout cela s'inscrit bien sûr dans les débats dont sont friands les sionistes: l'entité Etat juif, Etat démocratique, Etat séculier [laïque] mais réservé aux Juifs. Il faut être un as de la dialectique pour suivre.
Sauf que l'équation se résout d'elle-même si vous considérez, comme le fait le sionisme, le judaïsme comme une race ou une ethnie ainsi que signalé au début de ce post. Et on ne saurait pas mieux dire que ce M. Avraham Michaeli, le député du Shas qui a pris cette affaire à bras le corps:
Libellés : Avraham Michaeli, Pessah, Shas, sionisme
7 Comments:
Méfions nous des lois religieuses TOUJOURS scélérates, tout comme celle non moins scélérate inscrite dans le Coran qui incite à en découdre avec du chrétien ou du juif
(infidèles ?).............
A mon avis, il y a un problème entre la lecture et vous. Relisez le Coran attentivement.
Bien entendu, nous les cons (infidèles) on ne sait pas lire et vous vous savez interpréter, on connait la rengaine ! Hélas pour votre gouverne CELA est écrit noir sur blanc !
Je hais les religions, toutes les religions.......ma chère laicité, reviens nous vite, ils sont TOUS devenus fous !
Noir sur blanc, peut-être. Mais où plus précisément? Parce que la rengaine du genre de la vôtre, je la connais aussi.
Par ailleurs, personne ici ne remet en cause la laïcité.
@anonyme de quelle laicite tu parles?regarde autour de toi tu vis sur quelle planete.
Exact, cette très "chère" laicité perd du terrain un peu plus chaque jour, mais les fous de Dieu (de toutes confessions) nous culpabilisent à tours de bras avec ce qui constitue, peut-être, la valeur à laquelle nous sommes le plus attachés !
Bref, il s'agit d'un génocide à petit feu, et je pèse mes mots ! Quant à Sarkozy, l'agité du bocal hexagonal, il n'y changera rien car il ne doit pas être concerné!
Exact, cette chère croyance perd du terrain un peu plus chaque jour, mais les fous de la laïcité (fondamentalistes laïcars) nous culpabilisent à tours de bras avec ce qui constitue, peut-être, la valeur à laquelle nous sommes le plus attachés !
Bref, il s'agit d'un génocide à petit feu, et je pèse mes mots !
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