Ada Yonath, prix Nobel de chimie, une juste qui ne doit pas faire oublier les médecins fous de l'entité sioniste.
Le Centre Simon Wiesenthal qui est, dit-on, une organisation vouée à la promotion des droits de l’homme applaudit le fait qu’une chercheuse de l’entité sioniste, Mme Ada Yonath, ait obtenu le prix Nobel de chimie.
Certes, cette scientifique mérite sans doute son prix Nobel et le fait qu’elle le partage avec deux autres co-lauréats vient simplement rappeler, comme le précise à juste titre le Centre Simon Wiesenthal, que la recherche scientifique est une affaire d’inspiration mutuelle, c’est-à-dire en réalité de plus en plus l’oeuvre de collectifs de savants.
Mais là où on ne peut plus suivre ce centre Simon Wiesenthal (qui est en réalité un gros business de la pédagogie de l’holocauste et du sionisme), c’est quand il en tire argument pour demander que soit mis un terme aux campagnes de boycott des relations universitaires avec les institutions de l’Etat sioniste, campagnes qui sont assez vigoureuses au Canada et au Royaume Uni.
L’argument est que les chercheurs de l’entité sioniste sont à l’avant-garde de la recherche médicale et que le monde aurait bien tort de se priver de telles compétences.
Cette plaidoirie n’est pas dénuée d’intérêt , mais elle omet simplement que les campagnes de boycott ne sont pas des campagnes ad hominem, c’est-à-dire qu’elles ne visent pas en particulier les chercheurs originaires de l’entité sioniste, mais les institutions universitaires de l’entité. Nuance.
Ce qui signifie qu’une université par exemple canadienne adepte du boycott a bien entendu toute latitude de travailler avec un chercheur de l’entité pour peu que ce dernier n’oeuvre pas en tant que représentant d’une institution de l’Etat voyou.
Ceci affirmé en toute amitié avec Mme Ada Yonath qui ne vient pas de se faire précisément des amis dans son pays avec ses déclarations selon lesquelles pour éviter par exemple que les Palestiniens fassent des prisonniers (du genre Gilad Shalit), il faudrait peut-être libérer tous les Palestiniens qui croupissent dans les geôles sionistes, s’abstenir d’en faire d’autres et peut-être poser des actes politiques permettant de mettre un terme aux différends qui opposent les uns et les autres (curieusement, la presse française ne se hâte pas de répercuter ses propos).
Pour conclure, je le dis quand même avec le Centre Simon Wiesenthal, le monde aurait tort de se priver de ces médecins aux talents multiples comme nous le rappelle cet article de 2005 du Guardian.
Par Chris McGreal, The Guardian (UK) 11 mai 2005 traduit de l’anglais par Djazaïri
Un médecin Israélien de premier plan et spécialiste d’éthique a appelé à poursuivre en justice des médecins responsables de milliers d’expérimentations non autorisées et souvent illégales sur des enfants en bas âges et des patients en gériatrie dans des hôpitaux israéliens.
Une enquête conduite par l’observatoire gouvernemental, le contrôleur de l’Etat, a révélé que des chercheurs de dix hôpitaux ont administré des médicaments, effectué des tests génétiques non autorisés et pratiqué des actes chirurgicaux douloureux sur des patients incapables de donner un consentement éclairé ou sans obtenir l’approbation du ministère de la santé.
Dans un hôpital, le personnel a percé les tympans d’un enfant pour appliquer un traitement expérimental qui n’a encore été autorisé dans aucun pays. Dans un autre, les empreintes digitales de patients atteints de démence sénile étaient appliqués sur des formulaires de consentement pour l’expérimentation de médicaments.
Le ministre de la santé Israélien Dan Naveh a déclaré avoir été “choqué” devant ce qu’il qualifie d’échec pour son ministère et certains hôpitaux israéliens.
Le Dr Jacques Michel, l’ancien directeur de l’hôpital hadassah qui a déclenché l’enquête du contrôleur en alertant sur ces abus en 2001, a appelé hier à des poursuites contre les médecins.
“Ces médecins devraient être punis très sévèrement parce qu’ils sont vraiment criminels,” a déclaré le Dr Michel qui dirige la commission qui approuve les expérimentations médicales à Hadassah qui figure parmi les hôpitaux accusés.
“On devrait leur retirer leur autorisation d’exercer et ils devraient être poursuivis. Si on ne donne pas l’exemple que la profession médicale refuse ce genre de comportement, ce phénomène continuera.
“Ce n’est pas un phénomène isolé. Il est répandu dans diverses institutions. »
Le contrôleur de l’Etat, Eliezer Goldberg, a constaté que souvent des patients n’étaient pas informés correctement sur les expérimentations auxquelles ils donnaient leur accord et, dans certains cas, pas informés du tout.
Chaque hôpital israélien dispose d’une commission d’éthique pour veiller au respect du code de conduite adopté en 1964 à Helsinki sur l’expérimentation. Mais le contrôleur indique que les commissions omettaient de façon routinière d’appliquer leurs propres règlements et que le ministère de la santé a été négligent dans l’imposition des normes éthiques.
M. Goldberg a décrit une série d’incidents à l’hôpital gériatrique Harzfeld comme « extrêmement graves, » notamment les cas d’une femme âgée de 101 ans et d’une autre de 91 ans qui étaient supposées avoir consenti à prendre des médicaments expérimentaux sans que leurs familles en aient été informées.
Des chercheurs avaient apposé les empreintes digitales de sept autres patients d’Harzfeld sur des formulaires de consentement qu’ils étaient incapables de lire ou de signer compte tenu de leur état de sénilité.
“A cet âge, 25 à 30 % de ces gens sont inaptes à donner un consentement éclairé parce qu’ils souffrent de démence ou de sénilité,” explique le Dr Michel.
Dans d’autres cas, les médecins étaient incapbles de produire les formulaires de consentement qui, disaient-ils, avaient été signés par leurs patients alors que la règlementation exige que les chercheurs conservent ces documents pendant quinze ans.
L’hôpital Kaplan a conduit des essais cliniques douloureux sur des patients en extrayant des échantillons d’urine avec des aiguilles, une procédure réservée normalement à des circonstances exceptionnelles. Le contrôleur a découvert que 40 % des patients qui avaient signé des formulaires de consentement – dont cinq avec une empreinte digitale – étaient mentalement inaptes à le faire.
M. Goldberg précise que deux femmes sont mortes d’une infection, mais que leurs décès n’avaient pas été signalés au ministère et que la commission d’enquête requise n’avait pas été mise en place.
Le contrôleur indique que dans certains cas, les décès des patients qui participaient à des essais cliniques n’avaient pas été signalés immédiatement, ce qui a nui aux procédures visant à établir si les expériences étaient en cause.
Le Dr Michel pense que certains médecins ont cédé à des incitations financières de firmes pharmaceutiques pour tester des médicaments expérimentaux.
“Je n’ai pas besoin d’expliquer le pouvoir énorme de l’industrie pharmaceutique pour orienter la recherche en fonction de ses priorités,” dit-il.
M. Goldberg a expliqué comment un chercheur était en même temps directeur d’une entreprise qui était à l’initiative de l’essai clinique dont il avait la responsabilité.
Le ministère de la santé a déclaré avoir déjà fait des démarches pour renforcer la supervision suite au rapport du contrôleur
Libellés : Ada Yonath, boycott, Centre Simon Wiesenthal, médecine, nazisme sionisme, Prix Nobel
3 Comments:
Pourquoi n'y a-t-il jamais de prix Nobel de chimie,de physique,de médecine ou de littérature arabes ou musulmans?Croyez-vous que le jury du Nobel ait été infiltré par les sionistes?
Il y a eu un prix Nobel de physique: le Dr Abdusalam, un Pakistanais.
Non, le jury n'est pas infiltré par les sionistes. S'il l'avait été, Mme Yonath n'aurait pas eu le Nobel, vu comment elle est appréciée dans l'entité pour ses prises de position politique.
Un seul prix Nobel musulman alors qu'il y a plus d'un milliard de mulmans sur Terre!!Des dizaines de prix Nobel juifs alors que les Juifs ne sont que quelques millions sur notre planète!!Contrairement à vous je pense qu'il y a anguille sous roche...
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