Quand des agents sionistes étaient liquidés par le FLN en Algérie
Un article qui nous en apprend un peu sur les agissements de l'entité sioniste dans l'Algérie en lutte pour son indépendance.
Il est par ailleurs intéressant de voir que des individus qui, manifestement, se livraient à des activités d'espionnage sont en passe d'être honorés par le régime sioniste comme des « victimes juives du terrorisme et des crimes de haine. »
Ces gens là n'ont vraiment aucune décence.
'Ils savaient que c'était dangereux mais y sont allés quand même'
Par Abe Selig, THE JERUSALEM POST (Sionistan) 26 avril 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri
Hassan, le père de Moshe connaissait le fonctionnement de l'alya de l'intérieur et de l'extérieur.
"Mon père avait essayé de venir ici depuis Tunis en 1946, mais il avait été arrêté par les britanniques et envoyé à Chypre, " a expliqué Hassan par téléphone au Jérusalem Post ce dimanche."Il fut placé dans un camp là bas, et c'est là qu'il a rencontré ma mère. Ils ont immigré en Israël en 1948."
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Ils se sont installés à Beit Hagadi, un mochav religieux près de Netivot, mais le père de Moshe Hassan passera peu de temps dans son nouveau pays. Sollicité par l'Agence Juive pour aider à mettre les juifs du Maroc sur le chemin de l'aliya, Ya’acov Hassan retournera en Afrique du Nord au milieu des années 1950 pour commencer à travailler comme un émissaire d'Israël.
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"Il connaissait bien la région," déclare Moshe. "En 1956, il était bien établi au Maroc, allant dans des secteurs très excentrés, comme les montagnes de l'Atlas, et au-delà, et aidait des familles entières à venir ici. Parfois, il était en mesure d'arriver à faire sortir du Maroc des centaines de personnes en une journée."
Son père allait à la synagogue pour le Sabbat, faisait un discours sur Israël puis demandait aux gens de signer un engagement avec lui après le Sabbat, explique Moshe.
"Une fois qu'ils avaient signé, il leur enseignait différentes techniques agricoles pour les préparer à leur alya. Il a eu beaucoup de succès au Maroc – les communautés étaient très attachées à l'idée de venir en Eretz Yisrael, beaucoup d'entre eux languissaient de venir, et il a aidé des milliers de cas d'alia."
Mais en 1958 – l'année même de la naissance de Moshe- le roi Mohamed V du Maroc avait adhéré à la Ligue Arabe et la procédure d'alya devint beaucoup plus difficile. Vers cette époque, l'Agence Juive décida d'envoyer Ya'acov en Algérie.
"Vous savez, une porte se fermait, alors ils sont allés frapper à une autre," poursuit Moshe.
"Mais l'Algérie présentait des difficultés aussi. Les communautés [juives] algériennes ; beaucoup d'entre elles refusaient de partir ou préféraient aller en France, de sorte que mon père a eu des moments plus difficiles là bas."
En tout cas, Ya'acov fut nommé responsable de l'ensemble du projet d'alya en Algérie et, avec Rafael Ben-Gera, un autre employé de l'Agence Juive, ils poursuivirent le travail pour amener des Juifs à Israël.
"Mais l'Algérie différait aussi du Maroc par son insécurité," explique Moshe. "Ils savaient que c'était dangereux, mais ils y sont quand même allés."
"Puis, le 17 Février – nous le savons à présent -" mon père et Ben-Gera ont été enlevés par des membres du FLN [le Front de Libération Nationale algérien], qui, tout en étant en lutte contre l'occupation française de l'Algérie, était aussi farouchement anti -Israël. Ils ont informé le gouvernement israélien de la capture et le gouvernement a même négocié avec eux. À un moment, ils [les autorités sionistes] ont offert de payer 1 million de dollars de rançon pour les deux, mais le FLN était un interlocuteur difficile, il a retardé le processus jusqu'au moment où le gouvernement a perdu le contact avec lui. "
"Nous ne savons toujours pas exactement ce que mon père a fait", dit Hassan. Nous savons que c'est probablement quelque chose de plus que le travail lié à l'alya, car l'armée l'a reconnu comme un agent de renseignement tué, mais son dossier est fermé- il concerne des activités menées dans un pays ennemi.
"Nous savons aussi qu'ils ont été assassinés. La Croix Rouge nous a dit que c'était l'issue probable après l'interruption des négociations, et le FLN a confirmé plus tard, en août 1958, qu'ils avaient été tués environ six semaines plus tôt."
Alors que la famille Hassan sait encore peu de choses sur les circonstances qui ont entouré la mort de Ya'acov – son lieu d'inhumation est inconnu – un monument sera dédié mardi à la mémoire d'Hassan et de Ben-Gera pendant la cérémonie de l'Agence Juive à la mémoire des victimes juives du terrorisme et des crimes de haine à travers le monde.
"Je n'ai jamais pu connaître mon père, » déclare Hassan. Il ne m'a vu qu'une fois, mais je n'étais qu'un bébé et je ne m'en souviens pas. Mais mes frères se souviennent de lui et ma mère, bénie soit sa mémoire, aurait été heureuse de savoir qu'on honore sa mémoire. "
Il est par ailleurs intéressant de voir que des individus qui, manifestement, se livraient à des activités d'espionnage sont en passe d'être honorés par le régime sioniste comme des « victimes juives du terrorisme et des crimes de haine. »
Ces gens là n'ont vraiment aucune décence.
'Ils savaient que c'était dangereux mais y sont allés quand même'
Par Abe Selig, THE JERUSALEM POST (Sionistan) 26 avril 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri
Hassan, le père de Moshe connaissait le fonctionnement de l'alya de l'intérieur et de l'extérieur.
"Mon père avait essayé de venir ici depuis Tunis en 1946, mais il avait été arrêté par les britanniques et envoyé à Chypre, " a expliqué Hassan par téléphone au Jérusalem Post ce dimanche."Il fut placé dans un camp là bas, et c'est là qu'il a rencontré ma mère. Ils ont immigré en Israël en 1948."
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Ils se sont installés à Beit Hagadi, un mochav religieux près de Netivot, mais le père de Moshe Hassan passera peu de temps dans son nouveau pays. Sollicité par l'Agence Juive pour aider à mettre les juifs du Maroc sur le chemin de l'aliya, Ya’acov Hassan retournera en Afrique du Nord au milieu des années 1950 pour commencer à travailler comme un émissaire d'Israël.
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"Il connaissait bien la région," déclare Moshe. "En 1956, il était bien établi au Maroc, allant dans des secteurs très excentrés, comme les montagnes de l'Atlas, et au-delà, et aidait des familles entières à venir ici. Parfois, il était en mesure d'arriver à faire sortir du Maroc des centaines de personnes en une journée."
Son père allait à la synagogue pour le Sabbat, faisait un discours sur Israël puis demandait aux gens de signer un engagement avec lui après le Sabbat, explique Moshe.
"Une fois qu'ils avaient signé, il leur enseignait différentes techniques agricoles pour les préparer à leur alya. Il a eu beaucoup de succès au Maroc – les communautés étaient très attachées à l'idée de venir en Eretz Yisrael, beaucoup d'entre eux languissaient de venir, et il a aidé des milliers de cas d'alia."
Mais en 1958 – l'année même de la naissance de Moshe- le roi Mohamed V du Maroc avait adhéré à la Ligue Arabe et la procédure d'alya devint beaucoup plus difficile. Vers cette époque, l'Agence Juive décida d'envoyer Ya'acov en Algérie.
"Vous savez, une porte se fermait, alors ils sont allés frapper à une autre," poursuit Moshe.
"Mais l'Algérie présentait des difficultés aussi. Les communautés [juives] algériennes ; beaucoup d'entre elles refusaient de partir ou préféraient aller en France, de sorte que mon père a eu des moments plus difficiles là bas."
En tout cas, Ya'acov fut nommé responsable de l'ensemble du projet d'alya en Algérie et, avec Rafael Ben-Gera, un autre employé de l'Agence Juive, ils poursuivirent le travail pour amener des Juifs à Israël.
"Mais l'Algérie différait aussi du Maroc par son insécurité," explique Moshe. "Ils savaient que c'était dangereux, mais ils y sont quand même allés."
"Puis, le 17 Février – nous le savons à présent -" mon père et Ben-Gera ont été enlevés par des membres du FLN [le Front de Libération Nationale algérien], qui, tout en étant en lutte contre l'occupation française de l'Algérie, était aussi farouchement anti -Israël. Ils ont informé le gouvernement israélien de la capture et le gouvernement a même négocié avec eux. À un moment, ils [les autorités sionistes] ont offert de payer 1 million de dollars de rançon pour les deux, mais le FLN était un interlocuteur difficile, il a retardé le processus jusqu'au moment où le gouvernement a perdu le contact avec lui. "
"Nous ne savons toujours pas exactement ce que mon père a fait", dit Hassan. Nous savons que c'est probablement quelque chose de plus que le travail lié à l'alya, car l'armée l'a reconnu comme un agent de renseignement tué, mais son dossier est fermé- il concerne des activités menées dans un pays ennemi.
"Nous savons aussi qu'ils ont été assassinés. La Croix Rouge nous a dit que c'était l'issue probable après l'interruption des négociations, et le FLN a confirmé plus tard, en août 1958, qu'ils avaient été tués environ six semaines plus tôt."
Alors que la famille Hassan sait encore peu de choses sur les circonstances qui ont entouré la mort de Ya'acov – son lieu d'inhumation est inconnu – un monument sera dédié mardi à la mémoire d'Hassan et de Ben-Gera pendant la cérémonie de l'Agence Juive à la mémoire des victimes juives du terrorisme et des crimes de haine à travers le monde.
"Je n'ai jamais pu connaître mon père, » déclare Hassan. Il ne m'a vu qu'une fois, mais je n'étais qu'un bébé et je ne m'en souviens pas. Mais mes frères se souviennent de lui et ma mère, bénie soit sa mémoire, aurait été heureuse de savoir qu'on honore sa mémoire. "
Libellés : Agence Juive, Algérie, alya, espions, FLN, Maroc, Mohamed V, Rafael Ben-Gera, sionisme, Ya'acov Hassan
2 Comments:
il est le loin ce temps , depuis le FLN est pourris vendu.
Malheureusement des grands hommes du FLN ne sont plus là.Et pour ceux qu'il en reste,ce sont tous des TRAITRES.Ce n'est pas moi qui va pleurer pour ce sioniste.
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