On ne skie pas aux USA quand on s'appelle Ahmet
Pour le quotidien turc Zaman, il est scandaleux que des skieurs Turcs se voient refuser un visa pour les USA où ils étaient conviés à participer à une compétition. Il se trouve que l'un d'entre eux a, semble-t-il, des homonymes qui figurent dans la liste des terroristes compilée par l'administration américaine.
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On comprend l'irritation du quotidien turc, après tout la Turquie n'est-elle pas membre du Conseil de l'Europe, membre de l'OTAN dont elle constitue le pilier à l'est de l'Europe?
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Ce n'est au bout du compte qu'une couleuvre de plus à avaler pour le gouvernement d'Ankara. Et au fond, ne faut-il pas se féliciter que le sportif en question n'ait pu se rendre aux USA? En effet, imaginons ce qui lui serait arrivé après avoir débarqué dans un aéroport US : un douanier entre son nom dans l'ordinateur, constate la présence du nom sur la liste des terroristes, appelle la police qui place notre skieur en détention avant qu'un officier de l'armée ou un responsable de la CIA décide de l'envoyer à Guantanamo!
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Les Turcs devraient donc manifester leur gratitude envers les services consulaires US au lieu de crier au scandale.
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Trois athlètes Turcs se sont vus refuser des visas pour les USA où ils devaient participer à une compétition de formateurs en descente de ski synchronisé prévue entre le 30 mars et le 13 avril.
Trois athlètes Turcs se sont vus refuser des visas pour les USA où ils devaient participer à une compétition de formateurs en descente de ski synchronisé prévue entre le 30 mars et le 13 avril.
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Les officiels US déclarent que de nombreux noms figurant dans leur liste noire des terroristes correspondent à celui d'Ahmet Demir, un des sportifs. Les deux autres athlètes, Cengiz Dilik et Recep Dilik ont indiqué qu'ils étaient étudiants sur leur formulaire de demande de visa, mais les fonctionnaires Américains se sont montrés sceptiques sur la qualité d'étudiants d'hommes âgés de 35 ans. Malgré les tentatives des frères Dilik d'expliquer qu'ils étaient en second cycle universitaire, l'administration US a persisté dans son refus de leur accorder des visas.
Les autres athlètes Turcs qui ont demandé des visas - Yakup Kadri Birinci, Çetin Limon, Yüksel Özkavcı, Davut Budak et Fahri Akçay – les ont obtenus, mais l'équipe à décidé de ne pas participer à la compétition en raison de l'absence de leurs coéquipiers sans lesquels ils ne peuvent pratiquer le ski synchronisé.
Les officiels US déclarent que de nombreux noms figurant dans leur liste noire des terroristes correspondent à celui d'Ahmet Demir, un des sportifs. Les deux autres athlètes, Cengiz Dilik et Recep Dilik ont indiqué qu'ils étaient étudiants sur leur formulaire de demande de visa, mais les fonctionnaires Américains se sont montrés sceptiques sur la qualité d'étudiants d'hommes âgés de 35 ans. Malgré les tentatives des frères Dilik d'expliquer qu'ils étaient en second cycle universitaire, l'administration US a persisté dans son refus de leur accorder des visas.
Les autres athlètes Turcs qui ont demandé des visas - Yakup Kadri Birinci, Çetin Limon, Yüksel Özkavcı, Davut Budak et Fahri Akçay – les ont obtenus, mais l'équipe à décidé de ne pas participer à la compétition en raison de l'absence de leurs coéquipiers sans lesquels ils ne peuvent pratiquer le ski synchronisé.
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Ahmet Demir, qui était invité à participer à la compétition par une organisation américaine a déclaré : « Ils nous invitent mais ils ne nous donnent pas de visa. C'est très ennuyeux. Je me suis entraîné pendant deux mois, j'ai trouvé un sponsor et maintenant les USA m'empêchent de participer à la compétition. C'est ridicule. J'aurais dû recevoir un visa sans même avoir à me rendre à l'ambassade. Je n'ai pas pu obtenir de visa, alors qu'ils aillent au diable avec le visa, nous avons décidé de ne pas y aller. »
Ahmet Demir, qui était invité à participer à la compétition par une organisation américaine a déclaré : « Ils nous invitent mais ils ne nous donnent pas de visa. C'est très ennuyeux. Je me suis entraîné pendant deux mois, j'ai trouvé un sponsor et maintenant les USA m'empêchent de participer à la compétition. C'est ridicule. J'aurais dû recevoir un visa sans même avoir à me rendre à l'ambassade. Je n'ai pas pu obtenir de visa, alors qu'ils aillent au diable avec le visa, nous avons décidé de ne pas y aller. »
3 Comments:
En "second cycle universitaire" à 35 ans, et on s'étonne que les autorités se méfient ??? Arfff !
Ces athlètes se sont trompés d'ambassade. C'est en Israel qu'il faut désormais demander un visa pour se rendre aux USA car c'est Israel qui dirige l'Amérique... tout comme les sionistes dirigeaient l'Allemagne avant que le vent ne tourne...
Il faut se garder de raccoucis simplificateurs. Dire que les sionistes dirigeaient l'Allemagne avant "que le vent ne tourne" ne correspond tout simplement pas à la réalité puisque, avant la montée en puissance du nazisme, le sionisme restait une idéologie relativement marginale chez les Juifs.
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