mercredi, avril 18, 2012

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Les accords signés avec Tel Aviv n'engagent que le cosignataire


Un étudiant de l’école religieuse de Bnei Brak dans l’entité sioniste vient d’être arrêté dans un aéroport européen. Pour trafic de drogue probablement, car s’il est impossible de savoir dans quel pays a eu lieu l’arrestation, les rares informations disponibles comparent l’affaire à un cas voisin qui consistait en une tentative d’introduction de drogue au Japon en 2008.

Cette affaire serait « moins grave», sans doute parce qu’un seul étudiant est concerné, contre trois au Japon qui les a jugés et condamnés à de la prison.

Il parait d’ailleurs que les jeunes hommes subissent un «sort terrible» dans les prisons japonaises. Raison pour laquelle les autorités sionistes aiguillonnées par les religieux ont fait des pieds et des mains pour qu’un des condamnés, Yosef Bondo, mineur au moment des faits, puisse purger ses cinq ans de prison dans l’Etat juif.

Le respect de cette durée de détention avait semble-t-il fait l’objet d’un accord entre ministères de la justice. Il s’avère cependant que Yosef Bondo a bénéficié d’une grâce et été dispensé de sa dernière année de prison au grand dam des autorités japonaises.

Le Japon a donc lui aussi fini par apprendre qu’un accord signé avec l’Etat juif n’engage pas ce dernier, mais seulement le cosignataire.


Arutz Sheba (Sionistan) 17 avril 2012

Un étudiant de la yeshiva de Bnei Brak a été arrêté en Europe pendant la Pâque [juive] et reste en prison, selon l’organe de presse religieux ultra-orthodoxe Kikar Ashabat. Les responsables (askanim) de la communauté religieuse ultra-orthodoxe travaillent à sa remise en liberté.

Le jeune homme a été interpellé dans un aéroport, ce qui éveille l’inquiétude d’une possible répétition d’une affaire d’il y a quelques années quand des élèves d’une yeshiva avaient été arrêtés au Japon pour trafic de drogue ; les étudiants impliqués dans cette affaire avaient affirmé ignorer que de la drogue se trouvait dans leurs bagages. Un homme qui œuvre à la libération de l’étudiant est cité comme ayant dit que l’affaire actuelle était sérieuse, « mais pas du même niveau que l’affaire japonaise. »

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mercredi, novembre 11, 2009

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A propos d'une mise en garde de Shimon Peres contre le Hezbollah et le narcotrafic en Amérique latine

La diplomatie sioniste est hyperactive en ce moment. Ainsi Netanyahou, le premier ministre, vient de se rendre à Washington et à Paris tandis que Shimon Peres, le président honoraire du gang, visite le Brésil et l’Argentine. Et qu’un émissaire s’est rendu aux Iles Salomon pour comprendre pourquoi cet Etat a été le seul d’Océanie à voter à l’ONU en faveur du rapport Goldstone.
C’est la visite de Shimon Peres en Amérique Latine qui va m’intéresser ici. Peres a le sens de la formule, c’est le moins qu’on puisse dire: ne vient-il pas d’offrir au président Lula 100 ans d’amitié entre le Brésil et l’entité sioniste?
On remarquera que si le sens du mot « amitié » est aussi perverti dans son esprit que celui du mot « paix ,» les Brésiliens ont sans doute tout intérêt à refuser cette offre.
On se dira aussi que M. Peres est bien présomptueux d’imaginer que l’entité sioniste existera encore dans un siècle.
Dans l’immédiat, amitié pour M. Peres, cela veut dire vendre des armes. Quoi de plus naturel pour un prix Nobel de la paix? Cela signifie aussi mettre en garde les autorités brésiliennes contre l’infiltration du Hezbollah en Amérique du Sud
Selon le régime sioniste, en effet:

L’organisation terroriste chiite trafique de la drogue, des diamants et des armes dans le triangle frontalier entes le Brésil, le Paraguay et l’Argentine, afin de financer des cellules terroristes qui préparent des attentats contre des cibles juives.

Si préparer des attentats contre des cibles juives est à coup sûr quelque chose de condamnable, on peine à comprendre pourquoi il faudrait organiser d’importants réseaux de trafics illicites pour organiser une attaque à la bombe contre un centre culturel juif par exemple. Ce genre d’opérations n’est certainement pas à ce point coûteux qu’il soit nécessaire de prendre en plus des risques avec les douanes et les polices de trois pays.
Mais bon, on sait que les « fous de Dieu » ont des problèmes avec la logique, alors pourquoi pas.

Mais si Lula est bien informé, et si c’est le cas de ses homologues d’Amérique latine, je pense qu’il sait fort bien à quoi s’en tenir sur qui fait quoi en matière de trafics divers et variés.
Ainsi vient-on d’apprendre en Uruguay, la découverte d’un important stock d’armes et de munitions dans une des villas appartenant à un certain Saul Feldman, 64 ans, financier de son état.

Ce sont plusieurs centaines d’armes essentiellement de gros calibre qui ont été découvertes par hasard par des pompiers venus éteindre un incendie qui s’était déclaré dans la maison: grenades anti-tanks, grenades à fragmentation, lance-roquettes RPG7, fusils mitrailleurs AK 47, M16, Uzi etc. ainsi que quelques 40 000 munitions.

La police s’est ensuite rendue à sa résidence principale pour l’interpeller, chose qui n’est pas allée de soi, puisque, lit-on dans le journal uruguayen Espectador :
Lorsque les agents sont allés le chercher, Feldman, un expert comptable de 64 ans, était en train de sortir de sa voiture. Questionné à ce sujet, il a décliné son identité et a répondu à la police: « Justement, je voulais aller là-bas. Attendez-moi, je vais chercher un sac. »
Il rentra donc dans la maison et, au bout de quinze minutes Mario Morena, un des agents, s’es penché à la fenêtre pour l’appeler. C’est à ce moment que Feldman lui a tiré un coup de feu en pleine poitrine et le tua avant de se retrancher dans la maison.
S’ensuivit une véritable bataille mettant aux prises le comptable aux forces spéciales venues en renfort. Et c’est seulement vers 9h du matin que Feldman fut tué par les forces de l’ordre.

Les policiers découvrirent que la maison comportait une pièce blindée et des masques de respiration avec lesquels il a résisté à l’attaque au gaz lacrymogène du samedi.

Les hypothèses sur la destination des armes sont diverses. Comme il est établi que les armes n’ont pas appartenu et n’ont pas été volées à l’armée ou à la police, le trafic d’armes est le scénario le plus probable. On suppose, en particulier, que les armes pourraient être destinées au narcotrafic au Brésil qui est engagé dans une lutte contre la police de ce pays.

Selon les premières informations, Feldman appartenait à une importante bande de délinquants et il possédait dans sa maison une pièce blindée où il a passé une bonne partie de la nuit.  Une des hypothèses étudiées les mieux assurées est que Feldman était un maillon d’une bande de trafiquants d’armes qui opèrent au Brésil, selon Canal 4. Les armes proviennent de l’étranger pour la plupart et ne sont pas en usage dans l’armée uruguayenne, leur puissance de feu étant considérable.

On peut lire également dans Defensa.com que:

Le délinquant abattu, Saul Feldman, un économiste à la double-nationalité israélo-uruguayenne, possédait quatre jeux de documents d’identité, obtenus légalement mais avec de faux certificats de naissances, et autant de noms, ainsi que la responsabilité d’une société financière.

Sa résistance aux forces de l’ordre a par ailleurs été si farouche que:

La justice et la police enquêtent sur les antécédents de Feldman et sur les informations selon lesquelles il aurait reçu un entraînement militaire en Israël…

Bizarre pour un trafiquant de stupéfiants aux ordres du Hezbollah.

Inutile de chercher ces informations dans un journal français, elles n'y sont pas et n'y seront jamais.

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posted by Djazaïri at 9:35 PM 1 comments

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