Alep: après l'avocat Turc, c'est au tour d'un de ses clients de mourir au combat
Certains voudraient faire passer ceux qui affrontent les armes à la main les forces gouvernementales syriennes pour des révolutionnaires ou des combattants de la liberté. Et les étrangers qui sont venus leur prêter main forte seraient en quelque sorte une variante des Brigades Internationales qui étaient venues soutenir les Républicains en Espagne contre les troupes franquistes.
C’est
bien entendu de la pure foutaise, mais on sait que le sens des mots « rebelle »
et surtout « révolutionnaire » a été complètement perverti depuis la
guerre menée par l’OTAN contre le régime de Mouammar Kadhafi en Libye.
En
réalité, non seulement les combattants étrangers sont sans doute plus nombreux
que les «rebelles» Syriens, et à coup sûr plus actifs, mais seuls les sots
peuvent ignorer qui sont ces gens : un ramassis de mercenaires et de
répliques contemporaines des tristement célèbres Assassins.
Je vous avais dit il y a quelques jours qu’ Osman Karahan, un avocat Turc, connu pour être le défenseur attitré du Hezbollah turc, une organisation qui n'a rien à voir avec son homonyme libanais mais plus avec ce qu'on appelle al Qaïda (soit une nébuleuse contrôlée par l’Arabie Saoudite et les services américains) avait été tué par l’armée syrienne lors de combats à Alep.
C’est
maintenant un de ses clients qui vient de perdre la vie dans des circonstances
analogues dans cette ville syrienne.
Finalement, c'est peut-être la méthode qu'a choisi le gouvernement turc pour de débarrasser de ses extrémistes, les envoyer se faire tuer par l'armée syrienne?
Ne
comptez pas sur vos journaux pour vous en parler.
Hürriyet (Turquie) 17 août 2012 traduit de l’anglais
par Djazaïri
Un ressortissant Turc tué dans les
affrontements à Alep s’est avéré être le frère du cerveau qui était derrière
les attentats perpétrés par al Qaïda en 2003
à Istanbul.
On a appris que le citoyen Turc Metin Ekinci
a été tué à Alep par des soldats fidèles au régime de Bachar al-Assad. La carte
d’identité ainsi qu’une séquence filmée lors de ses funérailles ont été
montrées à la télévision d’Etat syrienne.
La famille Ekinci a commencé à accepter les
condoléances aujourd’hui à Bingöl, sa ville natale, et on a appris que Metin
Ekinci était le frère aîné d’Azad Ekinci, le cerveau qui était derrière les
attentats coordonnés de 2003 contre la synagogue Neva Shalom, le siège de la HSBC
et le consulat général de Grande Bretagne à Istanbul, selon une dépêche de Doğan
News Agency (DHA). Les attentats avaient tué 57 personnes et en avaient blessé
près de 700.
Les investigations effectuées à l’époque
avaient montré qu’un véhicule immatriculé au nom de Metin Ekinci avait été
utilisé pour les attentats et on avait appris ultérieurement qu’Azad Ekinci
avait acheté le véhicule en se servant de la carte d’identité de Metin Ekinci à
qui il l’avait dérobée.
L’avocat d’Azad Ekinci, Osman Karahan a aussi
été tué dans un affrontement armé avec les forces syriennes à Alep la semaine
dernière. Azad Ekinci reste en fuite.
Libellés : Alep, Azad Ekinci, Bingöl, Istanbul, Metin Ekinci, Osman Karahan, Syrie, Turquie
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