Sur l'antisémitisme
En ce moment, plus qu'à l'accoutumée, mes amis sionistes vilipendent mon antisémitisme supposé. Que dis-je, ils ont la certitude que je suis un antisémite au sens de quelqu'un qui a une haine viscérale des Juifs. Et je vous passe les insultes de type scatologique etc. Pardonnez moi l'expression, mais ce sont vraiment des gens qui pensent que leur trou du cul est le centre du monde et que leur merde mérite le Prix Goncourt.
Il est vrai que pour eux, toute personne qui critique leur entité chérie est un antisémite patenté, à fortiori celui qui conteste la légitimité même de leur entité.
Je tiens à les rassurer: je ne suis pas et ne serai jamais un antisémite. Les Juifs, ou supposés tels, font pour moi partie de l'humanité commune. Ce disant, je fais peut-être encore oeuvre antisémite puisque je leur nie la qualité de "peuple élu".
Il y a cependant de réelles difficultés quand on aborde la question du sionisme. Une difficulté réside dans le fait que le sionisme a fait en sorte que soit admis le postulat de l'identité du judaïsme et du sionisme. Ce postulat est non seulement faux, mais lourd du risque d'une excitation de l'antisémitisme (il a pour moi la même valeur que le postulat des antisémites qui identifient judaïsme et communisme). L'autre tient au fait que les sionistes ont réussi à embarquer avec eux une communauté juive qui était au départ largement réticente voire opposée à leurs thèses. Il faut dire que le nazisme a été pour beaucoup dans le succès de leur entreprise de conquête idéologique des communautés juives.
Ceci dit, comme cette emprise du sionisme sur les communautés juives a eu un début, elle peut avoir, et aura, une fin. Pour l'heure, cette emprise passe par l'essentiel des institutions juives séculières officielles, c'est-à-dire celles qui sont considérées par les divers gouvernements comme les porte voix des communautés juives.
Ces organisations qui en réalité n'encadrent qu'une fraction des communautés juives, développent non seulement un discours mais des pratiques qui visent à soutenir mordicus l'entité sioniste et à museler les voix dans et hors de la communauté juive qui critiquent ou s'opposent à l'entité sioniste. Elles sont le plus souvent contrôlées par des ultra du sionistme et ce n'est pas pour rien qu'elles se sont identifiées à ce colon extrémiste caricaturé par l'humoriste Dieudonné dans un petit sketch qui lui a valu d'être mis à l'index par le monde du show-business et des media.
Du point de vue idéologique, ce discours en direction des institutions politiques des pays où vivent des Juifs se résume en gros à un chantage à l'antisémitisme. De ce fait, le terrain de la lutte antisioniste s'est trouvé déporté dans un champ discursif plus large que celui de l'anticolonialisme stricto sensu. Et le sionisme doit aussi être confronté sur ce terrain pour être débusqué et placé face à ses contradictions.
Il est vrai que pour eux, toute personne qui critique leur entité chérie est un antisémite patenté, à fortiori celui qui conteste la légitimité même de leur entité.
Je tiens à les rassurer: je ne suis pas et ne serai jamais un antisémite. Les Juifs, ou supposés tels, font pour moi partie de l'humanité commune. Ce disant, je fais peut-être encore oeuvre antisémite puisque je leur nie la qualité de "peuple élu".
Il y a cependant de réelles difficultés quand on aborde la question du sionisme. Une difficulté réside dans le fait que le sionisme a fait en sorte que soit admis le postulat de l'identité du judaïsme et du sionisme. Ce postulat est non seulement faux, mais lourd du risque d'une excitation de l'antisémitisme (il a pour moi la même valeur que le postulat des antisémites qui identifient judaïsme et communisme). L'autre tient au fait que les sionistes ont réussi à embarquer avec eux une communauté juive qui était au départ largement réticente voire opposée à leurs thèses. Il faut dire que le nazisme a été pour beaucoup dans le succès de leur entreprise de conquête idéologique des communautés juives.
Ceci dit, comme cette emprise du sionisme sur les communautés juives a eu un début, elle peut avoir, et aura, une fin. Pour l'heure, cette emprise passe par l'essentiel des institutions juives séculières officielles, c'est-à-dire celles qui sont considérées par les divers gouvernements comme les porte voix des communautés juives.
Ces organisations qui en réalité n'encadrent qu'une fraction des communautés juives, développent non seulement un discours mais des pratiques qui visent à soutenir mordicus l'entité sioniste et à museler les voix dans et hors de la communauté juive qui critiquent ou s'opposent à l'entité sioniste. Elles sont le plus souvent contrôlées par des ultra du sionistme et ce n'est pas pour rien qu'elles se sont identifiées à ce colon extrémiste caricaturé par l'humoriste Dieudonné dans un petit sketch qui lui a valu d'être mis à l'index par le monde du show-business et des media.
Du point de vue idéologique, ce discours en direction des institutions politiques des pays où vivent des Juifs se résume en gros à un chantage à l'antisémitisme. De ce fait, le terrain de la lutte antisioniste s'est trouvé déporté dans un champ discursif plus large que celui de l'anticolonialisme stricto sensu. Et le sionisme doit aussi être confronté sur ce terrain pour être débusqué et placé face à ses contradictions.
C'est exactement le sens de mon post sur la shiksa.
22 Comments:
A mesure que de nombreux juifs se joignent à la lutte contre le sionisme, l'accusation d'antisémitisme perd de sa force, mais ces juifs sont parfois accusés de trahison ou de "haine de soi".
"Ceci dit, comme cette emprise du sionisme sur les communautés juives a eu un début, elle peut avoir, et aura, une fin.............."
je ne crois pas, du moins tant qu'il y aura des gens comme vous
et vos comparses qui etes les meilleurs alliés du Sionisme
par la menace que vous représentez, a tort ou a raison, aux yeux des Juifs
"à tort ou à raison". Ce qui signifie qu'il faut rester silencieux devant les agissements du sionisme puisqu'à "tort ou à raison" s'exprimer contre le sionisme peut être perçu comme une menace aux yeux des Juifs.
De quels Juifs parlez vous?
De quelle menace parlez vous?
Les antisionistes ne représentent pas une menace pour les Juifs, au contraire. Ce qui menace les Juifs c'est le sionisme.
Demandez au gang des barbares qui menace les juifs.Le lien entre les juifs et Israël est fort et n'est pas près de se dissoudre. Les signataires de JCall par exemple, tout en critiquant la politique de Netanyaou affirment au début de leur appel leur solidarité entière avec le peuple israélien. Le lien du judaïsme avec la terre est proclamé sans interruption de l'époque de la rédaction de la Torah au talmud et aux multiples commentaires qui lui ont succédé comme celui du grand commentateur de la bible et du talmud: Rachi. Seuls au milieu du 19ème les juifs libéraux allemands ont voulu supprimer le retour à Sion de leurs prières. On sait ce qui est advenu du judaïsme allemand:il a été anéanti par les nazis.Dans le monde entier actuellement les juifs sont enterrés avec un petit sac de la terre d'Israël sous leur tête pour montrer que même morts, le Saint béni soit-il les fera revenir sur leur terre comme le promet le prophète Ezéchiel dans sa vision des ossements revivifiés.
Le lien du judaïsme avec la Palestine n'est remis en cause par personne. Là où surgissent les problèmes, c'est quand un prétendu peuple (une religion race) prétend s'installer sur ce territoire en excluant le peuple autochtone. Et ça, c'est quelque chose qui ne passe pas.
Maintenant, que les Juifs du monde retirent leur soutien au sionisme, ce serait une bonne chose. Mais ce n'est pas indispensable car l'entité sioniste sera éliminée quel que soit l'état de l'opinion juive dans le monde.
"votre phrase: l'entité sioniste sera éliminée" rappelle un fameux discours à la radio du Caire de Nasser, je cite:la guerre avec Israël sera une guerre totale et son but, la destruction d'Israël.
Et pourtant l'Egypte était supériorement armée par l'URSS. Elle possédait 1400 chars, son aviation, forte de 550 appareils comptait 385 chasseurs, dont 131 Mig 21 ultra-modernes. Conte la totalité de ses adversaires, Israêl ne mettait en ligne que 800 blindés et 350 avions.Les guerres ne sont plus les mêmes aujourd'hui , vous pouvez toujours compter pour la destruction d'Israël sur le hamas et le hezbollah, deux organisations qualifiées de terroristes par la communauté internationale. En attendant l'autorité palestinienne vient de démarrer ses négociations encore indirectes avec l'état hébreu. Espérons des progrès. Ce n'est pas exclu car sur l'échage de territoires les positions ne sont pas éloignées, sur Jérusalem les parties trouveront une solution boiteuse certes mais qui permettront quand même aux esprits de se calmer. Reste le problème du reour des réfugiés qui avit déjà fait capoter les précédentes négociations du temps de Clinton.là les parties seules sont incapables d trouver une solution,c'est pourquoi l'intervention detiers est indispensable. C'est ce qui se passe.
Ah oui, la communauté internationale, c'est cet ensemble à géométrie peu variable autour des USA. La majorité des pays du monde en est exclue et Mme Clinton en est la porte parole.
A part ça, dans le combat, ce qui importe ce sont les équipements et les hommes en ordre réel de bataille. Pour l'heure, l'entité a toujours eu la supériorité. Sans oublier que les Soviétiques se sont généralement abstenus de fournir aux pays arabes leurs matériels les plus perfectionnés.
L'entité sera détruite. Par la guerre? Pas forcément. Le régime d'Afrique du Sud a disparu sans conflit militaire. Il a suffi qu'il perde enfin tous ses soutiens en Occident sans oublier une réalité démographique têtue et l'accès à l'indépendance du Mozambique et de l'Angola.
"les Soviétiques se sont généralement abstenus de fournir aux pays arabes leurs matériels les plus perfectionnés."
a quoi bon fournir de tels équipements a des armées qui ne dominent pas la technologie ??
l' arme est une chose, la matière grise, une autre
et force est de reconnaitre que l' état Juif en a a revendre mon bon ...
vous etes vraiment amusant...
Encore une fois vous vous dévoilez: le Hamas et le Hezbollah ne sont pas des organisations terroristes à vos yeux. Et vous traitez par le mépris la communauté internationale. Que faîtes-vous en Europe et en France: ces deux organisations sont qualifiées de terroristes par la communauté européenne.
Une observation encore: les soviétiques ne se sont pas abstenus de livrer à l'Egypte et à la Syrie leurs matériels les plus perfectionnés. Ainsi à l'époque de la guerre des six jours l'Egypte possédait, comme je l'ai écrit 1400 chars dont 550 T 54 et T 55 appartenant à la génération la plus récente des blindés soviétiques et son aviation, forte de 550 appareils comptait 385 chasseurs, dont 130 Mig 21 ultramodernes.
Vous confondez la guerre avec un jeu où celui qui devrait gagner est celui qui a le plus de jouets.
La quantité d'armes compte ainsi que leur qualité, c'est évident. Encore faut-il que ces armes soient en ordre de bataille. Ce n'était pas le cas pour l'Egypte en 1967: deux divisions seulement dans la zone de contact, bien insuffisantes pour déclencher les hostilités.
Dans une guerre, l'avantage va souvent à celui qui en prend l'initiative. Les sionistes ont pris l'initiative et ont donné la priorité à la neutralisation des aviations arabes, ce qui a laissé les infanteries à la merci des bombardiers sionistes. L'"efficacité de sraids sionistes témoigne des insuffisances des DCA arabes mais aussi du fait que les Etats arabes ne croyaient pas à l'imminence du déclenchement d'une guerre, à fortiori sur leur initiative.
En dépit de ses gesticulations, Nasser n'avait effectivement aucune intention de déclencher un conflit, les Soviétiques y étaient formellement opposés.
D'autres aspects techniques et politiques expliquent aussi la défaite arabe.
1973 a montré que l'application d'une bonne stratégie, adaptée au potentiel matériel (notamment les insuffisances de l'aviation) permettait de changer la donne. Mais la guerre, c'est avant tout de la politique et le gouvernement égyptien avait déjà prévu l'après guerre et le retournement d'alliance. En témoigne l'expulsion préalable au déclenchement de la guerre de 73 des conseillers soviétiques par Sadate.
Le Hezbollah a montré aussi qu'une stratégie correcte permettait de tenir en échec les délinquants sionistes. Et à mon avis, ce n'est que le début des déconvenues pour les terroristes de Tel Aviv.
Beaucoup à dire sur vos soit-disant analyses non étayées par les faits.Ainsi vous écrivez que Nasser n'avait aucune intention de déclencher une guerre en 67 malgré ce que vous appelez ses gesticulations. Il suffit de rappeler qu'en mai 67 il a procédé à d'importants mouvements de troupe dans le Sinaï, qu'il a exigé et obtenu le départ des troupes de l'Onu qui servaient de forces d'interposition depuis la guerre de 56, qu'il a signé une alliance militaire avec la Jordanie et surtout fermé le détroit de Tiran à la navigation israélienne, seul poumon d'Israël avec l'Asie et l'Afrique. Excusez l'expression, mais vraiment vous vous foutez du monde.
Quant à votre affirmation que l'Urss le bloquait dans sa volonté belliqueuse, c'est tout le contraire de la vérité. Il faut se rappeler le déroulement précis des événements. Ainsi l'Urss avertissait la Syrie, autre participant malheureux de la guerre des 6 jours, de concentration de troupes israéliennes au nord du pays. Comme les hostilités ont commencé avec l'Egypte on voit bien que cette menace israélienne contre la Syrie n'était qu'une maneuvre russe pour aggraver la situation.
Je pourrais évidemment reprendre dans le détail le reste de vos élucubrations mais je me tiens à la seule vérité historique.
je voulais vous répondre dans le détail . je noterai simplement, bien que vous vous en défendiez vous êtes effectivement un raciste antisémite ou si çà vous déplait je dirai suivant P.A. Taguief, directeur de recherche au CNRs dans son récent livre, vous êtes atteint de judéophobie maladive.
Chère madame Annie, je ne connais pas ces nombreux juifs qui rejoignent l'antisionisme, chaque jour je vois le contraire. Par exemple dans toutes les synagogues de France chaque samedi on prie pour la laix et le salut d'Israël. Si comme juif antisioniste vous n'avez comme exemple que Noam Chomski, je vous conseille d'en trouver d'autres. Il fut en mai 1981 l'un des défenseurs du négationniste Faurisson, celui qui affirme qu'à Auschwitz on n'a tué que des poux.Mais peut-être vous pensez comme notre ami Al Djezaïri que si les juifs sont des êtres humains ce dont on le remercie, (on en doutait depuis Hitler, Choukeïri et Nasser) ce n'est pas le cas des sionistes.
Toujours pour Annie. Je lui suggère de mieux se renseigner. Les milliers de signataires de JCall tout en critiquant la politique de l'actuel gouvernement israélien commencent leur appel en affirmant leur solidarité avec leurs frères israéliens. A noter parmi les signataires le professeur Atlan,biologiste mondialement connu comme l'inventeur du concept d'autoorganistion et de Cohn-Bendit le leader des verts européens.
Chomsky antisioniste!? Là je suis écroulé de rire! Il se définit lui même comme néosioniste. Mais bon, que voulez vous, quand on regarde le monde de manière binaire...
Et pour la défense de la thèse de Faurisson, ignorant, renseignez vous sur ce qu'il s'est véritablement passé, au lieu d'aller trouver vos informations dans les poubelles! Chomsky se débat depuis pour que la vérité soit reconnue, mais des guignols dans votre genre s'en fichent royalement visiblement.
Pour ce qui est des juifs antisionistes, aussi incroyable que cela puisse vous paraitre, ils existent! Tous ne soutiennent pas le colonialisme. Vous savez!? Au sein d'une même communauté, il arrive que des individus ne pensent pas comme les autres, c'est ce qui fait en partie que le monde avance.
Pour un autre anonyme et ses factions terroristes, pendant la seconde guerre mondiale, c'est la Résistance qu'on qualifiait de terroriste. Mais se mettre à genoux face à ses décideurs est tellement plus facile que de penser par soi même... Surtout quand ils vont dans notre sens!
J'ai l'amère impression que certaines personnes ne comprendront jamais que l'on puisse "détester" un pays à ce point sans détester son peuple! C'est à dire en détester la forme, en détester ce qu'il véhicule, certaines de ses idéologies, ses dérives racistes et exclusivistes. Les personnes au pouvoir sont les véritables criminels, la population, elle, se trouve embrigadée par ces débiles. Sans doute que des israéliens sont colonialistes pur cru, racistes jusqu'à l'os, d'autres aspirent surement à vivre aux côtés des palestiniens sans vols de terre et exactions, sans nettoyage ethnique, et dans un pays laïc. Théocratie en devenir, c'est ça Israël.
Et pour un autre anonyme, raciste seul suffit, même si ce mot n'a pas de sens. Pourquoi y accoler antisémite? Il brille bien votre nombril?
Amicalement à tous, tout de même.
Très juste, Noam Chomsky n'a jamais endossé les conclusions de M. Faurisson. Il a simplement plaidé pour la liberté d'expression et de la recherche universitaire.
Puisqu'on m'accuse de trouver mes références dans les poubelles je recommande la lecture"de Faurisson à Chomsky, appendice à "un Eichmann de papier" Esprit (1981) réédité par La découverte (2005). A la suite d'une pétition pour défendre la liberté d'expression de Faurisson, signée par Chomsky, Vidal-Naquet, militant antifasciste bien connu et spécialiste du négationnisme, considéra que la pétition allait plus loin que la simple défense de la liberté d'expression. Elle présentait la recherche de Faurisson comme sérieuse:"une recherche historique approfondie et indépendante sur la question de l'holocauste". Il a reproché à Chomsky d'avoir qualifié Faurisson de sorte de libéral relativement apolitique alors que les textes de ce dernier manifestent un antisémitisme patent. J'ajouterai que par la suite Chomsky a déploré d'avoir donné sa signature à la demande de Thion, qui a par ailleurs été exclu du CNRS en raison de ses opinions et de son soutien au régime de POl Pot. Contrairement à ce que Vincent affirme, c'est une affaire que j'ai suivi de près, connaissant intimement à l'époque Thion qui d'ailleurs rend hommage à mon honnêteté dans son livre samizdat.
Et l'appréciation de Vidal-Naquet sur les textes de Faurisson peut s'appliquer aux élucubrations de Mounadil. Elles suintent l'antisémitisme à toutes ses pages.
Dommage que vous n'avez pas jugé utile de publier ma réponse à Vincent qui s'était permis de me traiter d'ignorant ce qui est insultant: depuis quand dans un débat d'idée on attaque la personne de son contradicteur? En outre il tombait mal car c'est un sujet que je connais particulièrement bien. J'avais d'ailleurs assisté au procès de Faurisson en Mai 1981 où la plaidoirie de Badinter avait été extraordinaire et mériterait d'être dans les annales avec son discours à l'Assemblée contre la peine de mort. Il faut rappeler que le père de Badinter a été déporté et assassiné. Il savait de quoi il parlait quand il traitait du négationnisme.Je rappelle également que Chomsky a publiquement regretté plus tard d'avoir signé cette pétition, ce qu'il avait fait d'une part pour la liberté d'expression mais aussi et peut-être même surtout sous la pression de Thion, mon ancien camarade de lutte.
Thion a été exclu du CNRS pour délit d'opinion.
Vous connaissez bien l'anglais mais en droit il me semble que vous avez intérêt à vérifier vos sources. Thion n'a pas été exclu du CNRS pour délit d'opinion mais pour avoir de façon constante enfreint l'article 9 de la loi Gayssot qui interdit de remettre en cause l''existence de crimes conte l'humanité.
C'est donc bien un délit d'opinion.
Veuillez m'excuser pour le qualificatif "d'ignorant", c'était exagéré, je me suis emporté.
Lire que Chomsky est anti-sioniste et qu'il a soutenu le négationnisme de Faurisson m'a quelque peu éberlué. Comme soutien anti BDS, on ne fait pas mieux que Chomsky aux USA, sinon Abe Foxman. Chomsky ne connaissait rien aux thèses de Faurisson, il n'a fait que prendre position en faveur de la liberté d'expression. Et sur ce point, c'est la position de Chomsky que je retiens et non celle de Naquet.
J'ai moins de difficultés à suivre l'auteur d'une bourde sur son explication que son principal détracteur, surtout sur des sujets aussi délicats que le négationnisme en France (Les sensibilités des uns et des autres étant mises à rude épreuve). Chomsky a lui même reconnu son erreur.
Je ne comprends pas cet acharnement à le qualifier d'anti-sioniste (quand lui même se définit néosioniste...) et à oser prétendre qu'il ait pu soutenir les thèses de Faurisson! Cela revient soit à colporter des idées malsaines, et en connaissance de cause, soit à ignorer sciemment la version de Chomsky. Dans un cas comme dans l'autre, c'est un mensonge patenté.
La position de Chomsky, c'est qu'à limiter la liberté d'expression, et interdire à des gens comme Faurisson de s'exprimer, c'est donner une impression d'interdit aux jeunes, donner l'impression qu'un tabou que l'on cache délibérément se trouve dans ses écrits. Bref, c'est le meilleur moyen de lui faire de la publicité.
Comprenez que l'on puisse avoir du mal à penser que Chomsky soutienne des thèses négationnistes.
Qu'on laisse Faurisson s'exprimer à la TV, et que l'on trouve des intellectuels qui sauront démonter ses arguments un par un. C'est le seul moyen de désamorcer cette bombe intellectuelle. Il me parait incroyable que, dans le pays qui vît naître les Lumières, l'on interdise l'étude d'un pan entier de l'Histoire à des experts pour cause de sensibilités diverses. A mon sens, c'est le meilleur chemin pour une jolie gangrène.
Encore une fois, excusez moi pour ma réaction.
Cordialement
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