Quand les sionistes négociaient avec Eichmann le sioniste, l'hébraïsant...
Eichmann avait fait ami-ami avec les sionistes, sa récompense fut le gibet. Leçon à méditer par ceux qui soutiennent ardemment l'entité sioniste.
Fin de la digression.
L'utilisation de la figure de Hadj Amin al-Husseini par les sionistes de France (je n'ose pas écrire Français, ça pourrait les vexer) a été tardive.
C'est que les consignes de la propagande sioniste s'élaborent à Tel Aviv avant d'être peaufinées à New York ou à Washington. Il faut ensuite traduire les ordres et le merdier en français, toutes choses qui prennent du temps.
Ceci dit, on maintiendra ici que Hadj Amin al-Husseini n'était pas ce que les Européens appellent un antisémite. Il en avait certes après les Juifs, mais pas n'importe lesquels: ceux qui venaient squatter la Palestine pour y fonder un Etat et en évincer la population indigène.
Par ailleurs, Hadj Amin al-Husseini n'a pas eu l'importance qu'on lui prête ni dans ses relations avec l'Allemagne, ni dans la lutte contre le sionisme et encore moins dans le monde musulman. Patriote sans doute sincère, c'était aussi un bourgeois dont le dernier souhait était que l'indépendance de la Palestine soit arrachée par un mouvement populaire qui l'aurait probablement marginalisé.
A ceux qui parlent aujourd'hui d'islamo-fascisme voire d'islamo-nazisme, nous rappellerons simplement le rôle des troupes musulmans arabes et africaines notamment dans la victoire contre le nazisme et pour la libération de la France. Curieusement, ce sont en partie les mêmes gens qui nous parlent sans arrêt de "mémoire" qui semblent oublieux de cette réalité. Preuve encore que mémoire et histoire sont deux notions bien différentes même si elles ne sont pas sans rapport.
Je voudrais évoquer maintenant, brièvement, les relations entre les sionistes et les nazis. Vous en aviez déjà eu un petit aperçu sur ce blog et le texte que je vous propose apporte quelques éclairages supplémentaires. On y découvre non seulement certaines tractations des sionistes avec les nazis, mais aussi que ce sont les sionistes qui étaient le plus demandeurs. Demandeurs pour obtenir l'émigration des Juifs mais exclusivement vers la Palestine. Il y a eu d'autres aspects des tractations sionistes avec les Nazis que j'aborderai peut être ultérieurement sans doute à partir de la source citée ci-après.
Le texte que je vous propose est un extrait du livre de Lenni Brenner "Zionism in the Age of the Dictators," qui à ma connaissance n'a jamais été traduit intégralement en français. Il s'agit d'un travail universitaire pourvu d'un important appareil de citations et de notes qui renvoient aux sources utilisées. Vous trouverez les références sur le site d'où est tiré ce texte.
Extrait du chapitre 8 - traduit de l'anglais par Djazaïri
Jusqu'à la révolte arabe [de 1936], le patronage du sionisme par les nazis avait été chaleureux mais avec peu d'engagements comme nous l'avons vu. Cependant, avec la crise politique en Palestine et la nomination de la commission Peel, l'Organisation Sioniste Mondiale [WZO, World Zionist Organisation] vit une chance de persuader les Nazis de s'engager publiquement avec eux en Palestine même. Le 8 Décembre 1936, une délégation conjointe de l'Agence Juive, l'organe suprême de l'Organisation Sioniste Mondiale en Palestine, et le Hitachdouth Olei Germania (Association des immigrants Allemands en Palestine), se rendit au bureau de Jérusalem de Doehle, le Consul général d'Allemagne. L'historien sioniste, David Yisraeli, a relaté cet épisode.
A travers Doehle, ils cherchaient à persuader le gouvernement nazi de faire entendre son représentant à Jérusalem par la commission Peel pour lui déclarer que l'Allemagne était intéressée par une immigration accrue en Palestine en raison de son vif désir de voir les Juifs quitter l'Allemagne. Cependant, le consul avait immédiatement rejeté la proposition. Ses motivations officielles étaient que la perspective d'une plus grande immigration venue d'Allemagne amènerait inévitablement sur la table la question du transfert qui était préjudiciable aux exportations britanniques vers la Palestine.
Fait caractéristique, les Sionistes manifestaient plus d'empressement que les Nazis à développer les relations, mais le rejet de leur requête par Doehle ne les empêcha pas de faire d'autres approches. Le résultat de la mission Peel était considérée comme crucial pour les efforts sionistes et c'est donc la Haganah, à l'époque branche militaire de l'Agence Juive (une milice travailliste de facto), qui obtint la permission de Berlin de négocier directement avec le Sicherheitsdienst (SD), le service de sécurité de la SS. Feivel Polkes, un agent de la Haganah, arriva à Berlin le 26 février 1937 et se vit assigner Adolf Eichmann comme partenaire de négociation. Eichmann avait été un protégé du pro sioniste von Mildensten et, comme son mentor, avait étudié l'hébreu, lu Herzl et il était le spécialiste de sionisme au SD. Les discussions Eichmann-Polkes furent consignées dans un rapport préparé par le supérieur d'Eichmann, Franz-Albert Six, et qui a été découvert dans les archives de la SS saisies par l'armée américaine à la fin de la seconde guerre mondiale.
Polkes est un national-Sioniste. Il est contre tous les Juifs opposés à l'édification d'un Etat juif en Palestine. En tant que membre de la Haganah, il lutte contre le communisme et tout ce qui touche à l'amitié arabo-britannique... Il observait que le but de la Haganah était de parvenir, aussi vite que possible, à une majorité juive en Palestine. Il travailla donc, en fonction des nécessités liées à cet objectif, avec ou contre l'Intelligence Service britannique, la Sûreté Générale française, avec l'Angleterre et l'Italie... Il se déclarait personnellement disponible pour travailler avec l'Allemagne sous la forme d'apport de renseignements tant que ce n'était pas contraire à ses propres objectifs politiques. Entre autres choses, il soutiendrait la politique étrangère allemande au Proche orient. Il essayerait de trouver des ressources pétrolières pour le Reich Allemand sans affecter les sphères d'intérêts britanniques si les régulations monétaires de l'Allemagne étaient assouplies pour les émigrants Juifs vers la Palestine.
Six pensait certainement qu'une alliance opérationnelle avec le Haganah serait dans l'intérêt des Nazis. Ils avaient toujours besoin d'avoir des informations à jour depuis l'intérieur des diverses organisations juives de boycott et sur les complots juifs contre la vie de personnalités nazies. Il était très désireux d'autoriser la SS à aider les Sionistes en retour.
Une pression peut être exercée sur la Reichsvertretung der Deutschen Juden [principale organisation communautaire juive en Allemagne, indépendante jusqu'en 1939, NdT] de sorte que les Juifs qui émigrent d'Allemagne se rendent exclusivement en Palestine et non dans d'autres pays. Une telle mesure va complètement dans le sens de l'intérêt de l'Allemagne et est déjà préparée par des mesures prises par la Gestapo. Les plans de Polkes pour créer une majorité juive en Palestine seraient facilités dans le même temps par ces mesures.
Libellés : Adolf Eichmann, Allemagne, commission Peel, Feivel Polkes, Hadj Amin al-Husseini, Haganah, Lenni Brenner, nazisme, Organisation Sioniste Mondiale, Palestine, sionisme
15 Comments:
Je lis souvent vos articles mais je ne comprends pas pourquoi y a t il des pubs israéliennes sur votre blog
alors que nous savons qu à l heure d aujourd'hui hui Israël n a pas de véritable frontière et que cette entité sioniste que vous ne cessez de critiquer vous lui faites quand même de la pub . c est paradoxal . ????? Bizarre ou mon cher j ai dit bizarre
@anonyme.
je crois que mr djazairi vous l'a explique a maintes reprise.ce n'est pas de ton faites,cette pancarte publicitaire est impose par l'hebergeur.ce qui est important dans ce intelligent blog c'est ce qui se dit et non ce qu'on voit.maintenant si tu as un moyen pour les supprimer notre ami est preneur.
Merci pour la réponse
Votre humour ne vous gêne pas parfois aux entournures?Je cite votre digression: "Eichman avait fait ami-ami avec les sionistes, sa récompense fut le gibet. leçon à méditer..." Entre temps il y avait eu la shoah, fait qui ne vous avait peut-être pas échappé.Vous m'avez une fois dit que vous n'étiez pas antisémite, la preuve: vous avez quelques amis juifs. Je ne vous avais jamais accusé d'antisémitisme mais, cette fois votre argumentation est par trop nauséabonde.
C'est marrant. Moi j'aurais pensé que c'était le comportement des sionistes qui était nauséabond. Décidément, tout leur est pardonné à ces ordures.
Votre humour lui était de bonne compagnie. Et vous n'en avez même pas honte. Il est vrai que vous avez des amis juifs!! Je ne vous traite pas d'antisémite mais je remarque que tous les antisémites prétendent toujours avoir des amis juifs.Comme l'un d'entre eux m'avait dit un jour: toi tu n'es pas comme les autres.(sous-entendu les sales juifs) Vous ressemblez à ce site sur lequel on se demande si on peut avoir des amis juifs, voire même discuter avec eux.
Je n'ai nulle part écrit que j'avais des amis Juifs. J'ai parlé de collègues de travail. Je travaille avec eux comme je le fais avec d'autres, en bonne intelligence. La confession des personnes avec qui je travaille n'est pas un critère pertinent tout simplement. Dans le public avec lequel nous travaillons, il y a entre autres des Juifs et je m'en voudrais d'exercer une quelconque discrimination à leur encontre comme à l'égard de quiconque. Ce serait pour moi une faute et surtout un déshonneur.
Maintenant, je crois que mon humour ne vaut pas l'humour noir des sionistes qui se sont amusés à capturer (illégalement) puis à juger (illégalement aussi) et à pendre leur ami Eichmann. Vous pouvez argumenter comme vous voudrez, les faits sont têtus.
Excusez-moi, je me suis trompé évidemment vous n'avez pas d'amis juifs, seulement des collègues de travail.C'est exactement ce qu'on peut lire sur le site suédois sur lequel Faurisson publie ses oeuvres: on ne peut avoir d'amis juifs. Quant à votre dernière phrase: les sionistes se sont amusés à capturer leur ami Eichman elle m'incite à ne plus tenter de dialoguer avec vous.Le souvenir de toute la partie de ma famille qui a été transportée à Auschwitz dans les trains d'Eichman m'interdit de continuer ce dialogue avec quelqu'un qui jouit de son humour avec un personnage comme Eichman.
L'idée de l'impossibilité d'avoir des amis Juifs est la vôtre! Je n'ai pas d'amis hindouistes; faudrait-il en conclure que ça m'est chose impossible? Vos arguments confinent au grotesque.
Apparemment vous êtes abonné à la lecture de Faurisson, en suédois en plus. Il ne faut pas que ça vous empêche de dormir: Eichmann est mort, Hitler est mort, Klaus Barbie est mort. Par contre Tzipi Livni est vivante, Benjamin Netanyahou est vivant, Ariel Sharon remue encore le gros orteil...
Aucun de vos collègues de travail juif n'a l'honneur de devenir un de vos amis. Quant à votre comparaison entre Netanyahou et tsipi Livni et Hitler ou Eichmann, elle vous disqualifie de tout débat honnête. Effectivement la situation du peuple palestinien est un drame mais de là à comparer les dirigeants israéliens (vous savez l'état dont le nom vous écorche la bouche) avec les bourreaux de Tréblinka, Maidanek ou Auschwitz il y a de la marge. Les dirigeants israéliens n'ont jamais créé de chambre à gaz. Ah j'oubliais, peut-être elles n'ont jamais existé que dans la propagande sioniste!!
Voilà maintenant qu'on veut m'obliger à me faire des amis sur mon lieu de travai. Et puis quoi encore?
Le crime n'est pas fait que de chambres à gaz. Effectivement, Eichmann, Hitler et Barbie sont morts. Et oui, Tzipi Livni, Netnanyahou sont vivants. Même Ariel Sharon qui remue encore le gros orteil...
Les dirigeants israéliens n'ont pas le projet d'exterminer le peuple palestinien, les nazis oui. Mais pour vous çà ne fait pas de différence.
cela dit je vous signale que 22000 tsiganes roumains ont été expulsés du beau pays de France,à côté de chez vous.Mais vous n'avez pas le temps de vous y intéresser, vous êtes trop occupé à informer vos concitoyens des crimes des israéliens, comme vous me l'avez précisé. Aussi moi sioniste je le fais.
Avec les sionistes, on a le droit de parler de l'oppression des Tziganes, ou de qui vous voudrez mais pas de celle des Palestiniens. Les sionistes n'ont pas le projet d'exterminer les Palestiniens? Ils n'en restent pas moins dans la filiation des Nazis en se présentant comme un peuple "élu" qui s'accapare la terre des autres. Je ferai remarquer qu'Hitler avait d'abord prévu d'expulser les Juifs (vers Madagascar ou ailleurs) avanr de décider, à la conférence de Wansee disent les historiens, de les éliminer. Les sionistes en sont encore à la phase concentration (Gaza, un camp plus grand qu'Auschwitz) en attendant une éventuelle extermination. Le sionisme est le pire danger pour les Palestiniens et pour le monde. C'est une idéologie qui provoque la guerre, en Palestine, au Liban, en Irak et peut-être demain en Iran. Les sionistes ont toujours soutenu les dicatatures en Amérique et ont soutenu l'apartheid en Rhodésie et en Afrique du Sud. Votre Théodore Herzl comme votre Arthur Ruppin ou votre Golda Meir étaient des êtres malfaisants comme l'idéologie qu'ils portaient.
Je vous recommande la lecture du Coran où il est affirmé à plusieurs reprises que Dieu a donné la terre aux enfants d'Israël. Là encore je ne fabule pas et vous donnerai les références qui sont très connues.
Comme c'est amusant, quand on évoque la personne de jésus dans le Coran, ce n'est que polémiques. Maintenant on cite à l'appui le Coran par rapport à la promesse divine aux enfants d'Israël. Oui, le Coran l'affirme mais il ne parle pas de la terre entière, seulement d'une portion. Ensuite, comme je l'ai écrit les Judéens ont été rejetés par les autres tribus d'Israël. Ceci renvoie à la supercherie que représente le nom dont s'est affublée l'entité sioniste. Et, du point de vue musulman (que seuls les Musulmans croiront naturellement), ce pacte a été rompu par le travestissement des écritures (ce qui renvois à la rédaction sur plusieurs siècles de la Torah où n'importe quel philologue décèle diverses types d'écriture et diverses sources, ne seraient-ce que les récits mésopotamiens).
Pour finir le Coran, pas plus que la Torah n'a de valeur en droit international sur la propriété de telle ou telle terre. De toutes manières, pour l'essentiel, les Palestiniens sont les autochtones de ce territoire: les Arabes n'ont pas plus peuplé la Palestine qu'ils n'ont peuplé l'Egypte ou l'Algérie.
Enregistrer un commentaire
<< Home