Ces rabbins qui font honte au judaïsme
Ce texte de Khalid Amayreh est intéressant car, même s'il ne nous apprend rien de vraiment nouveau, il offre une synthèse sur une variante haineuse et radicale du sionisme religieux, variante qui a le vent en poupe dans l'entité sioniste où elle est chargée de l'endoctrinement des colons sionistes et de leurs enfants, enfants qui constituent déjà l'élément central et le plus agressif de l'armée de l'entité.
Ce qui est assez amusant, si j'ose m'exprimer ainsi, c'est qu'Amayreh utilise au fond la même rhétorique que ceux qui opposent l'islamisme au "véritable" Islam. Ainsi il relève la contradiction entre le discours et les actes des adeptes de ce sionisme religieux et les valeurs authentiques de la tradition juive telle qu'on la trouve dans la Bible ou le Talmud et, logiquement il prie les rabbins "modérés" de contredire les thèses des zélateurs de ce sionisme religieux.
Je suis d'accord, ce n'est qu'un voeu pieux et Amayreh le sait probablement. Il veut sans doute surtout attirer l'attention de l'opinion publique internationale sur cette idéologie haineuse à l'encontre de tout ce qui n'est pas juif.
On aurait cependant aimé avoir des éléments d'analyse permettant de comprendre la montée en Palestine occupée de cette version religieuse du sionisme. Parmi les noms fournis par l'auteur, on doir retenir celui du rabbin Kook, qui fut le premier grand rabbin de l'entité sioniste. On ne saurait sous-estimer l'oeuvre de ce rabbin dans l'évolution de l'idéologie sioniste.
Historiquement, en effet le sionisme politique est l'affaire d'organisations profanes et de personnes elles-mêmes profanes (je répugne à écrire laïques car ce n'est pas exactement de ça qu'il s'agit) voire athées. Plus ancien que ce sionisme politique, le sionisme religieux s'était toujours gardé de former un projet étatique en palestine car ses préoccupations étaient d'ordre spirituel. La grande oeuvre précisément du rabbin Kook est d'avoir intégré le sionisme politique dans le sionisme religieux, et donné un sens religieux à la construction politique qu'est l'entité sioniste. Compte tenu de la faillite du modèle "socialiste" qui faisait figure de vitrine de l'entité sioniste avec ses coopératives (kibboutz) même si cet aspect socialisant a en réalité toujours été marginal et de l'impossibilité du recours direct au modèle nazi discrédité par l'histoire, il ne reste désormais aux sionistes plus guère que ce modèle idéologico-religieux pour justifier leur entreprise. Ces gens ont aujourd'hui une influence énorme et sont en train de conquérir petit à petit toutes les sphères de pouvoir, ce qui passe bien sûr par l'armée où ils sont de plus en plus présents.
A la différence d'Amayreh, je ne dirai pas que ces rabbins sont la honte du judaïsme (car il faudrait que je sache ce qu'est le judaïsme et la théologie n'est pas mon fort). Ces rabbins sont simplement l'expression idéologique actuelle du sionisme, idéologie néfaste certes mais cohérente dans tous ses aspects.
Ces rabbins qui sont la honte du judaïsme
par Khalid Amayreh en Cisjordanie, Palestinian Information Center, 5 août 2008,
Traduit de l’anglais par Djazaïri
s
L’extrémisme religieux est très dangereux. Il considère que n’importe quelle action immorale concevable ici-bas peut être réalisée, « sanctionnée » et « justifiée » au nom du Tout Puissant.
En Israël, des rabbins qui ont des centaines de milliers d’adeptes, dont beaucoup servent dans cette sorte de Gestapo qu’est l’armée israélienne d’occupation, professent ouvertement que les non juifs s’ils sont des humains dans leur forme, sont des animaux dans leur essence.
Ces enseignements religieux ne peuvent pas être considérés comme « inoffensifs » ou « ésotériques. » Très souvent, ils constituent « un guide pour l’action » pour de nombreux colons Juifs qui sillonnent les collines de Cisjordanie en quête d’une proie arabe à tuer, à agresser ou à ligoter contre un poteau électrique.
Cet enseignement est aussi la source d’inspiration directe de nombreux soldats Israéliens qui opèrent en Cisjordanie et qui, grâce à l’endoctrinement raciste qu’ils ont reçu de leurs rabbins, en sont venus à considérer les 3,7 millions de Palestiniens qui vivent sous le contrôle militaire israélien, non comme de véritables êtres humains, mais plutôt comme des animaux bipèdes.
L’an dernier, un immigrant Juif venu de France qui avait assassiné un chauffeur de taxi Arabe après l’avoir attiré dans sa maison au nord de Tel Aviv, déclara à la police qu’il n’avait pas tué un être humain mais seulement un animal.
L’extrémisme religieux est très dangereux. Il considère que n’importe quelle action immorale concevable ici-bas peut être réalisée, « sanctionnée » et « justifiée » au nom du Tout Puissant.
En Israël, des rabbins qui ont des centaines de milliers d’adeptes, dont beaucoup servent dans cette sorte de Gestapo qu’est l’armée israélienne d’occupation, professent ouvertement que les non juifs s’ils sont des humains dans leur forme, sont des animaux dans leur essence.
Ces enseignements religieux ne peuvent pas être considérés comme « inoffensifs » ou « ésotériques. » Très souvent, ils constituent « un guide pour l’action » pour de nombreux colons Juifs qui sillonnent les collines de Cisjordanie en quête d’une proie arabe à tuer, à agresser ou à ligoter contre un poteau électrique.
Cet enseignement est aussi la source d’inspiration directe de nombreux soldats Israéliens qui opèrent en Cisjordanie et qui, grâce à l’endoctrinement raciste qu’ils ont reçu de leurs rabbins, en sont venus à considérer les 3,7 millions de Palestiniens qui vivent sous le contrôle militaire israélien, non comme de véritables êtres humains, mais plutôt comme des animaux bipèdes.
L’an dernier, un immigrant Juif venu de France qui avait assassiné un chauffeur de taxi Arabe après l’avoir attiré dans sa maison au nord de Tel Aviv, déclara à la police qu’il n’avait pas tué un être humain mais seulement un animal.
s
“Merkaz Harav”
Merkaz Harav (le centre rabbinique) est le centre névralgique en matière idéologique et théologique du sionisme religieux en Israël. Fondé en hommage au rabbin Abraham Kook, le premier grand rabbin d’Israël, le centre, qui est en réalité une école religieuse, enseigne à ses étudiants que Dieu Tout Puissant a créé l’ensemble de l’univers pour le bien « du Juif, » et que tous les non Juifs devraient être des esclaves au service du « peuple élu. »
En ce qui concerne les palestiniens, Merkaz Harav enseigne que les « non Juifs vivant sous le loi juive en Eretz Yisrael (terre d’Israël) doivent être soit réduits en esclavage comme porteurs d’eau ou coupeurs de bois, soit chassés ou exterminés. »
Certaines autorités rabbiniques liées au Merkaz Harav ont prêché la conception que les Palestiniens étaient les descendants d’Amalek, des Amalécites dont la Bible dit qu’ils doivent être complètement exterminés.
Ces conceptions haineuses sont réellement celles adoptées par des centaines de milliers de colons Juifs de Cisjordanie. C’est la doctrine religieuse du sionisme religieux. Cette théologie est enseignée dans des centaines de yeshivot (écoles religieuses) en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Les colons comme l’armée israélienne où ils sont prédominants pourraient très bien mettre en pratique ces doctrines de manière plus ouverte si le monde relâchait trop son attention. Ils n’attendent que le moment opportun pour agir de la sorte.
Selon le rabbin Kook, « la différence entre l’âme juive et les âmes des non Juifs – tous et à tous les niveaux – est plus grande et profonde que la différance entre une âme humaine et celle du bétail. »
Feu le philosophe Israélien Israël Shahak, soulignait que les enseignements de Kook étaient basés sur la Kabbale de Luria dont l’une des croyances fondamentales est celle de la supériorité absolue du corps et de l’âme juifs sur le corps et l’âme non juifs « au point que le monde n’a été créé que pour le bien des Juifs. »
En 2003, le rabbin Saadya Grama, un étudiant de Beth Medrash Govoha, la yeshiva renommé de Lakewood dans le New Jersey, avait écrit un livre intitulé « Romemut Yisrael Ufarashat Hagalut, » ce qu’on peut traduire comme « la Majesté d’Israël et la Question de la Diaspora, » dans lequel il affirmait que les non Juifs étaient « entièrement mauvais » et que les Juifs constituaient une espèce distincte et génétiquement supérieure.
Cet ouvrage a été condamné par de nombreux rabbins réformistes et conservateurs aux USA comme manifestement raciste et incompatible avec la pensée religieuse juive normale. Cependant, d’importantes organisations juives en Israël et en Amérique du Nord ont refusé de condamner ce livre.
En Israël, de nombreux rabbins orthodoxes, dont beaucoup sont diplômés du Merkaz Harav ou y enseignent, continuent à professer la conception théologiquement douteuse selon laquelle les dix commandements ne s’appliquent pas aux non Juifs et que, en conséquence, les commandements bibliques contre le meurtre, le vol et le mensonge ne protègent pas les non Juifs.
Par exemple, le rabbin Dov Lior, président du Jewish rabbinic Council, professe que « il n’existe pas de civils chez l’ennemi en temps de guerre »
« La loi de notre Torah est la pitié pour nos soldats et leur sauvegarde. C’est la véritable morale derrière la Torah d’Israël et nous ne devons pas culpabiliser à cause des morales des étrangers, » déclaration citée par le journal en hébreu Maariv en 2004.
« Mille vies non juives ne valent pas l’ongle d’un Juif. »
Lior n’est pas une personnalité marginale dans l’establishment sioniste religieux.
J’ai questionné le rabbin Menachem Froman, qui a lui-même enseigné au Merkaz Harav, sur la crédibilité de Lior en matière religieuse ; il m’a répondu que cet homme « est considéré parmi les sages les plus érudits concernant la Torah. »
Plus tôt cette année là, le rabbin David Batsri avait dit à ses adeptes que « il est impossible de mélanger le pur avec l’impur. Ils (les Arabes) sont une plaie, un diable, un désastre. Les Arabes sont des ânes, et nous devons nous demander pourquoi Dieu ne les a pas créés marchant à quatre pattes. Eh bien, la réponse est qu’on en a besoin pour construire et nettoyer. Ils n’ont aucune place dans notre école. »
En mai 2007, le rabbin Mordechai Elyahu, un ex grand rabbin d’Israël, avait émis un édit visant à permettre à l’armée israélienne d’assassiner des milliers de Palestiniens.
« S’ils n’arrêtent pas après que nous en ayons tué 100, alors nous devons en tuer un millier. Et s’ils n’arrêtent pas après 1000, alors nous devons en tuer 10 000. Même un million. Ce qu’il faudra pour les faire s’arrêter. »
Je ne crois pas que cet extrémisme répugnant représente le judaïsme authentique, le judaïsme basé sur les dix commandements.
La tradition juive raconte l’histoire d’un païen venu voir Shammaï et lui demander d’être accepté comme converti à condition qu’on lui enseigne toute la Torah en se tenant sur une seule jambe. Shammaï chassa cet homme à l’aide de l’instrument de mesure qu’il avait souvent sur lui. Alors l’homme alla faire la même demande à Hillel. Hillel dit à l’homme : « ce qui est détestable pour toi-même ne le fais pas à ton semblable humain C’est là toute la Torah et le reste n’est que commentaire. »»
Malheureusement, les rabbins du sionisme religieux, dont ceux qu’on appelle Chabad qui ont effectivement remplacé la Torah par un manuel notoirement raciste intitulé « Hatanya, » ne prêtent aucune attention à de telles traditions. Et quand on leur rappelle leur existence, ils affirment avec arrogance que des mots comme « homme » ou « être humain » réfèrent seulement et exclusivement au « Juif. » (je me suis un peu documenté : "les âmes [des Gentils] dérivent de l'union des éléments masculins et féminins (zivug zu’n, l'union de Z’eir Anpin et Malchut) de l'esprit maléfique [spiritual kelipot], tel qu'indiqué dans les écrits du rabbin Isaac Luria, louée sa mémoire).
De plus, il est évident que ces fanatiques ne sélectionnent que les textes les plus racistes et les plus haineux dans l’immense corpus des écritures bibliques et talmudiques, tout en ignorant complètement et en scotomisant des textes authentiques, dont des textes bibliques, qui recommandent aux Juifs d’être bienveillants et justes avec les non Juifs qui vivent parmi eux.
En outre, on se demande si ces soi-disant leaders religieux et « hommes de foi » comprennent ce que signifie statuer qu’en temps de guerre tous les coups sont permis et qu’il n’y a pas ce qu’on pourrait appeler des civils chez l’ennemi.
Eh bien, Adolf Hitler aurait pu utiliser le même procédé pour justifier son agression génocidaire contre des Juifs et des non Juifs en Europe ?
Enfin, j’espère que les autorités juives modérées agiront pour combattre ces rabbins extrémistes dont j’ai la conviction qu’ils dénaturent le judaïsme en le présentant comme une religion de feu, de sang et de haine. Les rabbins craignant Dieu devraient absolument faire comprendre aux juifs d’Israël-Palestine que faire souffrir des gens innocents est mal. Enfin, j’espère que les autorités juives modérées agiront pour combattre ces rabbins extrémistes dont j’ai la conviction qu’ils dénaturent le judaïsme en le présentant comme une religion de feu, de sang et de haine. Les rabbins craignant Dieu devraient absolument faire comprendre aux juifs d’Israël-Palestine que faire souffrir des gens innocents est mal.
C’est une question fondamentale parce que si l’idéologie et la théologie du Merkaz Harav sont autorisées à prédominer, alors le judaïsme lui-même en souffrira immensément.
“Merkaz Harav”
Merkaz Harav (le centre rabbinique) est le centre névralgique en matière idéologique et théologique du sionisme religieux en Israël. Fondé en hommage au rabbin Abraham Kook, le premier grand rabbin d’Israël, le centre, qui est en réalité une école religieuse, enseigne à ses étudiants que Dieu Tout Puissant a créé l’ensemble de l’univers pour le bien « du Juif, » et que tous les non Juifs devraient être des esclaves au service du « peuple élu. »
En ce qui concerne les palestiniens, Merkaz Harav enseigne que les « non Juifs vivant sous le loi juive en Eretz Yisrael (terre d’Israël) doivent être soit réduits en esclavage comme porteurs d’eau ou coupeurs de bois, soit chassés ou exterminés. »
Certaines autorités rabbiniques liées au Merkaz Harav ont prêché la conception que les Palestiniens étaient les descendants d’Amalek, des Amalécites dont la Bible dit qu’ils doivent être complètement exterminés.
Ces conceptions haineuses sont réellement celles adoptées par des centaines de milliers de colons Juifs de Cisjordanie. C’est la doctrine religieuse du sionisme religieux. Cette théologie est enseignée dans des centaines de yeshivot (écoles religieuses) en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Les colons comme l’armée israélienne où ils sont prédominants pourraient très bien mettre en pratique ces doctrines de manière plus ouverte si le monde relâchait trop son attention. Ils n’attendent que le moment opportun pour agir de la sorte.
Selon le rabbin Kook, « la différence entre l’âme juive et les âmes des non Juifs – tous et à tous les niveaux – est plus grande et profonde que la différance entre une âme humaine et celle du bétail. »
Feu le philosophe Israélien Israël Shahak, soulignait que les enseignements de Kook étaient basés sur la Kabbale de Luria dont l’une des croyances fondamentales est celle de la supériorité absolue du corps et de l’âme juifs sur le corps et l’âme non juifs « au point que le monde n’a été créé que pour le bien des Juifs. »
En 2003, le rabbin Saadya Grama, un étudiant de Beth Medrash Govoha, la yeshiva renommé de Lakewood dans le New Jersey, avait écrit un livre intitulé « Romemut Yisrael Ufarashat Hagalut, » ce qu’on peut traduire comme « la Majesté d’Israël et la Question de la Diaspora, » dans lequel il affirmait que les non Juifs étaient « entièrement mauvais » et que les Juifs constituaient une espèce distincte et génétiquement supérieure.
Cet ouvrage a été condamné par de nombreux rabbins réformistes et conservateurs aux USA comme manifestement raciste et incompatible avec la pensée religieuse juive normale. Cependant, d’importantes organisations juives en Israël et en Amérique du Nord ont refusé de condamner ce livre.
En Israël, de nombreux rabbins orthodoxes, dont beaucoup sont diplômés du Merkaz Harav ou y enseignent, continuent à professer la conception théologiquement douteuse selon laquelle les dix commandements ne s’appliquent pas aux non Juifs et que, en conséquence, les commandements bibliques contre le meurtre, le vol et le mensonge ne protègent pas les non Juifs.
Par exemple, le rabbin Dov Lior, président du Jewish rabbinic Council, professe que « il n’existe pas de civils chez l’ennemi en temps de guerre »
« La loi de notre Torah est la pitié pour nos soldats et leur sauvegarde. C’est la véritable morale derrière la Torah d’Israël et nous ne devons pas culpabiliser à cause des morales des étrangers, » déclaration citée par le journal en hébreu Maariv en 2004.
« Mille vies non juives ne valent pas l’ongle d’un Juif. »
Lior n’est pas une personnalité marginale dans l’establishment sioniste religieux.
J’ai questionné le rabbin Menachem Froman, qui a lui-même enseigné au Merkaz Harav, sur la crédibilité de Lior en matière religieuse ; il m’a répondu que cet homme « est considéré parmi les sages les plus érudits concernant la Torah. »
Plus tôt cette année là, le rabbin David Batsri avait dit à ses adeptes que « il est impossible de mélanger le pur avec l’impur. Ils (les Arabes) sont une plaie, un diable, un désastre. Les Arabes sont des ânes, et nous devons nous demander pourquoi Dieu ne les a pas créés marchant à quatre pattes. Eh bien, la réponse est qu’on en a besoin pour construire et nettoyer. Ils n’ont aucune place dans notre école. »
En mai 2007, le rabbin Mordechai Elyahu, un ex grand rabbin d’Israël, avait émis un édit visant à permettre à l’armée israélienne d’assassiner des milliers de Palestiniens.
« S’ils n’arrêtent pas après que nous en ayons tué 100, alors nous devons en tuer un millier. Et s’ils n’arrêtent pas après 1000, alors nous devons en tuer 10 000. Même un million. Ce qu’il faudra pour les faire s’arrêter. »
Je ne crois pas que cet extrémisme répugnant représente le judaïsme authentique, le judaïsme basé sur les dix commandements.
La tradition juive raconte l’histoire d’un païen venu voir Shammaï et lui demander d’être accepté comme converti à condition qu’on lui enseigne toute la Torah en se tenant sur une seule jambe. Shammaï chassa cet homme à l’aide de l’instrument de mesure qu’il avait souvent sur lui. Alors l’homme alla faire la même demande à Hillel. Hillel dit à l’homme : « ce qui est détestable pour toi-même ne le fais pas à ton semblable humain C’est là toute la Torah et le reste n’est que commentaire. »»
Malheureusement, les rabbins du sionisme religieux, dont ceux qu’on appelle Chabad qui ont effectivement remplacé la Torah par un manuel notoirement raciste intitulé « Hatanya, » ne prêtent aucune attention à de telles traditions. Et quand on leur rappelle leur existence, ils affirment avec arrogance que des mots comme « homme » ou « être humain » réfèrent seulement et exclusivement au « Juif. » (je me suis un peu documenté : "les âmes [des Gentils] dérivent de l'union des éléments masculins et féminins (zivug zu’n, l'union de Z’eir Anpin et Malchut) de l'esprit maléfique [spiritual kelipot], tel qu'indiqué dans les écrits du rabbin Isaac Luria, louée sa mémoire).
De plus, il est évident que ces fanatiques ne sélectionnent que les textes les plus racistes et les plus haineux dans l’immense corpus des écritures bibliques et talmudiques, tout en ignorant complètement et en scotomisant des textes authentiques, dont des textes bibliques, qui recommandent aux Juifs d’être bienveillants et justes avec les non Juifs qui vivent parmi eux.
En outre, on se demande si ces soi-disant leaders religieux et « hommes de foi » comprennent ce que signifie statuer qu’en temps de guerre tous les coups sont permis et qu’il n’y a pas ce qu’on pourrait appeler des civils chez l’ennemi.
Eh bien, Adolf Hitler aurait pu utiliser le même procédé pour justifier son agression génocidaire contre des Juifs et des non Juifs en Europe ?
Enfin, j’espère que les autorités juives modérées agiront pour combattre ces rabbins extrémistes dont j’ai la conviction qu’ils dénaturent le judaïsme en le présentant comme une religion de feu, de sang et de haine. Les rabbins craignant Dieu devraient absolument faire comprendre aux juifs d’Israël-Palestine que faire souffrir des gens innocents est mal. Enfin, j’espère que les autorités juives modérées agiront pour combattre ces rabbins extrémistes dont j’ai la conviction qu’ils dénaturent le judaïsme en le présentant comme une religion de feu, de sang et de haine. Les rabbins craignant Dieu devraient absolument faire comprendre aux juifs d’Israël-Palestine que faire souffrir des gens innocents est mal.
C’est une question fondamentale parce que si l’idéologie et la théologie du Merkaz Harav sont autorisées à prédominer, alors le judaïsme lui-même en souffrira immensément.
1 Comments:
Merci Djazairi pour toutes ces informations qu'on ne trouve pas si facilement surtout quand on ne maitrise pas l'anglais.
J'aimerais vous faire connaitre ce forum anglophone islamophobe pro-sioniste où j'essaie de riposter mais mon anglais laisse à désirer.
http://www.hi5.com/friend/group/displayGroupFront.do?groupId=1901570
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