Ce profiteur de la guerre en Afghanistan est-il un génie? Et saurez-vous le reconnaître sur un quizz photo?
Intéressante l'histoire de ce jeune marchand d'armes de Miami, devenu millionnaire à l'âge de 22 ans grâce aux guerres entreprises par son pays contre l'Irak et l'Afghanistan.
Son métier? Fournir au gouvernement américain, et à bon pris, des munitions destinées à la police et à l'armée afghanes.
Son problème? C'est que pour être concurrentiel, il n'a pas hésité non seulement à fournir des munitions dont la fabrication remonte à plus de 20 ans, mais aussi à faire emplette auprès de la Chine qui est encore, au moins aux yeux des Etats-Unis, communiste.
On remarquera quand même que l'article du journal ne peut s'empêcher de faire référence à l'origine judéo-italienne de ce jeune "maverick" de la ferraille. Et je ne peux m'empêcher de me poser la question : pourquoi?
Notre "maverick" se trouvait à l'étranger au moment de la publication de l'article. Pour honorer les commandes de l'armée américaine nous dit le grand père du jeune marchand d'armes. A moins qu'il ne se soit déja réfugié dans l'entité sioniste, pays où il aurait "étudié" toujours selon grand papa. Probablement à l'école des terroristes qu'on affuble du doux nom de "Tsahal," si ce n'est à celle du Mossad ou encore des deux.
Grand père nous précise que toute cette affaire est de la faute de personnes qui jalousent la ré&ussite de son petit fils qu'il n'hésite pas à qualifier de "génie." (à mon avis plus proche de Rambo que de Rimbaud).
En bas de page, je vous propose un petit jeu qui consiste à identifier notre génie d'après photo. Cliquez sur les photos pour savoir si vous avez gagné.
Les Fédéraux s’intéressent à un jeune marchand d’armes de Miami Beach
par JAY WEAVER et LUISA YANEZ, The Miami-Herald (USA) 28 mars 2008
par JAY WEAVER et LUISA YANEZ, The Miami-Herald (USA) 28 mars 2008
Traduit de l'anglais par Djazaïri
Au début de ce mois, le problème judiciaire le plus immédiat pour ce très jeune marchand d’armes de Miami Beach était une arrestation pour conduite sous l’emprise de drogues après une nuit à faire la fête à South Beach.
Mais cette semaine, la vie d’Efraim Diveroli est devenue bien plus compliquée.
Ce jeune homme de 22 ans a été informé officiellement que le contrat d’une valeur de 300 millions de dollars entre sa compagnie et l’US Army était suspendu car il est soupçonné d’avoir enfreint la loi américaine en vendant des munitions chinoises vieilles de plusieurs dizaines d’années et destinées aux soldats Afghans, ont déclaré les autorités fédérales.
Selon des sources judiciaires proches du dossier, Diveroli fait aussi l’objet d’enquêtes criminelles par des services fédéraux à Miami et à Washington. Et une commission parlementaire de contrôle effectuera une audition publique le mois prochain au sujet des contrats gouvernementaux octroyés à sa compagnie, AEY Inc.
Nous n’avons pas pu joindre Diveroli. Son grand père, Angelo Diveroli, 72 ans, qui réside à North Miami-Dade County, a pris sa défense ce jeudi en affirmant qu’il était accusé de vendre des armes trop vieilles par des «concurrents jaloux.»
« C’est une honte parce que mon petit fils est un génie, » explique le grand père. « C’est un génie pour tout ce qui a trait aux armes. Quand il était petit, je l’emmenais aux expositions d’armes et il était capable de reconnaître chaque modèle de fusil. Les gens demandaient : « Comment peut-il faire ça si jeune ? Je leur disais qu’il avait un don. »
Hy Shapiro, son avocat à Miami, a indiqué jeudi que la société de son client avait reçu la notification de suspension mercredi mais attendait d’autres éléments d’information de la part de l’armée.
« Je ne suis disposé à faire aucune déclaration pour l’instant.»
L’histoire improbable d’un homme aussi jeune remportant un aussi lucratif contrat militaire avait été rapportée initialement par le New York Times qui avait détaillé l’histoire de Diveroli comme celle d’un indépendant de l’armement qui aurait trompé l’armée en déclarant que la plupart de ses cartouches pour mitrailleuses venaient de Hongrie.
D’après le Times, beaucoup de ces munitions provenaient de stocks vieillissants de l’ex bloc communiste – mais également de Chine.
L’Inspection Générale du Département de la Défense aussi bien que les services des douanes enquêtent sur le présumé réseau de trafic d’armes de Diveroli, rapporte le Times.
La suspension du contrat de Diveroli, remporté par sa compagnie suite à un appel d’offres concurrentiel l’an dernier dépend provisoirement du résultat des investigations.
Dans une copie de la notification de suspension obtenue auprès de l’armée, on lit que le 25 novembre 2007, Diveroli avait donné aux responsables militaires des informations «fausses ou trompeuses.» Selon la notification, Diveroli avait indiqué que les lots de cartouches pour AK 47 et autres fusils d’assaut avaient été fabriqués en Hongrie entre 1965 et 1975 mais que l’armée a découvert qu’en fait, la plupart de ces munitions avaient été fabriquées en Chine entre 1962 et 1974.
Dans la notification de suspension datée du 25 mars, les responsables de l’armée évoquent une « prohibition » des ventes au gouvernement US de munitions de type militaire provenant de Chine communiste.
Dans un document lié à cette affaire, l’armée résume l’histoire de la compagnie de Diveroli, AEY, fondée en 1999 par son père à Miami Beach, notant qu’elle avait démarré avec la revente de surplus, la vente en gros de ferraille et de matériels réformés.
La fortune de Diveroli est arrivée avec les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan.
La compagnie signa son premier contrat avec l’armée en 2004, ce qui lui rapporta plus de 1 million de dollars. Mais le commerce de Diveroli avec le Département le la Défense s’accrut de manière si importante qu’il s’adjugea des contrats pour une valeur de 200 millions de dollars l’an dernier. Le plus important tenait à la fourniture de munitions pour la police et l’armée afghanes qui combattaient al Qaïda et les rebelles Talibans.
Tous ces contrats avec le gouvernement transformèrent le style de vie de Diveroli.
« En ce moment même, il se trouve à l’étranger pour satisfaire aux commandes en armement du gouvernement, » explique son grand père. « Il fait ce travail pour aider le gouvernement américain. Ils s’en prennent à lui parce qu’il est jeune, mais c’est quelqu’un qui travaille dur. Il trime comme un chien.»
Angelo Diveroli, qui est d’origine juive italienne et avait quitté Rome pour s’installer aux USA, dit que son petit fils est né à Miami Beach et a fréquenté des écoles en Europe, en Israël et au Nord-est des Etats-Unis.
Le grand père dit savoir peu de choses sur la vie privée de son petit fils. Il habite dans immeuble en copropriété sur la 38ème rue et a un bureau sur Arthur Godfrey Road.
« C’est un homme jeune. Il a des petites amies et il sort, » déclare Angelo Diveroli.
Les archives judiciaires du tribunal de Miami-Dade montrent que depuis qu’il réside à Miami Beach, le très jeune président d’AEY a eu plusieurs démêlés judiciaires mais pas de condamnations criminelles,
Depuis 2005, Diveroli a été accusé d’avoir agressé physiquement et harcelé une ex petite amie. Il a aussi été arrêté sur l’accusation d’avoir frappé l’employé du parking de sa copropriété. Selon la police, il était porteur d’un faux permis de conduire de Floride sur lequel il apparaissait âgé de quatre ans de plus qu’en réalité.
Sa dernière affaire avec la loi est encore en cours. Ce mois-ci, le 5 mars Diveroli a encore été arrêté par la police de Miami Beach – cette fois pour conduite en état d’ivresse.
Il avait été libéré sous caution de 1000 dollars le jour même, déclare Janelle hall, porte parole du tribunal correctionnel de Miami-Dade. Il doit être jugé le 11 avril.
Diveroli est peut-être le seul fournisseur agréé par le gouvernement US disposant d’un compte MySpace. Il l’a maintenu actif jusqu’en 2005. Dans sa biographie, il se décrit lui-même comme «un type super bien.»
Et il confesse : «J’ai eu des problèmes au lycée alors j’ai été obligé de travailler pendant l’essentiel de mon adolescence et j’ai probablement grandi trop vite. J’ai finalement pu avoir un appartement convenable et je suis satisfait pour le moment, cependant j’ai surtout envie de réussir vraiment avec mon affaire et ça prend beaucoup de mon temps.»
Au début de ce mois, le problème judiciaire le plus immédiat pour ce très jeune marchand d’armes de Miami Beach était une arrestation pour conduite sous l’emprise de drogues après une nuit à faire la fête à South Beach.
Mais cette semaine, la vie d’Efraim Diveroli est devenue bien plus compliquée.
Ce jeune homme de 22 ans a été informé officiellement que le contrat d’une valeur de 300 millions de dollars entre sa compagnie et l’US Army était suspendu car il est soupçonné d’avoir enfreint la loi américaine en vendant des munitions chinoises vieilles de plusieurs dizaines d’années et destinées aux soldats Afghans, ont déclaré les autorités fédérales.
Selon des sources judiciaires proches du dossier, Diveroli fait aussi l’objet d’enquêtes criminelles par des services fédéraux à Miami et à Washington. Et une commission parlementaire de contrôle effectuera une audition publique le mois prochain au sujet des contrats gouvernementaux octroyés à sa compagnie, AEY Inc.
Nous n’avons pas pu joindre Diveroli. Son grand père, Angelo Diveroli, 72 ans, qui réside à North Miami-Dade County, a pris sa défense ce jeudi en affirmant qu’il était accusé de vendre des armes trop vieilles par des «concurrents jaloux.»
« C’est une honte parce que mon petit fils est un génie, » explique le grand père. « C’est un génie pour tout ce qui a trait aux armes. Quand il était petit, je l’emmenais aux expositions d’armes et il était capable de reconnaître chaque modèle de fusil. Les gens demandaient : « Comment peut-il faire ça si jeune ? Je leur disais qu’il avait un don. »
Hy Shapiro, son avocat à Miami, a indiqué jeudi que la société de son client avait reçu la notification de suspension mercredi mais attendait d’autres éléments d’information de la part de l’armée.
« Je ne suis disposé à faire aucune déclaration pour l’instant.»
L’histoire improbable d’un homme aussi jeune remportant un aussi lucratif contrat militaire avait été rapportée initialement par le New York Times qui avait détaillé l’histoire de Diveroli comme celle d’un indépendant de l’armement qui aurait trompé l’armée en déclarant que la plupart de ses cartouches pour mitrailleuses venaient de Hongrie.
D’après le Times, beaucoup de ces munitions provenaient de stocks vieillissants de l’ex bloc communiste – mais également de Chine.
L’Inspection Générale du Département de la Défense aussi bien que les services des douanes enquêtent sur le présumé réseau de trafic d’armes de Diveroli, rapporte le Times.
La suspension du contrat de Diveroli, remporté par sa compagnie suite à un appel d’offres concurrentiel l’an dernier dépend provisoirement du résultat des investigations.
Dans une copie de la notification de suspension obtenue auprès de l’armée, on lit que le 25 novembre 2007, Diveroli avait donné aux responsables militaires des informations «fausses ou trompeuses.» Selon la notification, Diveroli avait indiqué que les lots de cartouches pour AK 47 et autres fusils d’assaut avaient été fabriqués en Hongrie entre 1965 et 1975 mais que l’armée a découvert qu’en fait, la plupart de ces munitions avaient été fabriquées en Chine entre 1962 et 1974.
Dans la notification de suspension datée du 25 mars, les responsables de l’armée évoquent une « prohibition » des ventes au gouvernement US de munitions de type militaire provenant de Chine communiste.
Dans un document lié à cette affaire, l’armée résume l’histoire de la compagnie de Diveroli, AEY, fondée en 1999 par son père à Miami Beach, notant qu’elle avait démarré avec la revente de surplus, la vente en gros de ferraille et de matériels réformés.
La fortune de Diveroli est arrivée avec les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan.
La compagnie signa son premier contrat avec l’armée en 2004, ce qui lui rapporta plus de 1 million de dollars. Mais le commerce de Diveroli avec le Département le la Défense s’accrut de manière si importante qu’il s’adjugea des contrats pour une valeur de 200 millions de dollars l’an dernier. Le plus important tenait à la fourniture de munitions pour la police et l’armée afghanes qui combattaient al Qaïda et les rebelles Talibans.
Tous ces contrats avec le gouvernement transformèrent le style de vie de Diveroli.
« En ce moment même, il se trouve à l’étranger pour satisfaire aux commandes en armement du gouvernement, » explique son grand père. « Il fait ce travail pour aider le gouvernement américain. Ils s’en prennent à lui parce qu’il est jeune, mais c’est quelqu’un qui travaille dur. Il trime comme un chien.»
Angelo Diveroli, qui est d’origine juive italienne et avait quitté Rome pour s’installer aux USA, dit que son petit fils est né à Miami Beach et a fréquenté des écoles en Europe, en Israël et au Nord-est des Etats-Unis.
Le grand père dit savoir peu de choses sur la vie privée de son petit fils. Il habite dans immeuble en copropriété sur la 38ème rue et a un bureau sur Arthur Godfrey Road.
« C’est un homme jeune. Il a des petites amies et il sort, » déclare Angelo Diveroli.
Les archives judiciaires du tribunal de Miami-Dade montrent que depuis qu’il réside à Miami Beach, le très jeune président d’AEY a eu plusieurs démêlés judiciaires mais pas de condamnations criminelles,
Depuis 2005, Diveroli a été accusé d’avoir agressé physiquement et harcelé une ex petite amie. Il a aussi été arrêté sur l’accusation d’avoir frappé l’employé du parking de sa copropriété. Selon la police, il était porteur d’un faux permis de conduire de Floride sur lequel il apparaissait âgé de quatre ans de plus qu’en réalité.
Sa dernière affaire avec la loi est encore en cours. Ce mois-ci, le 5 mars Diveroli a encore été arrêté par la police de Miami Beach – cette fois pour conduite en état d’ivresse.
Il avait été libéré sous caution de 1000 dollars le jour même, déclare Janelle hall, porte parole du tribunal correctionnel de Miami-Dade. Il doit être jugé le 11 avril.
Diveroli est peut-être le seul fournisseur agréé par le gouvernement US disposant d’un compte MySpace. Il l’a maintenu actif jusqu’en 2005. Dans sa biographie, il se décrit lui-même comme «un type super bien.»
Et il confesse : «J’ai eu des problèmes au lycée alors j’ai été obligé de travailler pendant l’essentiel de mon adolescence et j’ai probablement grandi trop vite. J’ai finalement pu avoir un appartement convenable et je suis satisfait pour le moment, cependant j’ai surtout envie de réussir vraiment avec mon affaire et ça prend beaucoup de mon temps.»
Libellés : Afghanistan, Chine communiste, Diveroli, Irak, Miami, munitions, My Space, profiteurs de guerre, Talibans, US Army
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