Un Lord "supporteur notoire" de l'entité sioniste
Tony Blair, le premier ministre Britannique, soutien principal de Georges Bush dans ses campagnes guerrières en Afghanistan et en Irak, se retrouve au coeur de ce qui prend aujourd'hui en Grande Bretagne, l'allure d'un grave scandale.
Cet article du Monde en retrace les grandes lignes à partir d'un récent rebondissement lié à l'arrestation puis à la libération sous caution de Lord Levy.
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L'article explique que ce magnat du show-business (il a dirigé la compagnie de disques où a notamment enregistré Chris Rea) a joué un rôle essentiel dans la collecte des dons nécessaires aux campagnes électorales du New Labour de Tony Blair. Le New Labour est un parti qui repose sur une base électorale largement populaire mais qui mène une politique libérale.
Ces collectes de fonds ont en particulier permis à Tony Blair de libérer le parti travailliste du cordon qui le reliait aux syndicats dont ce parti dépendait fortement pour les campagnes électorales.
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Bien sûr, toute peine mérite salaire. Alors, ce qui se retrouve au centre du scandale c'est l'obtention de privilèges comme l'accession à la pairie du royaune, et donc au titre de lord, en échange de petits services financiers.
Premier servi, M. Levy lui-même, élevé à la pairie en 1997. Quatre autres personnes auraient été placées sur les listes d'accession à la pairie en échange de prêts secrets, en violation de la loi. Ne parlons pas des autres privilèges obscurs pour un esprit républicain.
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Tout ça serait strictement sans importance [quoiqu'un départ anticipé de Tony Blair de son poste de premier ministre ne peut qu'être une bonne chose] si Lord Levy n'était pas un sioniste notoire, Le Monde écrit "supporteur notoire" de l'entité sioniste. Et Tony Blair n'avait rien trouvé de mieux que de nommer ce désormais Lord levy son envoyé spécial au Proche-Orient.
C'est un peu comme si Jacques Chirac faisait d'Arno Klarsfeld son envoyé spécial au Proche-Orient. Ce serait vraiment le signal fort que la France est pour une solution juste au conflit qui perdure dans la région.
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Qu'est-ce que ça veut dire "supporteur notoire" de l'entité sioniste. Le quotidien Le Monde ne s'abaisse tout de même pas à nous expliquer ce que ça recouvre.
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Comme mon blog n'a pas l'aura du "quotidien de référence," je vais me hasarder à faire un petit déballage. En allant sur le site anglais red-star-research, j'ai pu relever les éléments suivants :
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- Lord levy possède une villa à Herzliya Pituah, un quartier chic de la banlieue de Tel Aviv en Palestine occupée.
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La villa de Lord Levy en Palestine occupée
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- il a participé à la collecte de fonds électoraux pour Ehud Barak, ex-premier ministre sioniste avec qui il a gardé des liens étroits
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- Son fils Daniel a travaillé pour le ministre sioniste de la justice (!) Yossi Beilin a qui il a également apporté des fonds électoraux.
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- Ses deux enfants résident dans l'entité sioniste
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- son rôle officieux d'envoyé de Tony Blair l'a amené à séjourner dans huit pays en 1999, dont le Qatar, la Syrie, Oman, l'entité sioniste. Au cours de son séjour au Liban, le gouvernement de ce pays l'avait accusé de représenter le point de vue de l'entité sioniste, incident que l'ambassade britannique avait du aplanir en faisant une déclaration officielle.
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Conclusion : ce Britannique, annobli par la reine qui plus est, n'est un fervent supporteur de l'entité sioniste que parce qu'il fait partie de l'entité. Le rôle qu'il joue au Royaume-Uni consiste simplement à accomplir sa mission, c'est-à-dire participer à la définition de la politique étrangère britannique en "tenant" les leaders de ce pays, pour peu que ces derniers ne s'embarrassent pas de scrupules, par l'argent si nécessaire aux partis dans les "démocraties" "modernes."
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