Le sionisme expliqué à mes potes: virons la petite Arabe de la garderie!
Une petite histoire de racisme ordinaire au pays de Sion. L'affaire se passe de commentaires, pourtant j'aimerais dire un petit mot.
En effet, si on observe des comportements haineux dans cette affaire, on note que la directrice-propriétaire de l'établissement concerné est quelqu'un qui semble ouvert, aimable et que c'est avant tout pour préserver son gagne-pain qu'elle cède à la pression de mégères racistes
Comme dit la chanson 'on ne choisit pas où l'on naît' et quand on a la malchance d'être né sur un territoire où le racisme définit le 'vivre-ensemble,' les choses sont très difficiles.
Certes, aucune loi de l'entité sioniste n'interdit d'accueillir un petit Palestinien dans une halte-garderie car les législations et règlements discriminatoires de l'Etat sioniste s'occupent seulement de l'essentiel qui vise à assurer la domination juive sur les palestiniens et leur rendre la vie diffficile et, si nécessaire, impossible.
L'incident relaté ci-dessous montre surtout que le problème avec l'entité sioniste est une question de système et non seulement un problème de mentalités. Car si ce système a été conçu par un certain type de mentalité, sectaire et raciste, il est dans sa nature de favoriser l'apparition et la persistance de mentalités sectaires et racistes.
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Un couple Arabe dépose plainte contre une maman qui, selon eux, a fait pression sur la directrice de la halte-garderie pour en exclure leur fille ‘parce que c’est une Arabe’. La directrice de la halte-garderie déclare après cet incident : ‘Ils disaient que c’était une halte-garderie juive et qu’elle devait le rester.’
par Israel Moshkovitz, Yediot (Sionistan) 7 août 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
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Un couple Arabe du nord d’Israël affirme que sa fille d’un an a été exclue d’une halte-garderie de la communauté juive voisine «parce que c’est une Arabe», et a décidé de porter l’affaire en justice.
Cependant, la démarche judiciaire est inédite car les parents ne poursuivent pas la halte-garderie elle-même mais une des mamans qui, disent-ils, a mobilisé les autres parents contre leur fille et obtenu son exclusion de la halte-garderie. Ce qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites non contre l’établissement qui discrimine mais contre une tierce partie pour pressions et incitation [à la haine raciale].
Le couple réside dans le village arabe de Sulam près de l'agglomération juive de Merhavia à côté d’Afula. Il y a huit mois, quand leur fille D. a eu un an, ils avaient décidé de l’inscrire dans une halte-garderie de Merhavia.
Dans l’ensemble, les deux communautés vivent en harmonie, et quand le couple s’est rapproché d’Ivon Grinwald, directrice de la halte-garderie Ivon en ville, elle leur avait dit qu’il y avait de la place pour un enfant de plus et qu’elle n’avait jamais accueilli d’enfant Arabe et serait heureuse de l’inscription de D..
Mais ce bonheur utopique n’a pas duré et, selon la plainte, au premier jour de la présence de D. dans la halte-garderie, de nombreux parents, emmenés par l’accusée Neta Kadshai, ont mené une bataille «d’insultes et de démarches pour que D. soit retiré de la halte-garderie, laissant entendre clairement que les enfants de l’accusée ne seraient pas dans la même halte-garderie qu’une fille Arabe.»
‘La halte-garderie est juive et devrait le rester’
Cependant, la démarche judiciaire est inédite car les parents ne poursuivent pas la halte-garderie elle-même mais une des mamans qui, disent-ils, a mobilisé les autres parents contre leur fille et obtenu son exclusion de la halte-garderie. Ce qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites non contre l’établissement qui discrimine mais contre une tierce partie pour pressions et incitation [à la haine raciale].
Le couple réside dans le village arabe de Sulam près de l'agglomération juive de Merhavia à côté d’Afula. Il y a huit mois, quand leur fille D. a eu un an, ils avaient décidé de l’inscrire dans une halte-garderie de Merhavia.
Dans l’ensemble, les deux communautés vivent en harmonie, et quand le couple s’est rapproché d’Ivon Grinwald, directrice de la halte-garderie Ivon en ville, elle leur avait dit qu’il y avait de la place pour un enfant de plus et qu’elle n’avait jamais accueilli d’enfant Arabe et serait heureuse de l’inscription de D..
Mais ce bonheur utopique n’a pas duré et, selon la plainte, au premier jour de la présence de D. dans la halte-garderie, de nombreux parents, emmenés par l’accusée Neta Kadshai, ont mené une bataille «d’insultes et de démarches pour que D. soit retiré de la halte-garderie, laissant entendre clairement que les enfants de l’accusée ne seraient pas dans la même halte-garderie qu’une fille Arabe.»
‘La halte-garderie est juive et devrait le rester’
La plainte, déposée par l’avocat Don Kaspi au tribunal d’Afula décrit un certain nombre d’insultes racistes proférées par des parents :
fait savoir clairement à Grinwald qu’ils ne voulaient pas que leurs enfants soient dans la même halte-garderie qu’une fille Arabe et qu’ils exigeaient son exclusion, menaçant d’en retirer leurs enfants en cas contraire.
Le soir même, Grinwald appelait la mère de D. et la conviait à une rencontre urgente où elle l’informait que certains parents avaient exigé l’exclusion de D. de la halte-garderie parce qu’elle est Arabe. Alors même que la plaignante était assise à écouter, choquée et humiliée, l’accusée appelait Grinwald pour lui dire que si elle n’excluait pas D. de la halte-garderie, elle en retirerait ses deux enfants dès le lendemain.
«Grinwald a expliqué à la plaignante que si six des enfants accueillis partaient, elle ne pourrait plus en continuer l’exploitation et elle a rendu le contrat et ses chèques à la plaignante.»
Conséquence des pressions, D. a été renvoyée de la halte-garderie. Maintenant, ses parents poursuivent en justice une mère, Neta Kadshai qui, d’après eux, était derrière les pressions et demandent 300 000 shekels ($76 661) de dommages et intérêts.
La plainte assure que l’accusée a « violé la loi fondamentale : l’humanité, la dignité et la liberté. Les plaignants se sont sentis rabaissés, humiliés et rejetés, et ils ont enduré une souffrance injuste en raison du racisme envers leur fille et eux-mêmes.»
L’accusée a refusé de s’exprimer sur les poursuites. Grinwald a répondu ce mardi, « Je veux oublier ça et je ne veux pas en parler.» Dans une interview avec la radio de l’armée il y a huit mois, Grinwald avait parlé de cette affaire et déclaré : « Les parents disaient que c’est une fille du ‘secteur,’ ils disaient que c’était une halte-garderie pour enfants Juifs et qu’elle devait le rester. Ce sont leurs opinions personnelles et je devrais les respecter... Je ne peux pas changer le monde, je dois pouvoir gagner ma vie... Si je fais faillite, j’entrainerai quatre autre prestataires avec moi. »
Libellés : Afula, arabe, halte-garderie, Ivon Grinwald, Juif, Merhavia, racisme, Sulam
2 Comments:
mais c'est normal imbécile
tu ne veux pas qu'on souille cette crèche juive !!!!!
chacun chez soi!
La seule démocratie du Moyen-Orient !
Mais tu sais, Mounadil, que rapporter une affaire de ce genre, c'est de l'antisémitisme.
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