Mikhail Fridman, le banquier Russe qui finance le prochain 'holocauste'
C’est amusant ; tout le monde doit boycotter l’Iran, c’est-à-dire ne plus rien lui acheter ou presque, et ne rien lui vendre.
A fortiori si on s’appelle Jack Rosen et qu’on est le responsable du Congrès Juif Américain et du Conseil Mondial de la Communauté Juive.
Non pas que Jack Rosen ait fait un quelconque business avec l’Iran puisqu’il travaille dans l’immobilier et qu’il achète et vend des immeubles ou des maisons aux Etats Unis.
Mais Jack Rosen s’est lié pour une affaire qui pourrait être juteuse avec un oligarque Russe, Mikhail Fridman, qui est d’accord pour injecter 1 milliard de dollars dans l’immobilier aux Etats Unis.
Un pactole pour Jack Rosen mais, car il y a un mais, certaines voix se lèvent pour attirer son attention sur le fait que le milliardaire russe aurait contribué au financement du nucléaire iranien via la banque dont il est propriétaire.
Et comme Jack Rosen a une conscience, et qu’il est comme on l’a dit un haut dignitaire de la communauté juive américaine et mondiale, il se renseigne auprès de son ami milliardaire qui lui certifie que jamais au grand jamais il n’a financé directement le nucléaire iranien. Et que de toute façon, quand on est banquier, on sait rarement ce que font les clients de l’argent qu’on leur prête.
Dites-ça à votre banquier si vous demandez un prêt, et observez sa réaction…
Personnellement, je vois mal Jack Rosen renoncer à des affaires qui s’annoncent extrêmement juteuses à cause de financements certainement indirects et qui n’importe comment appartiennent au passé.
Ce qui est quand même étrange dans cet article du New York Post, probablement alimenté par une pure jalousie de concurrents déçus de voir le magot leur passer sous le nez, c’est que si on dit bien que Jack Rosen est juif, et même un leader communautaire juif, on ne nous dit pas que celui qui aurait enfreint le boycott de l’Iran, décrété depuis longtemps dans la diaspora, est également Juif.
Une omission que relève le site de l’Algemeiner qui conclut ainsi son article :
quoique l’article du Post ne l’évoque pas, il est Juif également.
Peut-être le New York Post ne pouvait-il pas accuser de duplicité une personnalité juive, une accusation par trop marquée de relents antisémites ?
Et, je sais pas moi, mais qu’attendent les autorités sionistes pour l’arrêter au motif qu’il a aidé l’Iran à préparer le nouvel «holocauste» ?
Elles auraient pu le faire très facilement il y a seulement quelques jours alors que Mikhail Fridman et quelques autres milliardaires se trouvaient dans le sud de la Palestine occupée pour «revivre,» à l’occasion de la Pâque juive, le périple des anciens Hébreux (leurs ancêtres !!!).
Ben oui, mes ancêtres arpentaient le désert en Palestine. |
Par Tara Palmieri et Jennifer Gould Keil, New York Post (USA) 9 avril 2012 traduit de l'anglais par Djazaïri
Il sait sûrement comment jouer sur les deux tableaux.
Un patron de banque Russe dont on soupçonne qu’il a partie liée avec le financement d’une central nucléaire en Iran vient juste de signer un accord lucrative avec une importante société immobilière dirigée par un éminent leader Juif de New York pour racheter des propriétés en difficulté le long de la côte est – y compris à New York, a appris le Post.
Les associés d’intéressent à au moins un bien immobilier dans lle quartier de la finance et un autre juste de l’autre côté du fleuve, dans le New Jersey.
Cet étrange partenariat intervient dans un moment de tension entre l’Iran et Israël – et par extension, les Etats Unis – au sujet de l’enrichissement de combustible nucléaire par l’Iran.
L’oligarque Russe Mikhail Fridman, 47 ans – qui dirige Alfa bank, la principale institution financière privée de son pays – s’est associé en décembre avec le promoteur Jack Rosen de Rosen Partners pour investir 1 milliard de dollars dans l’immobilier de New York à Miami.
Ce pourrait être un accord très profitable pour toutes les parties concernées, notamment pour Fridman dont le patrimoine net est déjà de 13 milliards de dollars.
Tous deux s’intéressent à un projet de copropriété au 56 Pine Street à Manhattan et à un projet de lotissement dans le New Jersey, mais les accords doivent encore être finalisés, selon les informations.
Le Post a révélé à Rosen que Fridman avait un lien avec la construction de la centrale nucléaire de Bushehr qui est entrée en service en septembre.
Rosen a indiqué s’être renseigné auprès de Fridman – et que l’explication de Fridman a été suffisamment bonne pour lui.
«S’il [Fridman] avait su avoir directement financé une installation nucléaire en Iran, j’aurais fait part de ma déception, » a déclaré Rosen au Post. «Il m’a dit qu’Alfa ne finance jamais directement des projets nucléaires.»
Dans les années 2000, la banque Alfa Bank de Fridman a apporté des fonds à Atomstroyexport, l’équipementier nucléaire russe, propriété de l’Etat, qui a installé les réacteurs à Bushehr, selon les informations.
Rosen, qui dirige l’American Jewish Congress et le Council of the World’s Jewry, a declare que Fridman ne lui a jamais parlé de cette connexion.
Atomstroyexport reçoit de l’argent des fabricants et des investisseurs et alloue ensuite ces fonds à des projets nucléaires en Chine et en Iran.
De nombreuses banques, affirme Rosen, n’ont aucune idée de la manière dont est utilisé l’argent qu’elles prêtent.
Rosen souligne que Fridman lui a dit que «il n’était pas au courant de la manière dont ils utilisaient l’argent.»
Fridman, un magnat qui s’est fait lui-même et dont l’entreprise Alfa group est spécialisée dans le pétrole, la banque et les télécommunications, se classe au 57ème rang sur la liste Forbes des milliardaires.
En 2007, le Sunday Times de Londres [NdT : le Sunday Times fait partie comme le New York Post de l’empire Murdoch] avait présenté l’Alfa Group comme “un des empires industriels les plus controversés de la planète.”
Libellés : American Jewish Congress, Mikhail Fridman Jack Rosen, New York, New York Post
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